Ainsi que tout le monde le sait déjà, nous avions invité parents et beaux-parents à déjeuner hier samedi, à midi, histoire de trouver un prétexte à l'utilisation du joujou du jour Ze Siphon!

Un menu très simple, plat unique et dessert, pas d'entrée, pas de fromage... mais entièrement à base de crème! Quelle horreur, allez-vous me dire en cliquant immédiatement sur la petite croix en haut de l'écran... Meuuuuuuuuuh non! Très léger, et parfaitement digéré par toute la famille. Enfin nous quatre en tout cas, je ne sais pas encore pour les 4 autres... lol!

Voici le menu :
pavé de bar à l'unilatérale, pâtes fraîches (pas maison hélas) sauce aux fruits de mer et mousse aux cèpes

bavarois à l'orange de péché de goumandise déjà réalisé ici
pain maison en cocotte.

Tout a commencé vendredi matin au marché par ma rencontre avec de magnifiques bars sur l'étal de mon poissonnier préféré... J'ai pris de quoi alimenter tout un régiment... Et mon poissonnier, qui sait si bien préparer les pavés de bar avec la peau mais sans les écailles, m'a mis avec toutes les parures de mes bars, ainsi qu'une tête de saumon et quelques autres parures de façon à ce que je puisse réaliser moi même mon bouillon de poisson, base de ma sauce aux fruits de mer. Comme j'avais au congélateur des têtes de langoustines restant d'une autre autre recette, j'avais de quoi réaliser un sacré fumet!
Comme j'avais besoin de crevettes crues (mon poissonnier n'en avait que des cuites), de moules (ce n'est plus la saison) et de toutes petites seiches mignonnes (et qu'il n'en avait que des grosses) pour cette sauce, monsieur Picard m'a aidée à completer mon panier...

Le bouillon de poisson :

Réalisé la veille avec :
2 oignons blancs,
1 carotte,
2 branches de céleri,
1 blanc de poireau,
1 bon verre de noailly prat
les parures de poisson et mes restes de langoustine,
un peu d'huile neutre
et... 6 litres d'eau!

Commencer par faire chauffer un peu d'huile neutre dans le fond de votre plus grande casserole...
Y verser les parures de langoustines grossièrement écrasées, et les faire revenir quelques minutes
Ajouter ensuite les parures de poisson, faire revenir aussi, puis ajouter enfin les légumes en morceaux.
Quand tout ça est bien revenu sans coloration, ajouter le verre de vin blanc et touiller pour laisser évaporer. Ca va très vite...

Mouiller ensuite avec beaucoup beaucoup d'eau : chez moi, 6 litres...

Laisser bouillir, bouillir, bouillir, à moyen bouillon et sans couvercle, le but est de réduire ça jusqu'à ce que le niveau du bouillon dépasse à peine la surface des ingrédients qui le composent... La casserole est alors bien trop grande, je chinoise et transvase vers une casserole plus petite, il me reste 2 litres de bouillon. Il a fallu plus de 3 heures pour réduire de 6 à 2 litres... Et pendant toute la réduction, je tremblais de peur : ça puait dans toute la maison (j'ai une cuisine américaine, pas de porte pour limiter la progression des odeurs...) et je me demandais si je n'allais pas devoir tout jeter... C'est vous dire l'odeur...

J'ai osé goûter... Honnêtement, rien à voir avec l'odeur dégagée... C'est très très bon, même sans sel... Voila, c'était fini pour le vendredi soir, dodo, et reprise du plat le lendemain matin...

La mousse aux cèpes:

Pour 8, et il en restera...

Il vous faudra une très grosse poignée de cèpes séchés et environ 1/2 litre d'eau, puis 500ml de crème liquide, sel, poivre.

Faites d'abord infuser les cèpes séchés dans le demi litre d'eau bouillante, filtrez le bouillon pour éliminer le sable le cas échéant, coupez les cèpes en petits morceaux, et remettez le tout à réduire pour concentrer les parfums. Ne pas saler, mais poivrer. Laisser réduire jusqu'à 20 ml. Ôter du feu, passer le bouillon pour récupérer les morceaux de cèpes, réserver ces morceaux. Remettre le bouillon à boullir, ajouter 500ml de crème liquide et laisser à nouveau réduire, réduire, réduire... jusqu'à 250ml environ. Assaisonner sel poivre au goût. Tamiser puis verser dans le siphon au préalable réchauffé avec de l'eau bouillante, fermer, percuter une cartouche de gaz, secouer, réserver : il est thermos donc ça tiendra au chaud...
C'est prêt!

La sauce aux fruits de mer :

Toujours pour 8

Il vous faudra :
le bouillon de poisson préparé la veille (ou 1 litre de bouillon tout prêt qu'il ne faudra dans ce cas pas faire réduire sous peine qu'il devienne trop salé)
Des moules crues (si possible, moi hélas je n'en ai pas trouvé, elles étaient déjà cuites et décoquillées)
Des crevettes crues
Des petites seiches crues
Sel, poivre
500ml de crème (encore...)
Quelques champignons de Paris
Les morceaux de cèpes

Si vous avez la chance d'avoir des moules crues, les faire ouvrir à sec sur feu vif, filtrer le jus de cuisson et leverser dans le bouillon de poisson déjà préparé, décoquiller les moules, réserver. Je n'ai pas pu le faire puisque mes moules surgelées étaient déjà cuites.
Mettre à bouillir le bouillon de poisson (avec le jus de cuisson des moules le cas échéant).
Y jeter les seiches et les crevettes juste le temps de les cuire à peine, les ôter avec une écumoire, réserver.

Si vous procédez avec un bouillon tout prêt, passez directement à l'étape suivante, sinon, laissez réduire à nouveau ce bouillon environ de moitié, soit à 1 litre.
Ajoutez les champignons de Paris coupés en lamelles, les morceaux de cèpes réservés, et ajoutez 500ml de crème liquide.
Réduire encore à 1 litre. Assaisonner, sel et poivre, au goût. C'est prêt!

La réalisation du plat:

Comencer, vers la fin de l'apéro, par faire bouillir une très grande quantité d'eau salée pour y cuire les pâtes fraîches. J'ai pris, pour 8 personnes, 1.2kg de pâtes fraîches, donc j'ai ressorti ma plus grande casserole, qui avait servi à faire le bouillon de poisson. Sa taille gigantesque sur ma petite plaque de cuisson fait qu'elle occupe tout l'espace, je ne peux donc pas faire chauffer quoi que ce soit d'autre en même temps... Alors j'ai procédé de la façon suivante : Quand l'eau des pâtes bout très fort, j'y jette les pâtes, j'attends le retour de l'ébullition, et là, je coupe le gaz, je mets un couvercle, et je vais mettre ma casserole ailleurs histoire d'avoir la place libre! Mes pâtes cuisent donc simplement dans l'eau très chaude sans apport de chaleur.

