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Le blog de Lacath

12 décembre 2008

risotto à la courge et aux épinards, piment nora

Depuis que j'ai découvert l'association courge-épinard, je me régale avec! J'avais fait cette courge butternut farcie au chili et aux épinards et aussi ce curry de courge à la citronnelle, pois chiches et épinards, deux recettes dans lesquelles la douceur sucrée de la courge est transcendée par l'âpreté des épinards. Alors j'ai décidé de rassembler à nouveau ce couple dans un risotto délicieux.

Mais comme j'aime énormément les épices, j'ai voulu tenter de relever ce risotto avec un peu de piment. Et justement, quelques semaines auparavant, ma marchande d'épices au marché du vendredi m'avait donné pour essayer un petit piment nora séché, piment dont je ne connaissais que la poudre au goût délicieusement fumé. Ma marchande m'avait juste dit de le mettre comme ça dans mon risotto, et c'est ce que j'ai fait. Pas forcément la meilleure chose à faire, je vous dirai pourquoi plus loin.

Risotto de courge et épinards

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Pour 4 personnes

300g de riz à risotto (arborio ou carnaroli)
1 oignon
1 verre de vin blanc (noailly-prat pour moi, comme d'hab!)
1 kilo de courge (ou une belle butternut)
1 l bouillon de volaille (ou de légumes)
1 sachet de 500g d'épinards ou 750g d'épinards frais (les épinards frais ont ma préférence)
2 à 3 csoupe d'huile d'olive
1 piment nora + du piment nora en poudre (à défaut du piment d'Espelette sera parfait)
50g parmesan
sel, poivre QS

Voici tout d'abord le petit piment nora offert par ma marchande. Il est très noir, contrairement à la poudre que j'utilise habituellement qui est d'un rouge profond teinté de cuivre.

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J'ai appris trop tard qu'il fallait tremper le piment nora séché une heure avant de l'utiliser. Je ne sais donc pas si cette méthode de pré-trempage apporte beaucoup de goût et de piquant au plat. Si je devais refaire ce plat, je ferais tremper mon piment dans le bouillon destiné à la cuisson du riz.

Préchauffer le four à 240°C chaleur tournante
Peler, épépiner la courge et la couper en petits dés de la taille d'une bouchée. La placer dans un grand plat à rôtir avec une csoupe d'huile d'olive, bien mélanger pour que toute la courge soit enrobée en enfourner pour environ 30 minutes, mélanger de temps en temps et surveiller, la courge doit dorer mais pas brûler.

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Saler et poivrer la courge une fois sortie du four.

Pendant que la courge est au four, peler et ciseler l'oignon. Préparer le cas échéant le bouillon. Laver et équeuter les épinards, bien les égoutter.

Dans une grande sauteuse, chauffer 1 à 2 csoupe d'huile d'olive.
Y mettre les oignons à suer à feu moyen en remuant régulièrement.

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Quand l'oignon est fondu (bien tendre), ajouter le riz et mélanger pour bien enrober tous les grains, continuer à mélanger jusqu'à ce que les grains deviennent légèrement nacrés-translucides.

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Ajouter le verre de vin blanc, placer le piment nora sur le riz et commencer à incorporer le bouillon chaud louche par louche en mélangeant en permanence et attendant que le bouillon soit presque totalement absorbé pour verser la louche suivante. J'ai fait attention à ne pas crever le piment nora au cas où ce piment serait très fort : ce sont souvent les graines qui sont les plus fortes dans un piment, alors je ne voulais pas risquer que des graines s'échappent dans mon riz.

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Quand le riz est presque cuit, que tout le bouillon est utilisé, environ 20 à 25 minutes plus tard selon le riz utilisé, ajouter la courge cuite et mélanger.

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Terminer en ajoutant les épinards.

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Mélanger rapidement, couper le gaz, couvrir et patienter 5 minutes...
Râper le parmesan pendant ce temps... ;-)

Au moment de servir, ajouter la moitié du parmesan dans le plat, mélanger,

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puis répartir sur assiettes, saupoudrer du reste de parmesan et d'un peu de piment nora en poudre. J'ai décoré de quelques feuilles d'épinards crus.

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Mmmmmmmm, quel bonheur que ce plat... Complètement "comfort food", à la fois doux et puissant, riche, coloré, parfumé par le goût fumé du piment et relevé par les épinards légèrement astringeants. Une totale réussite.

