750 grammes
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Le blog de Lacath
17 novembre 2007

cranberry sauce ou gelée de canneberges allégée en sucre

Il y a 2 semaines j'ai trouvé par hasard des cranberries (canneberges en français) à Auchan! J'en ai pris 1kg en me demandant si ça serait suffisant, et puis je me suis dit que puisque la saison ne faisait que commencer j'en trouverais encore et jusqu'au réveillon du jour de l'an. Heu... Enfin bon, j'ai pu faire les carrés aux canneberges des Gourmandises d'Isa (à paraître ultérieurement sur ce blog) et ma cranberry sauce, et puis terminé... Plus de cranberries chez moi, mais plus non plus ni chez Auchan, ni Grand Frais, ni Carrouf... Damned! Me revoilà en manque!
Très inquiète j'ai téléphoné à Grand Frais qui m'a dit qu'ils en auraient juste avant fin novembre pour thanksgiving, donc je devrais pouvoir survivre jusque là et quand j'en trouverai enfin, en acheter 5 kg! lol! Ça se congèle très bien! ;-)

Le titre de ce billet doit vous paraître surprenant : sauce ou gelée ? C'est pas pareil! En fait seule la quantité de sucre diffère. Et comme ma cranberry sauce (vu la quantité que j'en ai fait... sniff...) ne risque pas de traîner 2 ans sur une étagère de la cave, pas la peine de mettre trop de sucre. Ma cranberry sauce servira tout aussi bien de gelée! Une gelée allégée en sucre!

Cranberry sauce / gelée de canneberge allégée en sucre

cranberry_sauce_03

Les quantités sont en volumes

1 volume de canneberges entières auparavant triées pour enlever les fruits abîmés
1/4 de ce volume en eau ou jus d'orange (jus d'orange pour moi)
1/4 de ce volume en sucre.

J'avais environ 4 tasses de cranberries, donc j'ai mis 1 tasse de jus d'orange et 1 tasse de sucre.
Plus facile tu meurs! lol!

carr_s_aux_cranberries_des_gourmandises_d_Isa_08

Réunir tous les ingrédients dans une casserole et faire bouillir à feu vif. Les baies vont commencer à éclater, on entend pouf! pip! paf! dans la casserole. A partir de là on garde une bonne ébullition sans que ça gicle de partout et on écrase les baies avec le dos d'une cuiller en bois. Ou au pilon à purée. Ou ce que vous voudrez. Toutes les baies doivent être éclatées, écrasées. La confiture va épaissir à vue d'oeil!
Quand la confiture est bien épaissie, la passer au tamis fin au dessus d'un bol ou d'un saladier selon la quantité de confiture réalisée en écrasant toujours très fort les baies pour en exprimer tous les sucs. Jeter les peaux qui sont dans le tamis. La gelée obtenue n'est pas une gelée claire, ne vous attendez pas à une gelée. Pour faire une comparaison, je dirais que si c'était de la groseille, on aurait une confiture sans peau et sans pépins et non une gelée pure et transparente.

cranberry_sauce_04

La gelée dans le bol est nettement moins épaisse que ne l'était la confiture avant d'être séparée de ses peaux, mais elle épaissit énormément en refroidissant, formant une croûte très épaisse à la surface tandis que le dessous reste plus modelable (le mot exact est visqueux, mais au sens thermodynamique des fluides -j'aime bien utiliser des grands mots sérieux, ça en jette! lol!- du terme! lol!). Il est donc important de la couvrir rapidement... ou de fermer les pots. Si elle sèche, il est toujours possible de la faire réchauffer et elle se liera toute seule.

cranberry_sauce_02

La gelée obtenue est excellente utilisée comme une gelée de groseille, donc sur une tartine, ou avec du gibier.
Et n'oublions pas les qualités protectrices des cranberries contre les infections urinaires!

La recette donnée ici est une base, après vous pouvez agrémenter à volonté : ajouter des zestes d'orange, du porto, de la cannelle, de la badiane en poudre, des fruits secs, plein de recettes sont disponibles sur internet.

J'avais 350g de cranberries, et avec ces 350g j'ai fait un bol et demi de gelée. Ce qui est peu... Mais largement suffisant pour accompagner un gibier... un certain sanglier par exemple ;o)... Recette qui sera publiée demain :

_paule_sanglier_06

Alors ne manquez pas l'épisode de demain! ;o)

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16 novembre 2007

petits gratins individuels aux poires

Voici un petit dessert très simple, réalisé en 2 temps 3 mouvements, et délicieux...

Ayant fait une pavlova pour les 17 ans de Fifille n°2, il me restait des jaunes d'oeufs dont je ne savais que faire. J'avais aussi des poires, de magnifiques doyennes du comice, les meilleures poires du monde (enfin à mon goût, mais ça n'engage que moi, et puis ça dépend aussi de ce qu'on veut en faire, les manger à la main ou les cuisiner!). Et ce jour là, le hasard a bien fait les choses... Me promenant sur mon forum préféré, le forum de Cuisine TV (CTV pour les intimes), je tombe sur cette recette postée par Tramontane... Pile poil ce qu'il me fallait! Rassurez-vous, j'ai fait cette recette il y a déjà plusieurs jours, mes jaunes d'oeufs n'ont pas attendu une semaine au frigo! En tout cas, cette recette est idéale pour utiliser des jaunes d'oeufs solitaires...