Sur la plaque ainsi libérée, j'ai mis ma sauce aux fruits de mer à bouillir et ma plus grande poêle, qui tient juste les 8 pavés de bar, à chauffer à feu très très vif avec un peu d'huile neutre. Quand l'huile fume, j'y place les pavés de bar côté peau, sel poivre côté chair, et je laisse quasiment brûler la peau.

Oui, je sais, sur cette photo il n'y a que 3 pavés et non 8... C'est parce que, dans la précipitation de tout faire cuire en même temps, je n'avais pas eu le temps de prendre de photo... Et comme ce plat a été très apprécié, j'ai eu de la demande pour une 2eme portion... Je n'avais alors plus que de la cuisson des pavés à m'occuper, j'en ai donc profité pour faire ma petite photo... Mais revenons au déroulement épique de cette recette.

Pendant ce temps, la sauce bout. J'y jette les moules (encore gelées dans mon cas, mais si vous avez utilisé des moules fraîches, ce sont elles que vous jetez!), les crevettes et les seiches déjà précuites, juste pour tout réchauffer, et je coupe le gaz.
Au même moment, mes pavés de bar sont colorés à point, je les retourne, juste le temps de terminer de tous les retourner et je les replace à nouveau côté peau, c'est prêt!

Quant aux pâtes, super, elles sont cuites à point comme je les aime! Ouf, c'était pas gagné d'avance!

Service sur assiette:

Sur une moitié de l'assiette, placer une portion de pâtes. Sur l'autre moitié, un pavé de bar. Mettre une bonne louche de sauce aux fruits de mer sur les pâtes, et donner à chacun son assiette.
A table, siphonner délicatement la mousse de cèpes sur les pavés de bar... J'ai bien dit délicatement...

Voilà, c'était super bon.

Mais très dangereux. Comme la mousse fond très vite, j'ai demandé à mon Nomamoi de siphonner pour moi sur mon assiette pour que je puisse prendre la photo en même temps, sinon, le temps que je pose le siphon, que je règle l'appareil photo qui n'a toujours pas compris, cet idiot, que je ne veux jamais de flash et que je suis toujours en macro, et qui met 5 secondes pour faire sa mise au point, la mousse est partie! Ya plus rien à photographier! Et mon pauvre amour n'y est pas allé assez délicatement, ma belle-mère et moi même avons été aspergées de crème hyper chaude mais heureusement pas bouillante... Les murs de la salle à manger s'en souviennent... et mon joli pull crème ne redeviendra sans doute jamais plus comme avant... Ma belle-mère avait dû se douter de quelque chose, elle portait un pull marron foncé, ni vu ni connu!

Mon seul regret : la mousse fond à une vitesse inimaginable... On n'a même pas fini de la siphonner qu'elle s'est déjà fondue dans la sauce aux fruits de mer... Il faut que je trouve un moyen de l'épaissir, je ne m'avouerai pas vaincue! Gélatine, lécithine de soja, maïzena, j'ai les moyens de tester tout ça, alors,

à bientôt pour de nouvelles aventures complètement siphonnées!

Merci Acesse de m'avoir lancé la balle! Ce 5 choses que vous ne savez pas de moi... est un questionnaire que je voyais passer de blog en blog, et ma curiosité féminine me faisait jouer les voyeuses, apprécier chaque instant d'intimité livré ainsi sur la blogosphère... tout en priant pour qu'il ne passe jamais par moi! lol! Me voilà punie de ma curiosité, je vais donner donc un peu de moi après avoir pris tant de vous...

1 - I'm a cat person. J'ai un chat, un vieux matou tout gris avec une médaille blanche et des yeux verts, trouvé aux et ramené des Etats-Unis. Il est à base de Bleu de Russie : il en a le caractère très calme mais calin uniquement à ses heures... C'est un animal pétri d'habitudes et de rituels. Superstitieux peut-être? Et très très bête. Un jour, on l'a même entendu miauler désespérément à la porte de nos voisins pour qu'ils lui ouvrent : il s'était trompé de maison! Nous sommes sortis tous les 4 sur la terrasse pour profiter du spectacle, il ne nous voyait pas, tout à son désespoir. Nous l'avons appelé, il a entendu, tourné la tête de notre côté, nous a reconnus, et là, au grand gallop, hop, par dessus la barrière, il était sauvé! On pourrait l'appeler Rantanplan...

2 - La cuisine n'est pas pour moi une passion depuis l'enfance! Ma maman, qui cuisinait très bien mais détestait la pâtisserie, me confiait toujours la réalisation des desserts. Ma spécialité de l'époque était la mousse au chocolat, une recette de ELLE, qui était et reste pour moi la meilleure jamais dégustée. Ce qui fait globalement que, quand je me suis mariée, je ne savais faire que des desserts... Je ne savais même pas réchauffer une boîte de conserve! Je ne vous raconterai pas le nombre d'heures passées au téléphone avec ma Maman, rien que pour savoir faire une soupe... Quand je me suis mariée donc, je travaillais (en dehors de la maison, précison d'importance, car je ne voudrais pas que qui que ce soit imagine ne serait-ce qu'une seconde qu'on ne fout rien quand on est mère au foyer!), et je n'avais pas le temps de cuisiner en rentrant du boulot. Alors mon Nomamoi et moi avions un seul et unique menu : salade sous plastique vinaigrette en bouteille, rôti de boeuf au four hyper saignant, voire même encore vivant, et patates en cubes surgelées sautées à la poêle! Heureusement, très vite des envies très spéciales de poissons fumés d'une durée maximale de 9 mois se sont manifestées, changeant à jamais nos menus... Car lorsque l'enfant paraît, on devient responsable de l'alimentation -entre autres- de ce petit être tout neuf qui ne dépend que de vous... Et on commence à oublier les patates en cubes, à faire le marché le dimanche, à préparer des légumes et poissons frais quitte à en congeler pour la semaine, etc... Le début de la fin, quoi! lol!