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Quant au piment nora séché entier, je n'ai pas trouvé qu'il apportait le moindre goût... Mais qu'avais-je donc raté ? Du coup, je suis allée faire une petite recherche sur internet, et j'ai découvert qu'il fallait le faire tremper 1 heure avant de l'utiliser! C'est sans doute pour cela qu'il n'avait pas parfumé mon plat! Il faudra donc que je réessaie un jour avec la bonne méthode!

Mais peut-être quelqu'un le fera-t-il avant moi ?

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en 2007, nous dégustions un lieu jaune, sauce moutarde à la mangue épicée, nouilles à la coriandre et un barboton d'agneau aux topinambours

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10 décembre 2008

figuette d'Andalousie et chocolat... Le couple de cet hiver!

Il y a 3 semaines environ, j'ai découvert les petites figuettes d'Andalousie sur l'étal de ma marchande de primeurs... A côté de ces petites figuettes trônaient de magnifiques figues sèches, dates, pruneaux, abricots secs etc., tous ces merveilleux fruits secs gorgés du soleil de cet été qu'ils nous restituent dans leur chair tendre, sucrée et gonflée...

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Comme je n'avais encore jamais vu ces petites choses, ma marchande m'a gentiment fait goûter... Quel régal! Et tandis que je roulais des yeux éperdus de bonheur sur la place du marché, une autre cliente arrive et m'explique qu'elle est d'origine algérienne, et que sa grand-mère les déguste trempées dans l'huile d'olive, 1 ou 2 chaque matin, et qu'elle est centenaire!

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Bon, j'aime bien l'huile d'olive, mais de là à y tremper des figuettes de bon matin... Chacun son truc! ;-)

J'en achète tous les vendredis 2 louches, et chaque fois que je passe dans la cuisine à côté du bol où je les place, hop, je pique une petite figuette...

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Et puis un jour, par hasard trainait à côté du bol de figuettes le sac de chocolat Valrhona Nyangbo 68% qui venait de me servir à faire un gâteau. Pourquoi pas ne pas essayer ? Alors j'ai essayé...

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Et là... Une révélation! Un miracle! Je ne m'avancerai pas pour l'huile d'olive, mais pour ce qui est du chocolat, alors là, c'est extra!
Depuis, bien entendu, j'ai fait une petite recherche sur internet et découvert que vraiment je n'avais rien inventé. Bon, tant pis, on peut réver...
J'ai goûté aussi avec des figues sèches "normales", c'est délicieux, mais rien ne remplace la délicatesse de la petite figuette d'Andalousie!

En 2007, nous dégustions de délicieux foies de lapin au caramel de soja et citron vert...

9 décembre 2008

un soir de semaine chez Vatel : le gang des 3 filles attaque!

La meilleure amie de Fifille n°2 est étudiante chez Vatel, à Lyon. C'est une école de management hôtelier, et avec cette école vient bien sûr un restaurant d'application... Alors avant que l'amie de Fifille n°2 ne parte en stage saisonnier dans un hôtel à Courchevel, nous avons voulu lui faire un petit coucou lors d'une de ses semaines de "pratique" au restaurant d'application en question situé rue de Condé, à côté de Perrache.

Mon Nomamoi étant (pour changer) en déplacement professionnel à l'étranger la semaine en question, c'est donc uniquement entre filles que nous nous sommes rendues au restaurant, un calme jeudi soir. Nous savions que l'amie de Fifille n°2 serait en cuisine et non en salle et donc que nous aurions peu de chance de pouvoir lui faire une petite bise, mais nous aurions la surprise après coup de savoir sur quels plats elle aurait travaillé... Aurait-elle un 20/20 ? ;-)

Nous commençons par quelques mises en bouche très réussies :

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Je n'ose maintenant plus dire que je n'aime pas la châtaigne! Cette petite mousse de châtaigne onctueuse servie dans son petit verre m'a enthousiasmée! Je corrige donc mon habituel propos pour déclarer que "je n'aime pas la châtaigne en version sucrée!" ;-)

Ainsi rassurées par ces mises-en-bouche, nous avons pu choisir tranquillement notre menu. Fifille n°2 et moi avons choisi le menu à 27€ (désolée pour les ombres sur la photo, mais ce n'est pas facile de photographier un menu de taille imposante...)