Petits gratins de poires individuels

gratins_aux_poires_04

Une recette de Tramontane sur le forum Cuisine TV, "Petits gratins de poire de Bambi"

Pour 4 personnes

2 poires coupées en dés
20 cl de crème liquide
4 jaunes d'oeufs
50 grammes de sucre
1 goutte d’extrait d’amande amère ou du miel pas trop fort en goût (Tramontane indique ici avoir mis de la fève tonka râpée, moi j'ai mis l'extrait d'amande amère)

Préchauffer le four à 180°C (mode gâteau 180°C sur mon four)
Faites tiédir la crème liquide.

Mélangez au fouet les jaunes d'oeufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse.
Versez la crème liquide en filet tout en continuant de fouetter. Rajoutez la
l'extrait d'amande ou autre.

Versez la moitié de la préparation dans un petit moule à gratin,

gratins_aux_poires_01

recouvrez de dés de poires,

gratins_aux_poires_02

versez l'autre moitié de l'appareil.

gratins_aux_poires_03

Parsemez d'amandes effilées (j'ai oublié de les mettre alors que je les avais achetées exprès!)

Faites cuire à 180°C jusqu'à ce que les gratins dorent harmonieusement (soit 20-25 minutes pour moi.)

gratins_aux_poires_06

Et voilà!

gratins_aux_poires_05

Nous les avons dégustés froids.
C'est simple, c'est délicieusement fondant, sucré et parfumé, un régal si simple...
Et il paraît que c'est encore meilleur avec les amandes effilées... Je n'ose pas imaginer! ;o)

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14 novembre 2007

poisson grillé et haricots verts à la tomate

Toujours à la recherche de légumes pour oublier la semaine passée à ingurgiter des restes de lentilles et de riz, ayant des tomates cerise et des haricots verts qui commençaient à hurler aussi depuis le fond du frigo (oui, ça hurle beaucoup chez nous... Pas que les légumes... Surtout moi... J'ai toujours rêvé d'être chanteuse, carrière pour laquelle ma salle de bain semble être la salle la plus adaptée à recevoir toute l'étendue de mon talent... Si vous regardez "Fais pas ci Fais pas ça" sur la 2, vous me reconnaîtrez, moi et ma jolie voix, en cette femme dans le générique qui hurle àààààààààà taaaaaaaaaaable! en bas des escaliers... C'est tout moi! Sauf que je n'ai pas les cheveux courts! lol!), où en étais-je dans cette phrase à rallonge? Ah oui, des trucs qui hurlent du fond du frigo plus fort que moi en bas des escaliers! Il me fallait trouver d'urgence de quoi faire taire tout le monde!

A priori, que pouvais-je faire avec des haricots verts et des tomates cerise? Des haricots verts à la tomate, un plat que je n'avais pas réalisé depuis environ 10 ans...

Au fond du congélateur se reposaient en silence (ça mérite d'être signalé) un pavé de saumon et un pavé de thon... Et hop, parfait pour équilibrer un peu notre alimentation!

poisson grillé et haricots verts à la tomate

poisson_et_haricots_verts___la_tomate_03

Pour 3 personnes

environ 400g de haricots verts
1/2 barquettes de tomates cerise
1 tranche de lard (ou un petit paquet de lardons)
1 gros oignon si possible rouge
2 csoupe huile d'olive
1 pavé de saumon
1 pavé de thon (j'en avais 2, ça a fait trop...)
Quelques rondelles de citron
Poivre de séchuan
sel, poivre (normal)

Commencer par équeuter les haricots verts (à moins que, comme moi, vous les achetiez frais mais déjà équeutés...) Faire bouillir de l'eau salée dans une grande casserole, y cuire les haricots jusqu'à ce qu'ils ne soient plus croquants mais qu'ils ne soient pas totalement cuits non plus.
Égoutter les haricots et les refroidir pour stopper la cuisson.

Couper le cas échéant le lard en lardons, l'oignon en rondelles fines
Dans une sauteuse, mettre une bonne csoupe d'huile d'olive et y faire griller les lardons, puis ajouter l'oignon et le laisser fondre, on pourrait ajouter de l'ail, ça serait encore meilleur. Ajouter les tomates cerise et tout faire revenir ensemble jusqu'à ce que les tomates commencent à éclater. Ajouter alors les haricots et mélanger juste pour les réchauffer, ôter du feu, réserver.

poisson_et_haricots_verts___la_tomate_02

Dans un poêle anti adhésive, mettre la 2ème csoupe d'huile d'olive à chauffer  feu très vif. Déposer les pavés côté peau en premier et laisser griller côté peau. Mon saumon ayant un côté peau 'ai procédé de cette façon. Par contre, mes pavés de thon n'en avaient pas, donc je les ai saisis de chaque côté très rapidement pour colorer la surface sans trop le cuire à l'intérieur. J'ai salé et poivré au poivre de séchuan. J'ai retiré les pavés de thon et les ai disposés sur assiette tandis que le saumon finissait de cuire côté peau.

poisson_et_haricots_verts___la_tomate_01

Lorsque le saumon est fini de griller côté peau, le retourner côté chair, compter jusqu'à 10 et c'est fait! On peut lui aussi le disposer sur assiette.

Normalement, la cuisson du poisson est allée assez vite pour que les haricots verts soient encore très chauds, mais sinon, réchauffer en mélangeant sans interruption. Ajouter les haricots aux assiettes.
Décorer avec des rondelles de citron (ou tout autre produit alimentaire de votre choix! )

poisson_et_haricots_verts___la_tomate_04

Le poisson, cuit de cette façon, est un régal, il est tendre, pas sec, pas filandreux, oui vraiment il faut faire attention à ne pas trop cuire le poisson si on veut qu'il reste fin et goûteux, si on ne veut pas avoir l'impression d'être de retour à la cantine de son enfance...
Les haricots verts cuisinés ainsi, ça devient un régal même pour mon Nomamoi... L'oignon sucré, la tomate acide et les lardons croquants et salés se complètent pour donner un goût très méditerranéen aux haricots plutôt fades de nature!