3 - Au risque d'en choquer bon nombre, j'adore le mcDo... Comme je n'y vais pas très souvent, je dirais même que j'y vais rarement, c'est un vrai plaisir que d'y déguster un "fish" et un "royal cheese", mon menu préféré. Avec quelques frites de préférence piquées dans le carton de mon Nomamoi, elles y sont bien meilleures! Le mcDo n'est pas représentatif de la bouffe américaine. J'ai eu la chance d'aller avec toute ma famille vivre là bas 2 ans et demi (mutation professionnelle pour mon Nomamoi), dans une toute petite ville universitaire du Sud des Etats-Unis, et je peux vous jurer que nous y avons extrèmement bien mangé, quelque soit le genre de resto (à condition d'éviter le mcDo, car là bas, il y a nettement mieux. Comme quoi tout est relatif!). Comme le beurre, la farine et le chocolat sont là bas très différents de ceux que nous connaissons en France, j'ai dû réapprendre entièrement à cuisiner les desserts. Et c'est là bas que j'ai choppé le virus! Je me suis passionnée pour la cusine, la découverte d'ingrédients jamais vus ni mangés et encore moins cuisinés auparavant... Cuisine Italienne, Mexicaine, Asiatique, et surtout des états du Sud des US, car on y réalise une cuisine très typée et caractéristique! De retour en France, déception : toutes ces nouvelles merveilles qui me donnaient tant de plaisir à cusiner ne se trouvaient pas à Lyon. Du coup, j'ai même essayé de faire pousser des okras dans mon jardin... Sans résultat. Heureusement pour moi, ma ville natale s'internationalise énormément depuis l'an 2000, des efforts touristiques gigantesques ont été faits, le 8 décembre en particulier se vend très bien et attire des milliers d'étrangers. La cuisine évolue aussi, pour s'adapter aux goûts de cette nouvelle clientèle, et les ingrédients "bizarres" arrivent peu à peu, pour ma plus grande joie...

4 - Je suis hyper radine, je mets des semaines, voire des années, pour me décider à m'acheter une paire de chaussures, une batterie de casseroles ou un manteau. Le siphon, ça fait bien 1 an que j'y pense... Les casseroles que j'ai achetées en même temps que le siphon (en soldes Dieu merci!) ça faisait 3 ans... Je rève d'un chalumeau pour crèmes brûlées, mais ça c'est pas encore mûr, ça attendra bien encore 2 ou 3 ans... lol! Les vêtements, il faut vraiment que je n'aie plus rien à me mettre pour envisager d'aller faire les boutiques! Ou que je perde (enfin) 10 kgs en arrêtant (enfin) le régime soit-disant équilibré donné par une diététicienne, et que mes pantalons tombent par terre... Par contre, je fais 160km aller/retour pour aller chercher ma farine pour faire mon pain, et pour aller acheter du bon chocolat Valrhona... La motivation est très différente... lol! En fait, je ne peux me décider à acheter quelque chose que quand c'est utile, voire nécessaire.  Je n'ai aucune activité qui ne produise pas quelque chose de palpable et utile. Par exemple, je fais un peu de couture ou de tricot, mais pas de point de croix, car cela ne me serait pas "utile"! Ma seule et unique activité non productive : la lecture... de livres de cuisine! lol!

5 - Piou, je coince un peu, là... Heu... Je ne vois plus rien à confier... J'adore les orchidées, mais ça vous le savez déjà... Ah si ça y est j'ai trouvé : J'ai une peur quasi hystérique de voir ma vie privée déballée sur internet! Je veux bien faire un blog et tout raconter de moi, mais à condition que personne ne sache qui je suis! Un peu compliquée, la fille, hein? Limite cas pathologique! Bref, je ne mets pas ma photo, et je m'appelle Cath tout court... lol!

Et maintenant, je dois refiler le bébé... Qui n'a pas encore participé?

Mon amie Catherine par exemple... si elle le veut bien?
Et pourquoi pas ma "marraine" Lazzuli si elle en a le temps?

C'est qu'il est de plus en plus dur de trouver des blogueuses qui n'ont pas encore participé! Le succès de ce petit questionnaire est énorme! Courage, les copines...

Voilà, hier soir ce fut l'événement : l'essai du siphon, version chaude. Rien de bien cochon, allez! Mais du bon, rien que du bon!

Regardez comme on voit bien les jolies bubulles dans la mousse... Et en plus, c'était délicieux!

J'avais prévu de servir cette mousse avec des côtelettes d'agneau et de la purée maison (pour les fifilles qui n'aiment pas du tout le céleri rave) mais avec des magrets de canard, mmmmm, je n'ose pas imaginer de peur de baver sur mon clavier...

Je n'ai pas de photo de l'assiette finale, parce que, voyez vous, après m'être avalé un bol de chantilly dans l'après-midi, je me suis contentée, l'estomac limite retourné, de goûter un petit ramequin de mousse de céleri-rave... lol!

Pour réaliser cette mousse, j'ai utilisé:
1 petit céleri rave,
environ 400ml de crème liquide
sel, poivre, muscade
un peu de beurre

J'ai commencé par préparer mon céleri-rave et le couper en petit morceaux, puis le mettre dans une casserole avec un peu de beurre, un peu d'eau et à peine de sel, et j'ai fait cuire à couvert, tout doucement, en rajoutant de l'eau quand ça séchait trop, jusqu'à ce que le céleri rave soit tendre.

En parallèle, j'ai fait bouillir 1/2 litre d'eau pour verser dans mon siphon afin de chauffer la cuve.

Ensuite, j'ai passé le céleri-rave au blender avec un peu de crème liquide. j'ai pesé mon céleri une fois cuit, j'en avait 275g, j'ai donc mis la même quantité de crème liquide. J'ai poivré, muscadé, et rectifié en sel, et remixé un coup. J'ai ensuite passé le résultat au tamis.

Comme ça avait bien refroidi, j'ai tout reversé dans une casserole et mis à chauffer. Comme ça me paraissait bien épais, j'ai rajouté de la crème liquide jusqu'à ce que ça me paraisse de la consistance espérée, plus épais qu'une pâte à crèpe mais moins qu'une pâte à gateau. Je pense que je n'ai pas dû arriver bien loin de 400ml de crème en tout.

J'ai vidé mon siphon de son eau chaude et versé à l'aide d'un entonnoir ma crème au céleri bouillante à la place. J'avais juste ce qu'il fallait de préparation pour atteindre le niveau maxi du siphon. J'ai fermé, avec le joint rouge, j'ai percuté une cartouche de gaz, j'ai secoué à mort, et j'ai laissé mon siphon à l'horizontale quelques minutes, le temps de ranger et faire la vaisselle. J'aurais dû, pendant ce temps, faire cuire les côtelettes d'agneau, mais je n'en avais vraiment pas le courage... Pas faim du tout... Ma purée de patates était déjà prète. Mon Nomamoi et fifille n°1, qui étaient au kung-fu, se feraient cuire leurs côtelettes à leur retour, au moment de passer à table.

Quand j'ai été prête à goûter, j'ai vissé une des 3 douilles au hasard, j'ai retourné l'engin, et j'ai pressé la poignée... Le suspense était à son comble...

Après un petit pschitt, ma purée est sortie bien mousseuse... Quand j'ai soulevé la douille une fois le geste fini, une légère indentation est restée marquée à la surface de la mousse. Cette surface marquait peu de bulles, j'ai eu un peu peur d'avoir récolté une bête crème au céleri rave, pas différente du tout de ce que j'avais avant de la mettre à siphonner...

Et puis j'ai prélevé la 1ere cuiller...