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Tandis que Fifille n°1 préférait le menu à 33€ que voici :

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Saucisson lyonnais, mitonnée de lentilles vertes en gelée, vinaigrette d'herbes et purée d'ail pour Fifille n°2 : Nous avons partivulièrement apprécié la vinaigrette d'herbe et la purée d'ail dont, si nous n'avions pas su qu'il s'agissait d'ail, nous n'aurions jamais pu deviner la composition!

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>Terrine de foies de volaille aux noisettes, confiture d'oignon et condiments pour Fifille n°1 : La confiture d'oignon était particulièrement réussie. Non, cela ne veut pas dire que le reste n'était pas bon, attention aux interprétations hâtives! lol! La terrine était bonne, simplement pas aussi spectaculaire que la confiture d'oignon!

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Mousseline de sandre aux trompettes crème d'oseille, graines de moutarde pour moi : très belle réussite là aussi, et si j'ai été très surprise de trouver des poireaux vinaigrette en accompagnement, je dois avouer que cette version relookée de ce plat traditionnel était d'une rare perfection et amenait à la terrine très douce en goût ce qu'il fallait de peps!

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Puis escalope de thon rouge à la milanaise, tagliatelles fraîches, coulis de tomate pour Fifille n°1 : j'avais très peur que la cuisson du thon soit ratée... Les poissons, je trouve que c'est souvent le plus difficile à réussir, car c'est tellement vite trop cuit et donc sec et fibreux! Mais heureuse surprise, le thon était parfaitement grillé à l'extérieur et rouge à l'intérieur! Fifille n°1 s'est donc régalée (et Fifille n°2 et moi aussi, puisque nous nous sommes fait goûter chaque plat).

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Roulé de sabre au haddock, ragout de haricots cocos blancs, coulis de légumes au vinaigre de cidre pour Fifille n°2 :  là, dommage, cuisson du poisson totalement ratée... Arf...

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Souris d'agneau braisée 6 heures, concassée de tomates et légumes du jour pour moi : rhâââââ, cette sauce! Une merveille !

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Fifille n°1 avait ensuite pris un fromage blanc à la crème, quant à Fifille n°2 et moi, notre menu offrait fromage OU dessert, donc nous avons patienté sans difficulté, nos estomacs étant déjà plus que bien remplis!

Et là arrive non pas le charriot de desserts, mais LES charriots de desserts!

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Sans compter que d'autres desserts étaient également disponibles dans un coin de la salle, non présentés à la table sur charriot, et donc non photographiés ici car il aurait fallu que je me lève et me rende dans cette partie de la salle... Par discrètion, j'ai choisi de rester à ma place!

Voici donc comment nous avons choisi de remplir nos assiettes :

Fifille n°2 a pris une tarte aux pralines, une tarte au citron meringuée et une autre chose dont elle ne se rappelle plus ce que c'est... Damned... La tarte au citron n'était pas exceptionnelle... La tarte aux pralines était très bonne.

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Fifille n°1 une tarte au citron et une tarte aux fruits :

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et moi un bavarois fruits rouges, tout à fait délicieux

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un st Honoré (parce que je ne savais pas ce que c'était et qu'il me semblait important de le découvrir!) : Je me suis régalée ! Il y avait dans le chou une petite mousse au chocolat fort sympathique, et une belle couche de chantilly par dessus, maim...

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et une poire au sirop aux épices dont j'ai raté les photos, mais ce n'est pas bien difficile à imaginer! Une poire qui était loin d'être exceptionnelle, les épices semblant se résumer à du clou de girofle...

Le tout était accompagné par quelques délicieuses mignardises :

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Nous avons passé une excellente soirée, on a bien mangé, bien bu (du vin au verre, ce qui nous a permis de goûter plusieurs vins sans nous ruiner), bien ri, que demander de plus ? Le service était fait avec efficacité, rapidité, gentillesse, sourire, sans affectation, et surtout, on voyait de joyeuses étincelles dans les yeux des jeunes étudiant(e)s : ces gosses-là s'éclataient à exercer cet aspect de leur futur métier! Et ça, croyez-moi, ça se sent, et ça n'a pas de prix!