Ah, les légumes quand même, qu'est ce que c'est bon! Et qu'est ce que ça fait du bien!

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13 novembre 2007

soupe de carotte à la cacahuète d'après Cléa

Après avoir passé une semaine à manger des restes de riz et de lentilles, mon corps s'est mis à hurler LEGUUUUUUUUMES à toute heure de la journée, ne restreignant même pas ses folies aux horaires syndicaux, autrement dit minuit une nuit de pleine lune... Non, jour et nuit mon corps criait aux légumes! Même mon Nomamoi qui, comme beaucoup d'hommes, a une nette tendance à préférer les pâtes et les patates aux haricots verts s'est vu réclamer lui aussi un peu de fibre de cellulose pour se remettre en forme!

Revoilà donc quelques légumes au menu.
Commençons avec une recette donnée par notre célèbre Cléa il y a quelques jours sur son blog, en exemple de soupe aux légumes oubliés. La carotte est loin d'être oubliée, mais c'est vrai que l'autre composant de cette soupe, la patate douce, n'est pas un ingrédient fréquent dans la cuisine traditionnelle française. J'utilise la patate douce orange dans la soupe de courge, et pourtant je n'aurais pas eu l'idée toute seule de le faire avec une soupe de carotte! Ce qui m'a principalement attirée dans cette recette, c'est l'ingrédient "surprise" : le beurre de cacahuète!

Il y a plusieurs mois, j'avais essayé une soupe à la cacahuète absolument étonnante, bouleversifiante, et terriblement délicieuse... Allez voir la recette sans que je vous en dise plus, car si je vous listais ici les ingrédients vous n'iriez même pas y jeter un coup d'oeil... Et pourtant... Je vous promets que vous manqueriez quelque chose...

C'est pour cela que j'ai décidé de satisfaire ma faim de légumes en commençant par la soupe de Cléa plutôt que toute autre recette. Je voulais savoir si la même surprise délicieuse m'attendrait à la fin...

Et vous, qu'en pensez-vous?

La soupe à la carotte et à la cacahuète de Cléa

soupe_de_carotte___la_kkhu_te_de_Cl_a_02

recette adaptée du blog de Cléa, velouté de patate douce

Je me suis appuyée sur la recette de Cléa sans en mesurer exactement les proportions, j'ai fait un peu au pif, pour une soupe il n'y a guère de risque... Et j'ai ajouté ma touche perso, un petit pesto de cacahuètes et de persil histoire d'ajouter croquant et couleur à cette petite merveille...

Pour 4 personnes

2 patates douces oranges
5 belles carottes
1 litre d'eau et un cube de bouillon de volaille du commerce
1 briquette (20cl) crème de soja
environ 1 csoupe de beurre de cacahuète (Cléa en met 2) au goût.
1 poignée de cacahuètes grillées salées pour l'apéritif (mais on pourrait aussi torréfier à sec des cacahuètes non grillées non salées, le goût apporté serait alors légèrement fumé et non salé, ce qui peut être très intéressant aussi dans le cas de cette soupe.)
1 poignée de persil haché

Verser 1 litre d'eau dans une cocotte minute, ajouter le bouillon cube, et commencer à faire chauffer sans mettre en pression.
Peler les légumes et les couper en morceaux. Les ajouter sans la cocotte minute et fermer le couvercle. Cuire 10-15 minutes après la mise en rotation de la soupape.
Pendant de temps, hacher les cacahuètes et le persil
Une fois les 10 ou 15 minutes écoulées, ouvrir la soupape pour échapper toute la vapeur puis ouvrir la couvercle. S'il y a plus d'eau de cuisson que la hauteur des légumes, ôter un peu de cette eau et la réserver dans un bol. Cela a été mon cas, j'ai retiré un peu moins d'un demi litre d'eau...
Mixer, ajouter la crème de soja, remixer, goûter, rectifier, si c'est trop épais rajouter un peu de l'eau de cuisson réservée (ce qui a été à nouveau mon cas)
Ajouter le beurre de cacahuète petit à petit. C'est important de le faire petit à petit et de mixer à chaque fois. En effet, au bout d'1 csoupe, j'ai trouvé le goût de cacahuète nettement suffisant, en ajouter encore aurait été trop pour moi. Mais Cléa utilise de la purée de cacahuète sans doute (mais je m'avance peut-être) achetée dans un magasin bio, alors que j'ai pris du beurre de cacahuète du commerce pas bio. La différence de goût est peut-être là, comme entre l'huile de sésame bio que j'avais une fois achetée à Auchan (aucun goût) et l'huile de sésame chinoise, poussant Cléa à en mettre plus? je ne saurais le dire...

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Servir bien chaud avec le pesto de cacahuète et persil

soupe_de_carotte___la_kkhu_te_de_Cl_a_03

Le résultat est un petit bijou de velouté, de tendresse et de douceur, avec une petite dose de peps et de dynamisme apporté par la cacahuète... mais pas très bien rendu en photo : mes assiettes sont blanches... Je le précise, car si on ne le sait pas, la mauvaise qualité des photos ne permet pas de s'en rendre compte... Arf...

Pour une soirée d'hiver au coin du feu je ne vois rien de mieux que cette douce et chaude soupe de velours...
Merci Cléa, cette soupe c'est rien que du bonheur...

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12 novembre 2007

Là-haut sur la colline...