Et là, le miracle!

Quelle perfection, ces petites bubulles... Et sous la langue, ça faisait comme une mousse au chocolat, les bubulles frémissaient... Et c'était encore très très chaud!

Bref, je suis absolument ravie!

Je me pose quand même une question, peut-être que les maîtres en la matière sauront me répondre : quelle différence y a-t-il entre les différentes douilles?

Bref, demain sera le grand test. J'ai invité parents et beaux-parents, ils auront droit à une crème au siphon chaude... Pas de doute, ma réputation est en jeu! lol!

Voilà, je n'ai rien oublié, je suis ravie de mon dernier esssai, et prête pour celui de demain!

Avec encore tous mes remerciements à toutes mes amies blogueuses pour leurs conseils, leur patience avec moi et leur gentillesse.

Heureusement qu'il y a dans la blogosphère des blogueuses super sympas, qui n'hésitent pas à apporter leur expérience à la petite débutante que je suis...

Alors à tous ceux et celles qui m'ont aidée, un immense merci! Je vous offre mon 1er bol de chantilly (de toute façon je n'arriverai jamais à le finir toute seule! lol!)

Et il y en a deux qui ne vont plus avoir peur de venir manger chez moi samedi! lol! Quoi que... Je n'ai pas encore fait tous les tests! lol! J'ai justement besoin de cobayes!

Alors voila.
C'est clair, dans ma précipitation d'hier, j'avais vraiment fait tout ce qu'il fallait pour rater : percuter la cartouche avec la tête du siphon en haut au lieu d'en bas, utilisation immédiate au lieu d'attendre 2 heures au frigo, et surtout, le liquide utilisé (fromage blanc battu) n'avait aucun des 2 attributs qui permettent à l'émulsion de se faire : aucune gélatine, et pas assez de matière grasse.

J'ai donc réitéré mes essais aujourd'hui. Après un passage rapide à mon supermarché préféré pour y prendre de la crème liquide fraîche et des flambys, le 1er test fut le flamby.

Alors comme pour la 1ere fois, refroidissement de la cuve avec glace et eau. Puis fouettage de 2 flambys. Remplissage de la cuve au préalable vidée. Puis percutage de gaz. Puis secouage à la façon pub orangina. Puis frigo 2 heures. Résultat : quelques bubulles, oui ça frissonne un peu sous la langue, mais bon, j'espérais mieux, c'est clair, je n'ai même pas pris de photo.

Dans la foulée, je ne me laisse pas abattre, je rince mon siphon (à l'eau froide pour ne pas trop réchauffer l'atmosphère dans mon siphon thermos), je mélange sans fouetter environ 25ml de crème liquide fraîche avec un peu de sucre en poudre jusqu'à ce que le sucre soit fondu. Je verse dans le siphon à l'aide d'un entonnoir (quelle belle invention, l'entonnoir, quand même...), je ferme, je secoue à mort, et hop frigo pour 2 heures, en position allongée, et je vais imiter le siphon sur le canapé.

2 heures plus tard, je me précipite dans le frigo!

YESSSSSSSSS!!!!!!!! Ca a marché! je suis trop contente! Du coup j'ai presque versé tout le contenu dans 2 bols, un pour moi, un pour fifille n°2 qui était là, je ne suis pas sûre qu'il en reste beaucoup dans le siphon pour faire goûter à mon Nomamoi et à fifille n°1... Comme à chaque fois que mon Nomamoi est en déplacement, il découvrira le résultat de mes essais sur le blog! lol!

C'est beau quand même, non? Et c'est assez solide pour que la cuiller tienne toute seule!

Han, je suis trop contente!

Ce soir, ce sera test à chaud : purée de céleri rave.

Du coup, le billet sur les quenelles en sauce blanche attendra.

Et oui, comme vous voyez, je suis complètement dans la mouvance de la cuisine fashion... Ou, pour rester plus naturelle, j'ai craqué pour le dernier (enfin je crois, mais on n'arrête pas le progrès...) gadget à la mode, the siphon!

Cette petite chose qui promet des merveilles coûte quand même la peau des fesses, alors elle a intérêt à bien fonctionner, et souvent!

Alors aussitôt achetée, nettoyée, la chose doit être utilisée. Un truc facile pour commencer.
Après une petite recherche sur internet, voici ce que je trouve : difficile de faire plus simple (désolée, je ne peux pas citer ma source, j'ai oublié de la noter...). Ca disait, en gros de ce que j'ai retenu :
Mettre un flamby dans le siphon.
Percuter une cartouche de gaz
Servir

Difficile de faire plus simple, non?
Bon, je n'ai pas de flamby. Je m'en vais donc adapter, forcément, pourquoi commencer par un truc dont on sait qu'il marche puisque quelqu'un l'a testé, je vous le demande? lol!

Comme mon cher siphon est version thermos, je commence par remplir la cuve avec de l'eau et de la glace, histoire de la refroidir.
Je prends ensuite dans le frigo un fromage blanc, j'attrappe la bouteille de sirop d'érable,

Je mélange tout ça bien comme il faut. Le temps de faire tout ça, de courir après l'appareil photo, de changer les batteries évidemment déchargées, de courir les mettre à charger histoire d'en avoir toujours un jeu en état, de faire les photos, la cavité est froide, je vide l'eau glacée, je verse précautionneusement mon mélange. Je réussis à ne pas en mettre partout et envisage pour demain l'achat d'un entonnoir.
Je percute la cartouche de gaz, chouette pas de fuite, tout va bien, je secoue 4 fois comme indiqué dans le mode d'emploi, et, toute tremblante d'émotion, toute frétillante d'anticipation, je retourne la chose au dessus d'un bol, et je presse délicatement la manette.

Et là, le suspense retombe, l'excitation du moment aussi, comme un ballon qu'on dégonfle, ça fait pschhhhhhhhhhhhhhhhhhitt, et il tombe au fond de mon bol une micro flaque qui a exactement la même consistance que mon pré-touillage de la chose avant de la verser dans la cuve...

Déception...

Je re-secoue, j'entrepose la tête en bas (en fait je maintiens la tête en bas, parce que c'est tellement bien fait ce truc que ça ne peut pas rester tout seul la tête en bas...) quelques minutes pique plan à côté de mon évier (ben oui, on n'est jamais trop prudent, mieux vaut que l'évier ne soit pas trop loin quand on teste un truc sous pression avec des ingrédients salissants...), et je re-presse la poignée...

Ah ben à l'ouest rien de nouveau, et dans mon bol non plus... Mais où est donc passé mon dessert de midi, que je vais piquer ma crise si j'ai pas ma petite douceur du jour, nom d'une pipe en bois (version expurgée pour les besoins de cette publication bien entendu) Groumpfff Arffff Arghhhhh Ouinnnnnnnnnnnnnn!