Quelques jours plus tard, nous avons reçu à la maison l'amie de Fifille n°2, nous avons parlé de ce repas, et exprimé à son attention tout ce que je vous ai raconté là aujourd'hui. Le sourire de l'amie a atteint son maximum quand nous lui avons parlé de la perfection de la cuisson du thon : c'est justement elle qui l'avait cuit! :-)))

Voilà donc comment nous avons dégusté un excellent repas pour pas cher et en même temps participé à la formation de la relève gastronomique de notre pays : que les anciens s'accrochent, la nouvelle génération n'est pas triste! lol!

en 2007, nous dégustions des farfalle aubergine, chèvre et basilic
et une soupe poireau-pomme de terre, la vichyssoise

7 décembre 2008

curry de courge à la citronnelle, pois chiches et épinards : un curry végétarien... ou pas!

Et oui, encore une recette végétarienne que je ne peux pas présenter à mon Nomamoi sans y ajouter de la viande... Alors hop, juste une petite cuisse de poulet grillée et tout le monde est content!

Quand j'ai fait cette recette, j'ai eu une surprise : j'ai trouvé une erreur dans le Good Food, mon magazine préféré! En effet, le titre de la recette était "pumpkin curry with chickpeas & spinach", soit "curry de courge aux pois chiches et épinards"... Et pas la moindre trace d'épinards dans la liste des ingrédients! Du coup je suis allée vérifier sur le site internet, et j'y ai trouvé la recette... sans le mot "spinach" dans le titre! lol!

J'avais déjà acheté les épinards, je n'allais pas les laisser gâcher... Et puis on ne mange jamais assez de légumes, non ? Donc je les ai utilisés quand même... pour le plus grand bonheur de tous !

Curry de courge à la citronnelle, pois chiches et épinards

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magazine Good Food octobre 08 et sur le site internet du magazine

1 csoupe huile végétale neutre (isio4 pour moi)
1 petite ccafé pâte de curry jaune Thaï (commencer par 1/2 ccafé, il sera toujours temps d'en rajouter!)
2 oignons
3 belles tiges de citronnelle
6 gousses de cardamome
1 csoupe de graines de moutarde (j'ai mélangé des jaunes et des noires)
1 kilo de courge (morceau d'un potiron ou butternut entière)
250ml bouillon de légumes (volaille pour moi, donc pas vraiment végétarien... même sans le poulet!)
1 boite de 400ml lait coco
1 boite de 400g pois chiches
2 citrons verts
1 poignée de feuilles de menthe pour servir (moitié menthe, moitié coriandre pour moi)
1 sachet de 500g d'épinards

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Préparer les ingrédients : Peler et hacher les oignons
Ôter la peau extérieure de la citronnelle (comme pour un poireau), couper la base et la jeter, couper ensuite la citronnelle en 2 (en travers donc, pour que ça fasse des tiges moins longues et donc moins encombrantes) et écraser en tapant violemment les bâtons de citronnelle du dos de la lame d'un grand couteau.
Ecraser du plat de la lame du couteau les gousses de cardamome pour permettre auw parfums de s'en écapper dans le plat, mais empêcher les petites graines noires qui sont à l'intérieur de s'étaler sur le plan de travail !
Peler et épépiner la courge, la couper en petits cubes de la taille d'une bouchée
Egoutter et rincer les pois chiches

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Dans une sauteuse, chauffer l'huile puis ajouter les oignons, la citronnelle, les graines de moutarde et la pâte de curry.

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Faire revenir tout cela à feu vif 2 ou 3 minutes, les parfums dégagés vont embaumer toute la maison!

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Ajouter les morceaux de courge, bien mélanger pour que tous les morceaux soient enrobés de cette espèce de mixture puis ajouter le bouillon et le lait de coco. Lorsque le tout arrive à ébullition, ajouter les pois chiches et laisser mijoter tout doucement sans couvrir jusqu'à ce que la courge soit cuite, ce qui prend environ 10 minutes (j'avais coupé ma courge en morceaux nettement plus gros qu'une bouchée, et il a fallu bien 20 minutes pour qu'elle cuise...)

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Lorsque la courge est cuite, couper le feu, assaisonner, goûter, rectifier.
Presser un des citrons verts dans le plat et y ajouter la moitié des herbes ciselées, mélanger

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et servir saupoudré du reste des herbes avec des quartiers du citron vert restant, et un féculent : l'idéal est un pain naan, mais du riz fait très bien l'affaire.

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Ainsi que je vous l'ai annoncé au début de ce billet, j'ai ajouté des épinards à ce plat. Je me suis contentée de les faire sauter dans une csoupe d'huile neutre dans une grande poêle anti adhésive avec un peu de sel.
L'ensemble est excellent!