Je m'étais promis de garder ce blog réservé aux recettes de cuisine, parfois un petit billet non culinaire pour partager quelque chose de différent, mais en aucun cas faire une rubrique "restos", ou encore "sorties"...
Et puis je suis tombée dans le piège...

Hier soir nous sommes sortis au restaurant avec un couple d'amis, destination le sommet du Mont Cindre à St Cyr au Mont d'Or, un restaurant que nous adorons et qui porte bien son nom, géographiquement parlant : là-haut sur la colline. Chaque fois que nous y allons nous sommes sûrs de nous régaler... On y trouve chaque hiver leur foie gras maison exceptionnel dont vous est servie une épaisse tranche qui vous éclate les papilles et vous fait comprendre qu'on souhaite ici vous régaler et vous en faire profiter pleinement.

Au début, fidèle à mes principes, je ne voulais pas emporter mon appareil photo. Et puis je me suis dit que finalement c'était peut-être intéressant de présenter sur mon blog un restaurant à l'accueil hyper sympa, à la déco chaleureuse, originale et colorée, et surtout -je garde le meilleur pour la fin- à la cuisine simple mais goûteuse et fine à la fois et où les produits sont mis en valeur d'une façon merveilleuse... Cette cuisine me fait penser aux recettes de Michel Roth qui avaient paru sans le Thuries de cet été, de la simplicité qui offre de la puissance, du contraste et de la douceur la fois, tout ce que j'apprécie...

Chaque fois que nous sommes allés dîner là-bas, nous avons été conquis par leur cuisine...

Alors pourquoi ne pas partager cette adresse sur ce blog?

C'est finalement mon Nomamoi qui a eu l'argument final : il m'a suggéré d'ouvrir cette rubrique afin que nous sortions un peu plus au restau le soir, que nous éduquions notre palais à la cuisine actuelle, ses ingrédients, ses modes, son actualité, ses nouveautés, ses techniques, bref que nous nous ouvriions vers l'extérieur... Cet homme là me connaît et sait me convaincre... ;o) Il va bien finir par arriver à me faire quitter mes fourneaux adorés! Mais jamais trop longtemps! lol!

J'ai reçu l'aimable autorisation de "Là-haut sur la colline" de faire et publier des photos de la salle et des assiettes. C'est la 1ère fois que je me lance dans ce genre de photo où on ne peut modifier ni l'éclairage, ni les dispositions, où les assiettes seront photographiées en éclairage tamisé, et où un appareil photo très médiocre risque de ne pas faire de merveilles... Mais je vous laisse regarder... en espérant que mon inexpérience sera pardonnée...

La salle : comme on peut le voir sur les photos, mais un vrai feu brûle dans la cheminée (et surtout sur sa hotte! lol!)!

la_salle_02

la_salle_01

Le menu vous est présenté sur une ardoise géante :

menu_01

J'ai pris en entrée les raviolis maison épinards et ricotta, sauce tomate et lardons

raviolis_01

Mon Nomamoi n'a pas souhaité essayer autre chose que le merveilleux foie gras de canard mi-cuit

foie_gras_01

et notre ami a pris la fricassée de champignons, oeuf poché et huile de truffe

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tandis que son épouse a préféré se réserver pour la suite et est donc passée sur l'entrée!

Après tout cela, mon Nomamoi a dégusté des pipe rigate à la mousse de courgette truffée

penne_rigate_01

notre ami a choisi la côte de veau poêlée déglacée à la crème de foie gras

c_te_de_veau_01

et son épouse et moi même avons été carrément époustouflées par la poêlée de noix de St Jacques, crème aux petites pleurotes... et je signale au passage en accompagnement une purée de pommes de terre grossièrement écrasées, oh la la, je ne sais pas ce qu'ils avaient mis dedans, mais avec les St Jacques cuites à point et délicatement iodées, la sauce crémeuse aux pleurotes très douce, ces pommes de terre à je ne sais quoi apportaient de l'assise, de la force à ce plat, c'était merveilleux... Mais qu'ont-ils bien pu mettre dans cette purée? Etaient-ce des lardons? J'aurais dû demander... Arf...

st_jacques_01

Normalement, après un tel repas, je ne prends pas de dessert, je ne suis pas un bec sucré... Mais pour mon blog je me suis sacrifiée (si si! lol!) et j'ai goûté pour la 1ère fois de ma vie une panna cotta, aux fruits rouges... Pas mal, pas mal, ça va me décider à en faire moi-même...

panna_cotta_aux_fruits_rouges_01

Mon Nomamoi et notre ami ont une préférence très marquée pour le chocolat, l'un a pris le moelleux (froid) au chocolat,

moelleux_chocolat

et l'autre le fondant (chaud) au chocolat

fondant_chocolat_01

Quant à notre amie, elle a été bien plus raisonnable que moi : pas de dessert! ;o)

Là-haut sur la colline
81 route du Mont Cindre
69450 St Cyr au Mt d'Or
04 78 47 25 17