Je remets le siphon la tête en haut, je vide tout le gaz, et j'ouvre la pense de la bête qui a avalé tout mon dessert et refuse de me le restituer. j'en aurai le coeur net. Qu'est-il advenu de mon moment tant rèvé, imaginé, fantasmé, d'une mousse de fromage blanc au sirop d'érable?

Et bien c'est très simple, tout est parfaitement réparti sur les parois intérieures de la cuve. Impossibe à faire dégouliner le long de la cuve, rien n'est récupérable.

Alors, la mort dans l'âme, les oreilles pendantes et la queue basse, je lave cette méchante chose fort contrariante, et je lèche le fond de mon bol...

Et je cours lancer un appel au secours...
Quelqu'un peut-il me dire ce que j'aurais dû faire?
Comment faire pour obtenir une mousse de fromage blanc, ou de yaourt?
Est-ce qu'il faut ajouter de la crème fleurette?
Est-ce qu'il faut ajouter de la gélatine?
Au secours, je suis trop malheureuse, et je ne veux pas m'avouer vaincue... Et surtout je n'ai pas envie de sortir sous la pluie acheter des flambys!

J'espère que les amatrices de siphon pourront m'éclairer de leurs conseils avisés...

Ajout de dernière minute

Devant le nombre de personnes intéressées par la culture des orchidées, je donne tout de suite le lien vers LE site web, parmi tous ceux qui peuplent la toile, qui m'a permis d'atteindre un compromis tout à fait vivable entre l'esclavage et le plaisir d'élever des orchidées! lol!

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Juste quelques photos vite fait bien fait pour vous présenter mes fleurs, boutons et pousses de la saison.

sur la photo ci dessus, on aperçoit au fond la dernière fleur jaune pas encore fanée de mon oncidium. Il avait commencé sa floraison à Noël...

Sur cette dernière photo, les 2 petites orchidées tout en bas sont des bébés de ma toute première orchidée, reçue en cadeau il y a maintenant 6 ans, surnommée Félix parce qu'elle avait deux beaux keikis, keikis qui sont devenus les 2 petites orchidées dont je vous parle. (Keiki est le nom hawaïen si je ne m'abuse des bébés orchidées nés sur la hampe florale là où normalement il y aurait dû y avoir des fleurs.) Félix, l'heureuse maman ou l'heureux papa, au choix, se porte bien : c'est lui/elle qui a donné la magnifique fleur blanche au coeur jaune de la 1ere photo. Une des fleurs de sa riche hampe florale...

Incroyable mais vrai! Un régal!

J'avoue que quand je suis tombée sur cette recette sur le blog de mon amie Catherine, je suis restée sceptique. Limite dégoûtée... Comment avec des ingrédients pareils (chou, haricots verts, beurre de kkhuètes entre autres) pouvait-on obtenir quelque chose de mangeable ? Et en plus, Catherine insistait en précisant même que c'était un régal! Arf...
Pour en avoir le coeur net, parce que vraiment ça m'interpelait quelque part, c't'affaire là, je me suis lancée dans des recherches plus poussées, luttant péniblement contre ma paresse neturelle avec un entrain printannier sans doute favorisé par la présence du soleil dans le ciel bleu. Je suis remontée à la source que mentionnait Catherine, et de fil en aiguille, je suis arrivée sur cette recette du forum de CTV. Et là, à la lecture des posts laissés sur ce sujet, je me suis dit que, nom d'un chat, j'allais quand même pas mourir idiote, il fallait tenter l'expérience. Avec un truc de rechange au cas où ça serait aussi poueurk que ça en avait l'air de prime abord.

J'ai essayé. Je ne suis pas morte. Ma famille non plus. Au fur et à mesure de la réalisation, j'entendais, du fond de la maison, des "Hummmm, ça sent bon" fuser à intervalles réguliers. On s'est tous régalés. Je vous assure que c'est délicieux, au point de vouloir tout de suite partager avec vous.

tentez l'expérience, ça vaut son pesant de... cacahuètes!

Soupe aux cacahuètes

pour 4:
-1 oignon en fines lamelles
-250 gr. des haricots verts (au vu du résultat, je pense qu'il faut les couper au moins en 3)
-150 gr.de chou blanc, coupé en fines lamelles
-150 gr. de jambon, coupé en dés
-4 oeufs durs coupés en petits morceaux
-2 cuil. à soupe d'huile
-2 gousses d'ail hachées
- 1 csoupe de cassonade
-5 cuil. à soupe de beurre de cacahuète
-1.5 cuil. à soupe de vinaigre de riz
-2-4 cuil. à café de sambal oelek (purée de piment rouge)
-3 cuil. à soupe de sauce soja sucrée (je n'en avais plus, j'ai mis de la claire, kikkoman)
-1 litre de bouillon de poulet (fait à partir de bouillon en poudre)
-1 cuil. à soupe de farine de mais (facultatif, c'est pour épaissir)
-150 gr de germes de soja frais.
pour la déco :
- quelques oignons verts
- un peu de coriandre ciselée

Coupez l'oignon en petites rondelles.

Faites cuire les haricots verts et le chou blanc dans l'eau salée, al dente, et rincez directement. Les voici qui cuisent ensemble dans la même casserole. Je pense que ça serait bien de couper les haricots verts plutôt que de les laisser entiers comme je l'ai fait.

Coupez le jambon en lamelles et les oeufs durs en morceaux.

Faites revenir l'oignon et l'ail avec les 2 cuil. d'huile dans une casserole.

Ajoutez le beurre de cacahuète, la cassonade, le vinaigre de riz, le sambal (2 ccafé pour moi, car j'ai fini mon pot. Au goût, je dirais que j'aurais bien pu en mettre une 3eme...) et la sauce soja foncée (de la claire chez moi), remuez continuellement (attention, ça brûle vite, donc sur feu très doux).

Puis ajoutez lentement, en remuant, le bouillon de poulet. Vous pouvez lier la soupe avec la farine de mais délayée dans un peu d'eau. J'ai trouvé personnellement que c'était assez épais, mais fifille n°2 m'a dit "doommage que ça ne soit pas un peu plus épais... Alors...

Ajoutez les haricots verts, le chou blanc et les germes de soja frais.

Finalement ajoutez les oeufs durs et les dés de jambon.

Servez dans des bols, et ajoutez la déco de rondelles d'oignon vert de de coriandre ciselée

Bon, c'est reparti comme en 40, Fifille n°2 a encore été malade toute la semaine dernière, elle est allée jusqu'à 39.9. Ca fait déjà 2 semaines d'absence du lycée depuis la rentrée de janvier. La dernière fois, c'était gastro, et là, une saloperie cochonnerie de virus de type rhino avec des essais d'infiltration vicieux vers bronchite et sinusite, oui oui, vous avez bien lu, cette sale bête (le virus, pas ma fille, non mais, à quoi pensez-vous? lol!) a vraiment tenté de circonvenir ma fille par tous les moyens! Alors on a attaqué le citrobiotic, la propolis au pollen, et mademoiselle a repris les cours relativement en forme ce matin.