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11 novembre 2007

côtelettes de sanglier, sauce poivrade à ma façon et purée de légumineuses

Dimanche, lors du repas d'anniversaire de Fifille n°2, nous comptions parmi nous José, un chasseur émérite qui nous a remis un "petit" colis d'un genre très particulier bien qu'alimentaire : une part du sanglier de 80kg qu'il avait abattu la veille lors d'une sortie effectuée avec sa société de chasse. La règle dans cette association (et sans doute dans d'autres aussi) est que le sanglier est réparti en lots et que les lots sont remis au hasard à chacun des membres sans qu'aucun d'entre eux ne sache ce que son lot contient. Nous ne pouvons que remercier José de nous avoir confié son lot que nous avons ouvert lundi pour y découvrir 2 énormes côtes et une épaisse tranche d'épaule. Pour les côtes, nous sommes sûrs de notre identification, mais pour l'autre pièce, nous avions le choix entre morceau de patte avant et morceau de patte arrière... Et c'est mon Nomamoi, fier de ses quelques vieux souvenirs de cours d'anatomie qui a tranché : patte avant! Et bien patte avant ce sera! ;-) Enfin bon, précisons que les planches du livre "Anatomie comparée des mammifères domestiques" du célèbre Robert Barone ont été longuement étudiées car quand un os a été scié et qu'il manque une bonne partie de son extrémité, distinguer une tête d'humérus d'une tête de fémur devient compliqué... Enfin bon, je ne suis pas véto, moi! D'ailleurs, y a-t-il un pilote dans l'avion véto dans la salle? lol!

En fait cette distinction est importante, car on ne cuit pas une épaule de la même façon qu'un gigot, que ce soit sur un mouton, sur un cochon, ou sur un sanglier!

c_telettes_de_sanglier

Je me suis encore une fois précipitée sur le magnifique livre de Bocuse "la Cuisine du Marché" pour y chercher comment cuisiner ces 2 morceaux très différents... Parmi les quelques recettes que j'ai trouvées concernant les côtes, l'une d'entre elles ne nécessitait pas de marinade. Pensant que ce genre de gros gibier nécessitait forcément une marinade pour attendrir les chairs tout en leur permettant de vieillir en limitant les risques sanitaires, j'ai été intriguée par cette recette qui me permettait de goûter un sanglier "brut", sans modification des saveurs par la marinade. Par ailleurs nous remarquerons l'absence totale de référence à l'épaule dans le livre de Bocuse, nous procéderons donc comme pour une cuisse mais avec un temps de cuisson plus important. Pour le gigot (et par extension pour l'épaule), toutes les recettes demandaient une marinade. Cela m'a confortée dans mon choix pour les côtes, j'aurai comme cela des côtes "natures" et de l'épaule marinée.

Nous avons laissé la viande vieillir jusqu'à mercredi soir avant de nous pencher sur son sort...

J'ai donc commencé mercredi en fin d'après midi ma recette de côte, sachant que je mettrais dans la foulée à mariner mon morceau d'épaule pour 24 ou 48 heures selon les bouleversements habituels des plans de nos soirées! lol!

Côtelettes de sanglier, sauce poivrade et purée de légumineuses d'après Paul Bocuse

c_telettes_de_sanglier_09

adapté de "La cuisine du Marché" de Paul Bocuse, "côtelettes de chevreuil aux lentilles"

La purée de légumineuses se commence la veille par le trempage

Pour la purée de légumineuses, faire tremper toute une nuit une bonne poignée par pesonne de mélange de haricots secs blancs et rouges, lentilles marron et corail, pois chiches, pois cassés, fèves, bref ce qui vous passera sous la main. J'ai pris un mélange bio tout prêt. Le lendemain, égoutter, mettre à l'eau froide non salée, ajoutez une feuille de laurier et un oignon entier juste pelé, porter à ébullition, compter 10 minutes, saler, et finir la cuisson encore environ 45 minutes, goûter que ça soit bien fondant. Égoutter, jeter oignon et laurier,

c_telettes_de_sanglier_07

mixer au blender avec environ 2 csoupe de crème, ajuster à la consistance désirée à l'aide de bouillon de volaille. Goûter, rectifier l'assaisonnement. Le résultat ressemble à s'y méprendre à une purée de marrons maison! Mais il est très différent au goût. Il n'a pas vraiment de goût soyons honnête...

La sauce poivrade se commence environ 3h30 avant le repas.

adaptée du livre de Paul Bocuse, "La Cuisine du Marché"

1 carotte
2 oignons moyens
1 tige de céleri branche
une noix de beurre
1/2 litre de marinade du gibier (remplacé par 1/2 l d'un bon vin rouge)
3/4 l sauce demi-glace (remplacé par du fond de veau)
carcasses et parures du gibier (les os de mes côtes)

Commencer par finement ciseler la carotte, le céleri et les oignons

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Parer rapidement et grossièrement les côtes histoire de récupérer les os et les chairs abîmées s'il y en a.

Fondre doucement le beurre dans une grande sauteuse. Bocuse ajoute ici les légumes hachés, mais j'ai préféré mettre d'abord mes os et parures à dorer. C'est seulement une fois ceci fait que j'ai ajouté les légumes que j'ai laissé fondre jusqu'à atteindre, ainsi que Bocuse le recommande, un léger rissolage.

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Mouiller avec 1/2l de la marinade du gibier (et donc pour moi avec 1/2l de bon vin rouge puisque j'avais évidemment choisi pour mes côtes la seule recette sans marinade... Arf... Y'a bien qu'à moi que ça arrive, ce genre de chose...). Réduire des 2/3 (il ne reste donc qu'1/3 à la fin), ajouter alors 3/4 de l de sauce demi-glace (de fond de veau du commerce reconstitué pour moi) et quelques carcasses et parures (moi j'avais choisi de les faire griller au début plutôt que de les ajouter là. Je fais ce que je veux! Na! lol!)
Laisser mijoter tout doucement et à couvert 3 heures.

c_telettes_de_sanglier_06

Après 3 heures (je n'ai pu attendre que 2 heures, hélas... ) ôter les os, passer au chinois étamine et bien presser pour en extraire tous les sucs. Réserver.

Les côtes, cuisson 3 à 4 minutes maxi

je ne m'attendais d'ailleurs pas à ce que ça cuise aussi rapidement...
Il faut donc réchauffer la purée et la sauce (si nécessaire) avant de commencer la cuisson.

3 csoupe d'huile neutre
sel, poivre

Il y a 2 parties différentes dans une côtelette, tout le monde l'a remarqué sur de l'agneau ou du boeuf sinon sur du sanglier. Il y a la partie toute en longueur plus grasse, plus fibreuse qui longe l'os de la côte, et une partie bien ronde et dodue, c'est le meilleur... On retrouve ces 2 parties aussi sur le sanglier. Dans un but égalitaire tout à mon honneur, j'ai décidé de couper la viande en plusieurs morceaux, ce qui permettrait à chacun d'entre nous d'avoir un peu de la partie fibreuse et un peu de la partie "luxe" d'une part, et qui permettrait aussi d'avoir des temps de cuisson identiques entre la partie fibreuse fine et la partie "luxe" épaisse. J'ai donc coupé rapidement des noisettes de viande.

Chauffer 3 csoupe d'huile dans une poêle. Quand l'huile fume, y déposer délicatement les noisettes de sanglier. Les cuire le plus rapidement possible en ne les retournant qu'une seule fois et les tenant nettement rosées à l'intérieur. Ça va vraiment très très vite, comme un bifteck! Je suppose que si les morceaux avaient été plus gros et plus épais, le temps de cuisson aurait été un peu augmenté, mais sans dépasser 5 minutes!

Finitions

1 ccafé gelée de groseilles - facultatif
1 ccafé moutarde de Dijon - facultatif
Sauce poivrade
Purée de légumineuses

Déposer les noisettes de sanglier sur les assiettes, et les laisser reposer tranquillement le temps de faire la suite.
On prélèvera ensuite une partie de la sauce pour déglacer le plat qui aura servi à rôtir le gibier (donc notre poêle où les côtes ont cuit) et on reversera le tout dans la sauce à laquelle on ajoutera - c'est facultatif - la gelée de groseille et la moutarde. Il ne faudra alors plus faire bouillir.
Dresser la purée
Verser la sauce sur la viande, les gourmands pourront faire un volcan dans leur purée...

Et j'ai décoré le bord de l'assiette avec un peu de réduction de balsamique du commerce.

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Et là commence la partie la plus agréable, que j'attendais depuis plusieurs heures : la dégustation!

Ce n'était pas la première fois que je mangeais du sanglier mais c'était bien la première fois que c'était moi qui le cuisinais. J'ai été très agréablement surprise. Quand on mange un plat de sanglier en sauce acheté chez un traiteur, c'est souvent très sec, dur et fade... Là, la viande était très juteuse! Pas tendre, non, légèrement résistante sous la dent (mais pas du tout dure en tout cas), mais surtout elle avait un goût incroyable!
La première bouchée, je l'ai prise nature, je veux dire sans la tremper dans la sauce ni la purée, et j'ai été impressionnée par sa couleur franchement rose foncé, presque noire, par tous les jus qu'elle avait retenus à l'intérieur, et par son goût proche d'un excellent morceau de cheval!
Ensuite j'ai voulu goûter la purée seule... Heu... Bôf, j'ai regretté de ne plus avoir eu de lentilles dans mon placard et d'avoir dû me rabattre sur ce mélange bio tout prêt, ça aurait été meilleur avec de bonnes lentilles vertes cuites maison... Enfin ce n'est qu'une supposition...

Et puis j'ai voulu goûter avec la sauce...
Alors là, tout s'est révélé...

Même la purée! Avec la sauce, c'était un festival! Et la viande encore avec, oh la la que c'était bon... J'aurais dû prendre une photo de fifille n°2 concentrée sur son assiette, fourchette dans la main gauche pour piquer la viande et la tremper dans la purée, petite cuiller dans la main droite pour enfourner autant de sauce que possible... Je crois bien pouvoir en conclure qu'elle a adoré elle aussi... Mon Nomamoi qui, lui aussi, n'avait jamais mangé que du sanglier de traiteur, est resté stupéfait de découvrir que ce sanglier là n'avait rien à voir avec celui qu'il connaissait...

Il ne me reste plus qu'à remercier José pour ce cadeau inestimable qu'il nous a fait, et à souhaiter de réussir l'épaule aussi bien que les côtes...

Merci José!

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10 novembre 2007

Bigoli aux clovisses

Mon Nomamoi se rend régulièrement dans une petite ville proche de Venise pour son travail. Chaque fois il est merveilleusement accueilli par l'équipe italienne qui l'emmène dîner dans des restaurants formidables dont il ressort toujours émerveillé et avec quelques kilos en plus...

Il déguste régulièrement là-bas des énormes spaghettis appelés bigolis. Inutile de vous dire que ça fait un sacré moment que je cherche ces satanés bigolis à Lyon sans jamais les trouver... Le plus proche que j'ai rencontré au magasin italien de Villeurbanne (appelé Coffi-cash, place Wilson, métro Charpennes) ce sont les bucatinis...

Faut mettre un s au pluriel des noms des pâtes? Je doute, je doute... Enfin bon, revenons à nos bigolis...

Par hasard, au magasin/dépôt italien de Pierre-Bénite, à côté de mon Grand-Frais préféré, en allant chercher les involtinis au speck commandés à l'occasion de l'anniversaire de fifille n°2, que voyons-nous??? Des bigolis! Si si si, des bigolis! Au rayon pâtes fraîches, pas aux pâtes sèches! Mon Nomamoi qui m'accompagnait exceptionnellement ce jour là (ben oui, quoi, les courses c'est pas son truc...) est resté en arrêt devant! Et il s'est mis à rêver tout haut de bigolis aux sardines, de bigolis alle vongole (aux clovisses), au canard, et tant d'autres qu'il rêvait de me faire goûter à moi aussi...