Comme fifille n°2 a une tendance naturelle au manque de fer indétectable puisque -heureusement- insuffisant pour causer l'absence de couleur caractéristique de l'anémie, nous allons pour quelques temps augmenter notre consommation de viande rouge pour le plus grand désespoir de fififle n°1. Pfff, ça va encore être facile à gérer, ça! Et aussi bien entendu les légumes secs.

Parmi les légumes secs, c'est la lentille, quelle que soit sa couleur, qui recueille tous les suffrages chez nous. Alors voici pour commencer :

terrine de lentilles aux foies de volaille et sa vinaigrette

Une pure merveille à déguster tranquillement...

Pour cela, il vous faut:
pour la terrine :
environ 300g de lentilles vertes du Puy (j'en ai mis 500, je voulais qu'il m'en reste pour une purée)
1 oignon blanc ou jaune
1 feuille de laurier (2 petites chez moi)
environ 300g de foies de volaille
environ 2 grosses carottes
1l de bouillon de légumes ou volaille (fait avec du bouillon de volaille en poudre chez moi)
15g de gélatine, soit 15 demi feuilles ou 8 feuilles longues
environ 100g de beurre (c'est énorme, mais on ne le mange pas, ouf!)
sel, poivre
pour la vinaigrette :
le jus de deux citrons et on mesure le volume obtenu
1/2 de ce volume en sauce soja claire
on remesure ce volume
ce nouveau volume d'huile de cacahuète grillée ou de noisette ou de colza grillé ou de sésame ou de pistache, on peut augmenter ce volume au goût

Commencer par faire chauffer le beurre dans une poêle, à feu très doux. Le beurre doit juste fondre. Ajouter les foies soigneusement dénervés. Et attendre en remuant de temps en temps que les foies soient rosés. Ca ne doit pas bouillir, même pas frémir, pour que les foies restent mous, roses et sans le moindre gratton de grillé. Si ça frémit, mettre un diffuseur sous la poêle. Saler. Poivrer.

Pendant ce temps, mettre de l'eau à bouillir sans saler dans une grande casserole. Quand l'eau bout, ajouter les lentilles, l'oignon et le laurier, et compter 10 minutes à partir de l'ébullition.

Au bout de ces 10 minutes, saler, et compter à nouveau 10 minutes, égoutter.

Encore pendant ce temps, mettre une petite casserole d'eau à bouillir. Peler les 2 carottes, les couper en 2 si nécessaire de façon à pouvoir contrôler aisément une cuisson plus longue pour la partie plus épaisse.

tester la cuisson avec la pointe d'un couteau qui doit pouvoir s'enfoncer sans résistance. Egoutter.

Enfin, toujours en même temps, mettre la gélatine à tremper dans de l'eau très froide. Mettre à bouillir un litre de bouillon de volaille ou de légumes. Quand ça bout, ôter du feu et dissoudre la gélatine en remuant bien.

Chemiser un moule à cake avec du film plastique. Pour éviter que le film glisse, il est pratique d'huiler légèrement le moule, ça aide le film à se positionner sans coller ni glisser. Laisser un peu de fil dépasser de tous les côtés, ça servira à recouvrir la terrine.

Quand les foies de volaille sont cuits à point, les égoutter sur du papier absorbant. Ils doivent être rosés, mais ne plus rendre de sang quand on les pique.

Puis à l'aide du plat d'un large couteau de cuisine, les écraser à 5mm d'épaisseur.

Couper les carottes dans leur longueur en lamelles de 2 millimètres. Si si c'est possible!

Placer une couche de lentilles au fond du moule.
Puis une couche de carottes
De temps en temps, verser un peu de bouillon à la gélatine encore chaud.

Remettre des lentilles, puis des foies, puis des lentilles, puis des carottes, puis des lentilles, du bouillon, puis des foies, etc... jusqu'à terminer en haut du moule par des lentilles. Ajouter juste ce qu'il faut de bouillon pour que ça aille jusqu'en haut sans déborder.

vue de profil

Refermer le film par dessus, laisser refroidir un peu à température ambiante, puis réfrigérer au moins 4 heures.

Au moment de servir, faire la vinaigrette, et l'ajuster au goût.

La terrine se démoule aisément, se tranche à peine moins facilement.

Servir avec la vinaigrette.

J'avais déjà fait cette terrine de lentilles aux foies de volaille en petits verres. Dans ce cas, il faut légèrement modifier la recette : mettre beaucoup moins de bouillon dans les verres et de gélatine dans le bouillon. Les carottes doivent être tranchées encore plus fines, je les avais utlisées en bandes verticales le long des parois des petits verres, ça colle tout seul, je dirais même que ça poisse! Et les foies doivent être coupés en tout petits cubes, et mélangés aux lentilles. On ne monte pas jusqu'en haut des verres pour laisser la place de verser un peu de vinaigrette.

en fichier word

Une création de ma part. Enfin, je veux dire que je n'ai pas utilisé de recette pour faire cette tarte, j'avais dû voir ça quelque part, ça a travaillé dans mon petit cerveau de moineau, et un beau jour, ou peut-être une nuit, ça m'a pris de tenter cette expérience. Le mot "création" est donc peut-être un peu exagéré...

J'aurais peut-être mieux fait de suivre une recette... Enfin vous allez pouvoir juger par vous mêmes...

J'ai commencé par faire une pâte feuiletée maison... Ca aussi ça me travaillait depuis que j'avais vu plusieurs bloggueuses faire la leur, version pâte à tarte comme version pâte levée feuilletée. Je me suis dit : pourquoi pas moi?
Seulement, comme c'est quand même un sacré investissement en temps, pour dire de ne pas faire tant de boulot pour juste une petite tarte, je n'y suis pas allée avec le dos de la cuiller... J'en ai 1.5kg sur les bras dans le frigo, et bientôt dans le congélo... Arf...

Tatin pomme boudin

J'ai rudement travaillé pour la postérité et essuyé tous les revers que mes fidèles lecteurs/lectrices sauront ainsi éviter! lol!

Voici donc, en avant-première et spécialement pour vous, la liste de tout ce qu'il ne faut pas faire...

Désolée, la photo est floue, (ça commence bien... lol!) j'en ai fait plusieurs, elles sont toutes floues, celle-ci est la moins moche, c'est pour dire... C'est à se demander si le sort ne s'est pas acharné sur ces pauvres tartes... lol!

Commencer par beurrer un moule à tarte anti adhésif, ou, comme ce fut mon choix personnel, plusieurs moules individuels. J'avais dans le temps des petits moules tefal, pas moyen de remettre la main dessus, alors j'ai dû en racheter des neufs. Je n'ai pas trouvé ma marque favorite, je me suis rabattue sur la marque générique de mon hyper préféré, et comme j'ai eu quelques soucis avec mes tatins comme vous le verrez plus loin, je ne sais pas si je dois accuser mon inexpérience ou les moules. On va dire les moules, hein, qu'est ce que vous en pensez? lol! Ah, si seulement...

Etaler la pâte feuilletée (250g prélevés sur mon pâton de 1.5kg...) très finement et placer les petits moules à l'envers dessus. Découper des cercles à la dimension des moules + 1 cm environ pour faire le rebord. Cette affaire du 1cm de plus, je le dis après coup, après avoir vu ma pâte se rétracter à la cuisson et former un disque parfaitement feuilleté au sommet de mes tartes, dans le four... Snifff... Pendant qu'on y est, piquer les disques à la fourchette. Réserver à plat sur une plaque au frigo. On peut les faire se chevaucher, si les disques sont légèrement farinés (excès de farine ôté au pinceau) ils ne se colleront pas entre eux.

Peler 1 très grosse pomme par moule individuel. Il faut une pomme qui ne tombe pas en compote à la cuisson, donc éviter les pommes spéciales compote style canada grise. Enlever le coeur avec un "instrument spécial enlève coeur de pomme" dont je ne connais pas le nom exact. Couper les pommes en 2, et les couper en tranches de 1cm d'épaisseur, dans le sens contraire de celui qu'on prend habituellement, c'est à dire perpendiculairement à la ligne de coeur (tige <--> trognon) de la pomme. Cela permet d'obtenir des tranches d'égale épaisseur. Oui, c'est épais, 1cm, mais l'épaisseur diminue beaucoup à la cuisson, donc il faut bien ça. D'ailleurs il n'y a bien que ça que je n'ai pas râté dans cette recette. Groumpfff...

Préchauffer le four à 220°C.

Dans une ou plusieurs grandes poêles, faire fondre un peu de beurre. Ajouter un peu de sucre mais pas trop, car si les pommes caramélisent trop, non seulement elles vont prendre un goût amer, mais en plus elles resteront collées au fond du moule au démoulage. Alors j'ai très peu sucré, juste une csoupe dans chaque poêle, ça c'était bien, mais j'ai quand même trouvé le moyen qu'elles collent au démoulage... La totale, je vous dis! J'explique plus loin.

Quand le beurre et le sucre ont fondu, à feu doux, ajouter les tranches de pomme et les laisser caraméliser tout doucement.

J'avais 2 poêles qui chauffaient en même temps, et j'en ai une qui a chauffé plus vite que l'autre, me donnant ce que je croyais être le top du top de la pomme caramélisée :

C'est pour cela que j'ai photographié cette poêle plutôt que l'autre dont les pommes étaient juste dorées tendrement, moins belles à regarder. Hé oui, encore une bétise de plus à mon actif... Car c'est la tatin aux pommes à peine dorées qui s'est démoulée presque correctement, celle sur la photo floue au début de la recette... Conclusion : faire dorer à peine les tranches de pomme! Car si une belle couleur dorée est idéale pour manger tout de suite, elle l'est nettement moins quand il va y avoir une cuisson supplémentaire de 15 minutes environ à 220°C...

Disposer en rosace les pommes à peine caramélisées dans les petits moules individuels.

Comme vous le voyez, j'ai récédivé pour la photo avec mes pommes hyper caramélisées tellement photogéniques, ne voulant pas immortaliser les pommes blafardes de l'autre poêle...

Dans une autre poêle, (parce que pour courronner le tout, ça fait de la vaisselle, tout ça!) faire chauffer un peu d'huile ou de beurre ou les deux. Peler le boudin, le couper en tranches d'1/2 cm d'épaisseur et les faire dorer tranquillement. Pas de pression sur ce coup là, ouf, enfin un truc qui s'est bien passé!

Ah, ça fait plaisir à voir! Bon, je continue.

Disposer les tranches de boudin par dessus les pommes. Et là, pour en mettre plus, j'ai placé du boudin jusqu'au bord des moules... Erreur fatale! Il faut ne pas trop s'approcher du bord, et viser un peu plus près du centre... Sinon la pâte a des difficultés à rentrer dans le moule. Mais bon, quand j'ai vu que la pâte se plaçait difficilement, j'ai resserré un peu mes morceaux de boudin, et ça a permis de corriger le problème de la pâte. Heu... L'un des problèmes de la pâte!

Placer les disques de pâte bien froids sur les tartelettes. Préplacer les bords à l'intérieur des moules, et, pour les faire s'enfoncer facilement, utiliser un pinceau plat épais sec, faites plouf plouf plouf plouf sur tout le tour de chaque moule, ça rentre tout seul grâce au pinceau. Enfin, quand on a un bord à ourler... Parce que comme je n'avais pas mis le cm de pâte supplémentaire, je n'avais pas grand chose à rentrer... Ouinnnnnn...

Encore une autre bétise que j'ai faite là : mes pommes et mon boudin étaient tous deux chauds quand je les ai placés dans mes moules. Le beurre sensé empêcher de coller au fond a donc fondu et s'est mélangé avec le caramel des pommes. De plus, il n'est jamais recommandé d'utiliser de la pâte à tarte avec des trucs chauds... J'aurais donc dû laisser tout ça refroidir avant de mettre ma pâte feuilletée... Et j'aurais dû aussi placer mes tatins au frigo au moins 1/2 heure avant de les enfourner... Je le savais, ça,mais j'avais oublié... Il y a des jours où onferait mieux de rester au lit... Donc, conclusion, il faut mettre les tatins au frigo 30 minutes au moins et ne commencer à préchauffer le four que 1/4 d'heure environ avant de les cuire, non pas plus tôt.

Enfourner pour environ 15 minutes à 220°C. Bon, ça paraît simple, mais pas quand on s'appelle Lacath... Figurez vous que mon super four a un mode de cuisson spécial tarte. Yessss, utilisons donc le mode tarte qui me donne toujours de superbes tartes sans soucis. Ouais... Sauf que le mode tarte chauffe un peu plus de la sole (pour bien dorer la pâte sans qu'elle se détrempe) que du haut... Pour une tarte, c'est bien, mais pour une tatin, c'est n'importe quoi! Et c'est ainsi que j'ai encore aggravé le cas de mes pommes trop caramélisées...

Voila comment on se retrouve avec un disque feuilleté pas assez doré (et pour cause, fallait pas utiliser le mode tarte...) placé gracieusement au dessus de la garniture qu'il est sencé contenir, entourer, embrasser...

Et le démoulage, un cauchemar. Imaginez une reconstruction chirurgicale à grands coups de spatule en caoutchouc... En plus c'était trop chaud pour s'aider des doigts...