Nous sommes donc repartis avec 400g de bigolis frais et d'une grosse boîte de clovisses au naturel (les vongole, ou clams en boîte avec leur jus)

Et le soir même, nous dégustions ces

bigolis aux clovisses

bigoli_aux_clovisses_06

adapté du livre "les pâtes dans la cuisine italienne"

Pour 4 personnes
400g de bigolis frais
1 grosse boite de clovisses au naturel (ou 2 boites normales)
2 grosses gousses d'ail hachées menu
un petit bouquet de persil finement ciselé (en réserver un peu pour la déco)
un verre de vin blanc sec (20cl)
2 csoupe d'huile d'olive
1 grand piment rouge marocain (ou un petit piment rouge thaï)

bigoli_aux_clovisses_01

Commencer par mettre l'eau salée à bouillir pour les pâtes. Quand l'eau bout, y jeter les bigolis et les cuire selon les indications du paquet (ce sont des pâtes fraîches, certes mais très épaisses, donc il faut bien 10 minutes pour les cuire, ce qui laisse largement le temps de faire la sauce aux clovisses)

Dans une grande poêle ou sauteuse, mettre à chauffer l'huile d'olive à feu moyen. Ajouter l'ail et le piment et faire sauter quelques minutes sans coloration.
Ajouter le vin blanc et le jus des clovisses et porter à ébullition.
Ajouter alors les clovisses et le persil, mélanger pour bien enrober, c'est prêt!

bigoli_aux_clovisses_02

Il ne reste plus qu'à ajouter les bigolis cuits et égouttés et mélanger... (au fait, il faut penser quand on égoutte les pâtes à toujours garder 1 verre de leur eau de cuisson, si jamais la sauce est trop sèche cela peut sauver votre plat...)

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Servir et saupoudrer d'un peu de persil haché.
Pas de parmesan sur ces pâtes là...

bigoli_aux_clovisses_05

Je crois que j'ai compris ce soir là pourquoi mon Nomamoi rêvait de bigolis... Oh la la que c'était bon... Un peu pimenté, bien relevé grâce au vin blanc et à l'ail, coloré grâce au persil, et ces bigolis qui absorbent le bouillon parfumé de la sauce... Rhâââââ, il me tarde d'essayer une autre recette avec des bigolis...

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Il est clair que ça serait encore meilleur avec des clovisses - ou des praires - fraîches, auquel cas il faudrait mettre l'huile, le vin blanc, l'ail, le persil et le piment à bouillir avant d'y faire ouvrir les coquillages bien nettoyés, puis ajouter les bigolis cuits et égouttés. Les clovisses seraient ainsi moins caoutchouteuses... Mais c'était déjà très émouvant pour mon Nomamoi de me faire partager un plat qu'il n'avait jamais goûté que là bas, sans moi...

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9 novembre 2007

tiramisu et suite du repas d'anniversaire de Fifille n°2

Dimanche dernier, nous étions 21 à table pour les 17 ans de Fifille n°2...

tabl_e_de_21

3 tables pour accueillir tout ce joli monde... Toutes les chaises de la maison réquisitionnées... Les assiettes de ma Maman pour compléter mon service insuffisant pour une telle tablée... Heureusement que nous avons le même service!

Après l'apéro constitué de divers petits feuilletés maison, d'involtinis au speck du commerce, de tapenade maison (recette de mon amie Dina), Fifille n°2 avait demandé le menu suivant :

en entrée la terrine de lentilles aux foies de volaille et sa vinaigrette à l'huile de cacahuète grillée

en plat, un carry de saucisse, rougail de tomate et riz long parfumé

fromage : brillat savarin et st marcellins de la mère Richard

dessert : une pavlova au chocolat surmontée d'une chantilly nature que nous avons choisi d'accompagner de perles de chocolat nature dont chacun pouvait se servir à volonté, car Fifille n°2 refusait que les pépites soient incorporées à la crème fouettée,
et un

tiramisu

tiramisu_suite_07

Hélas je n'ai pas de photo finale de ce somptueux dessert, avec 21 personnes à servir je n'ai pas eu le temps... Ci-dessus se trouve la photo d'une version en verre à martini individuel réalisée dimanche 11 novembre 07... Et oui, c'est un trucage! lol!

C'est une recette de Cathy, mon amie d'enfance

A préparer au moins 3 heures avant de déguster.
Ça se prépare en 20 minutes.

La recette est pour 6 à 8 personnes, j'ai triplé les proportions suivantes :
3 oeufs (3 jaunes, 3 blancs) à température ambiante
50 sucre
250g mascarpone à température ambiante
une trentaine de biscuits à la cuiller du commerce
Cacao non sucré (van houten) pour saupoudrer
un grand bol de café très très fort refroidi
Pas d'alcool, il y avait 4 petits...

Séparer les blancs des jaunes
Fouetter les jaunes avec le sucre jusqu'à ce que le mélange devienne blanc et mousseux.
Incorporer le mascarpone ramolli petit à petit jusqu'à obtenir une crème lisse
Monter les blancs en neige pas complètement ferme sinon des grumeaux blancs persisteraient dans la crème.
Incorporer très délicatement les blancs montés à la crème au mascarpone

Tremper juste le temps de les humecter les biscuits un à un dans le café et les disposer dans un grand plat. En recouvrir totalement le fond

tiramisu_01

Verser la moitié de la crème au mascarpone par dessus, étaler bien comme il faut à l'aide d'une spatule coudée ou d'une corne.
Placer une 2ème couche de biscuits trempés dans le café par dessus, puis étaler la 2ème moitié de la crème. Bien lisser la surface.

Mettre au frigo au moins 3 heures. Je l'avais fait la veille au soir...

tiramisu_02

Au moment de servir, saupoudrer de cacao non sucré à l'aide d'une passette ou d'un petit tamis pour éviter les grumeaux.

Pas de photo hélas... Et comme il n'en est pas resté le moindre petit bout, il ne me reste plus qu'à en refaire! ;-)


Je reviens aujourd'hui dimanche 11 novembre avec quelques photos d'une version individuelle de tiramisu... J'en ai refait hier pour Fifille n°2 qui allait rester seule devant la télé, le téléphone et msn tandis que nous allions au resto avec des amis! ;o) Mère indigne? Moâ? M'enfin, elle a 17 ans! lol!

En petit ramequin individuel avant saupoudrage cacaoté

tiramisu_suite_05

et pour finir, la construction en images de la version en verre à martini élégant sur son haut pied :

tiramisu_suite_04

tiramisu_suite_02

tiramisu_suite_06

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7 novembre 2007

petits feuilletés pour apéritif

Dimanche nous avons fété les 17 ans de Fifille n°2. Pour l'apéritif, j'avais préparé des tas de mini feuillletés...

C'est miraculeux ce qu'on peut faire avec de la pâte feuilletée, une base d'appareil à quiche et des moulmous à mini tartelettes...

miniquiches_01

La base de l'appareil à quiche :
3 oeufs dans un verre doseur
Compléter à 1 tasse 1/2 (375 ml) avec de la crème liquide ou du lait ou un mélange des 2 (soyons clairs, la crème c'est le meilleur!)
un peu de poivre, et du sel seulement si la garniture n'est pas très salée.

Sur la photo ci dessus, j'ai mis des lardons sautés à la poêle et un reste de trompettes de la mort sautées avec un peu d'huile d'olive. Et pas de sel dans l'appareil à quiche puisque les lardons sont très salés.

J'en ai fait aussi avec des courgettes râpées sautées avec un peu d'huile d'olive et un peu de sel jusqu'à ce que toute l'eau de végétation soit évaporée, puis une pincée de piment d'espelette. J'ai réparti ces courgettes sur les fonds de tarte, déposé 1/4 de tranche de bûche de chèvre sur chacun, puis complété avec mon appareil à quiche salé cette fois.

J'ai fait aussi des mini pizzas avec une sauce tomate à ma façon :
Pour une grande plaque de mini tartelettes, j'ai mélangé :
4 csoupe de concentré de tomates
8 csoupe de sauce tomate en tube
8 anchois hachés au couteau
1 ccafé d'huile d'olive au basilic
un peu d'origan séché.
Une fois cette sauce répartie dans les fonds de mini tartelettes, j'ai ajouté une rondelle d'olive noire sur chacune et un peu de scarmozza râpée...

Et je me suis inspirée d'une recette de mamina (souvenez-vous, ses mini tartelettes de tomate à la tomate) avec une fine couche de tapenade maison (recette de mon amie Dina) puis la farce fromage/tomates séchées de Mamina et une demi tomate cerise au sommet...

miniquiches_02

Tous ces mini feuilletés ont été faits par mes petites mains et cuits mardi et mis au congélateur. Je les ai ressortis juste au moment de les faire réchauffer sans décongélation préalable à 140°C (mode réchauffage 140 sur mon four) pendant 10 minutes, et voilà!

Je vous raconterai la suite du repas plus tard!

5 novembre 2007

purée au curry rouge et pavot de la p'tite cuisine d'Audrey

La semaine dernière, j'avais repéré cette recette sur le blog d'Audrey et je me suis empressée de la faire, il y a déjà quelques jours...

Une merveille que cette

purée de courge au curry rouge et graines de pavot d'Audrey

pur_e_au_curry_et_pavot_daudrey_01

Je vous laisse aller voir la recette directement à la source

J'ai dû adapter la version d'Audrey aux ingrédients dont je disposais dans mon frigo et au temps minimum que j'avais de disponible pour la réalisation.

Au lieu d'une butternut, c'était une belle tranche de potiron.
Au lieu de rôtir la courge j'en ai cuit les morceaux à la cocotte minute, 5 minutes à partir de la rotation de la soupape.

Ensuite j'ai sorti mes morceaux de courge cuits de la cocotte et je les ai mis directement dans le blender avec une pointe de cuiller à café de pâte de curry rouge, et j'ai mixé, puis ajouté la crème, mixé, trouvé que c'était trop liquide à mon goût (normal puisque ma courge avait cuit à la cocotte minute et non rôti à sec) et donc épaissi la purée avec des flocons de purée de pomme de terre déshydratée jusqu'à obtenir la consistance désirée. J'ai enfin rajouté de la pâte de curry rouge pour obtenir la "force" que je souhaitais.
Puis j'ai ajouté le pavot et mixé juste pour mélanger.

Et voilà!

pur_e_au_curry_et_pavot_daudrey_02

Un peu de coriandre et un petit filet de réduction de balsamique du commerce pour décorer, du poisson pané surgelé parce que je n'avais rien de mieux ni plus rapide, et quelques rondelles de citron, et voilà.

Cette purée, c'est un régal, merci Audrey pour cette excellente recette qui, si elle est déjà géniale en cuisson à la cocotte minute, doit être une pure merveille en rôtissage au four!

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