Voilà, c'est la fin de ce feuilleton catastrophe. J'espère ainsi vous éviter de faire les mêmes bétises... Que ça serve au moins à quelque chose ou à quelqu'un, quoi!

Vous allez rigoler, avec tout ça, mais c'était super bon, tout le monde veut que j'en refasse! Alors ça, je n'y manquerai pas, ça me laissera une chance de remonter dans l'estime de ma famille... lol!

Il y a quelques jours, j'avais flashé sur un superbe dessert du blog "Péché de Gourmandise", et la réalisation a eu lieu ce WE. Je l'ai commencé hier, pour qu'il puisse passer une bonne nuit au frigo afin d'être bien pris solidement pour notre dessert de midi.

Oui, je sais, c'est plus un dessert de dimanche que de samedi, mais bon, ce qui compte c'est de se régaler... Et inutile de vous dire qu'on s'est régalés, mais alors vraiment vraiment vraiment!

Vous trouverez ici la recette originale de ce superbe blog. Et je vous présente ma réalisation perso. Seule la déco a changé un peu, car j'avais un ananas très très mûr dans mon frigo, et des fruits de la passion non moins mûrs... Alors je les ai utilisés, et ils se sont très bien accordés pour confectionner un vrai festival de goût!

Bavarois à l'orange et carpaccio de kiwis au coulis d'orange, plus ananas et fruits de la passion.

Je remets la liste des ingrédients telle que trouvée dans le blog "Péché de Gourmandise", simplement pour que la lecture de la recette soit plus facile.

Les ingrédients pour 4 personnes :

Pour les bavarois :
25 cl de crème liquide entière
10 cl de jus d'orange
1 ccafé d'extrait d'orange : parce que j'aime trop l'orange...
Les zestes des oranges (ça m'a fait 1 orange et demi, et les zestes des 2 oranges complètes. Et j'ai bu le trop de jus... hé hé hé, ya pas de petits plaisirs...)
3 feuilles de gélatine (soit 6 grammes ou 6 demi-feuilles)
20 g de maïzena
2 c à s de Cointreau
80 g de sucre en poudre
3 jaunes d'oeufs
15 cl de lait

Pour l'accompagnement :
4 kiwis
des feuilles de menthe fraîche
40 cl de jus d'orange ( je crois que ça m'a pris 5 oranges, des maltaises, mais je ne suis plus très sûre, c'était peut-être 6)
50 g de sucre
et j'ai rajouté un fruit de la passion et un ananas victoria

Je continue à pendre la recette pas à pas, en indiquant simplement les quelques adaptations que j 'ai réalisées et pourquoi.

Préparer les bavarois :

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau froide.

Faire chauffer le lait.
Râper le zeste des oranges dont vous aurez pris le jus ( 10 cl ).

Et ici mon 1er changement : dans un bavarois, je n'aime pas trouver des morceaux, donc pour ne pas trouver de morceaux ou de petits grains de zeste sous la dent, et pour que ce soit fondant regressif, j'ai prélevé les zestes carrément au couteau économe, et je les ai fait infuser dans le lait bouillant.

Fouetter les jaunes d'oeufs avec le sucre jusqu'à blanchiment

et ajouter la maïzena.

Délayer ce mélange avec un peu de lait bouillant en remuant (enlever les zestes qui trempent au préalable!), verser le reste du lait et remettre dans la casserole. Faire épaissir sur feu moyen, sans arrêter de remuer, jusqu'à l'ébullition.

Transvaser la crème dans un saladier et ajouter la gélatine égouttée, le Cointreau, le jus d'orange et les zestes. Et la ccafé d'extrait d'orange. Refroidir en  remuant de temps en temps.

Fouetter la crème liquide en chantilly

et l'ajouter en deux fois au mélange, le premier tiers pour détendre l'ensemble et les 2/3 restants en mélangeant avec délicatesse.

Mettre dans des cercles de 8 cm de diamètre, posés sur un plateau recouvert de papier film, pour vous aider, par la suite, à démouler les bavarois et mettre au frais 3 h minimum. J'ai utilisé un seul cercle posé directement sur mon plat de service, pour une version "familiale de ce dessert. J'ai eu très peur, car la crème commençait à s'échapper un peu par dessous le cercle... Alors j'ai courru mettre le bavarois au frigo, et j'ai fait quelques prières!

Pour l'accompagnement :

Préparer le coulis d'orange en faisant réduire de moitié le jus d'orange avec le sucre. Dommage, je n'ai pas pensé à faire de photo.

Je me suis arrêtée là le soir, et j'ai repris le lendemain matin, pour que tout soit prêt pour le dessert de midi. Je suis allée récupérer mon bavarois au frigo, il était magnifique, il n'avais pas plus coulé qu'un petit millimètre en dehors de son cercle, et en plus d'un seul côté (si on peut parler de côté sur quelque chose de circulaire... lol!) J'étais agréablement surprise, et franchement ravie!

J'ai commencé démouler le bavarois : j'ai juste passé la lame d'un couteau tout autour du cercle et c'était fini. Démoulage impeccable! Ensuite je l'ai glacé au pinceau sur toute sa surface avec le sirop d'orange. Ca l'a rendu brillant, superbe!

Eplucher les kiwis et les couper en tranches fines. J'en ai disposé quelques rondelles sur le dessus, comme sur la recette d'origine.

J'ai également pris un fruit de la passion bien mûr dont j'ai laissé couler le jus et les petites graines sur le dessus. Au passage, je voudrais vous montrer à quoi ressemble un fruit de la passion mûr. On les voit rarement comme ça dans les grandes surfaces, et quand il y en a, la plupart des gens ne les achètent pas car ils ont l'air pourris... En fait, le fruit de la passion est mûr quand il est complètement flétri, et que quand on le secoue, on entend "floc floc" à l'intérieur... Remarque d'importance : ça mûrit très bien dans la coupe de fruits dans la cuisine...

J'ai également placé des demi lunes de kiwi tout autour du bavarois, puis décoré le tour du plat avec des morceaux d'ananas.

Ciseler les feuilles de menthe et faire des filaments de zestes d'orange. Ca, j'ai complètement oublié! Dommage, ça aurait fait une déco encore plus jolie...

Au moment du service, démouler les bavarois au centre des assiettes en chauffant le tour des cercles de métal avec un sèche-cheveux. Entourer les bavarois de tranches de kiwis, mettre du coulis d'orange, répartir la menthe ciselée et les filaments de zeste d'orange. Bon, ben ça j'avais fait sur le gateau familial, en oubliant bêtement la menthe et les zestes. Alors une fois dans l'assiette, je n'ai eu qu'à rajouter le coulis d'orange servi dans une saucière.

C'était tout bonnement sublime...

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