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J'ai adoré le goût hyper prrésent de la citronnelle, qui va très bien avec la courge et le lait de coco. Le curry est fort juste à point. Normalement, entre la céréale (pain naan ou riz) et la légumineuse (pois chiche) il n'est nul besoin de rajouter une protéïne animale pour équilibrer ce plat. Je l'ai cependant fait (juste du poulet) pour satisfaire mon Nomamoi qui dormirait mal sans sa ration de chair fraîche quotidienne! ;-)

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J'ai été très surprise par la quantité de liquide présente dans cette recette. Si c'était à refaire, je ne mettrais pas du tout de bouillon!

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en 2007, nous dégustions un tagine de canard aux clémentines
et un curry de dinde à l'aubergine et à la pomme

5 décembre 2008

au top du goût : exceptionnel porc à la moutarde et chou rouge braisé aux poires et au gingembre

Encore une recette du magazine Good Food, oui, je sais, je ne renouvelle pas trop mes sources! Mais franchement, ça vaut le coup! Cette recette est exceptionnelle! Et je ne crains pas de le dire! De l'écrire, même! Comme je le répète à chaque fois, il est rare que je dise qu'une recette est exceptionnelle, il faut vraiment qu'elle le soit, qu'elle ait été appréciée non seulement par moi mais aussi par mon équipe personnelle de goûteurs (mon Nomamoi et Fifille n°2, parfois aussi Fifille n°1 quand elle repasse à la maison).

Et là franchement, c'est un 20/20 pour cet extraordinaire

Porc à la moutarde et chou rouge braisé aux poires et au gingembre

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magazine Good Food nov 08

Prep : 15 minutes
Cuisson : 45 minutes

500g chou rouge
2 poires mûres (j'avais 3 petites williams rouges qui commençaient à tourner de l'oeil)
un pouce de gingembre
250ml bouillon de volaille (ou légumes)
2 ccafé vinaigre balsamique (je me suis trompée j'ai mis 2 csoupe, et c'était parfait!)
50g noix (remplacé par quelques graines de courge et tournesol)
un filet de porc d'environ 500-600g (ça marcherait aussi avec de la dinde)
2 csoupe huile neutre
2 csoupe moutarde à l'ancienne (avec les graines)

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Emincer le chou rouge aussi finement que possible. Peler les poires et les couper en gros morceaux. Peler et râper le gingembre. Préparer le cas échéant le bouillon. Dégraisser au maximum le filet de porc.

Dans une sauteuse anti adhésive avec couvercle, placer le chou, les morceaux de poires, le gingembre, le bouillon et le vinaigre et porter à ébullition.

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Baisser le feu, couvrir et laisser mijoter tout doucement 40 minutes.

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Pendant de temps, ouvrir le filet de porc en deux pour en faire une plaque plate d'environ 2cm d'épaisseur. Cela signifie de le couper dans le sens de la longueur mais pas jusqu'au bout, de l'ouvrir comme un livre, d'ajuster en coupant un peu plus si nécessaire pour ne pas avoir de surépaisseur au centre. Huiler légèrement puis tartiner de moutarde à l'ancienne.

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Cuire sur une poêle grill très chaude (puis baisser un peu) environ 15 minutes en retournant une seule fois à mi cuisson. Ma poêle-grill étant trop petite, j'ai fait ça sous le grill du four... Ca marche très bien, mais il n'y a pas les belles marques du grill...

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Ajouter alors les graines dans le chou, couper le feu, mélanger, assaisonner, goûter, rectifier.
Laisser le porc reposer 2 minutes sous couvert de papier alu et servir avec une écrasée de pommes de terre.
J'ai choisi de décorer de quelques graines germées, juste pour la couleur et les vitamines! Et j'ai salé le porc une fois coupé et placé dans les assiettes avec un peu de fleur de sel.

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Alors là, foncez, c'est une merveille!

Et si vous ne mangez pas de porc, pensez à lui substituer un filet de dinde... ;-)

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en 2007, nous dégustions des sablés fin à la mangue, créme fouettée aux fruits de la passion

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4 décembre 2008

gratin de poireaux aux haricots blancs et au chorizo

Voici une formidable recette de saison. Elle rassemble des goûts et des consistances pour un résultat parfait. Et si l'association haricot sec/chorizo (que j'employais toujours avec du poisson) n'est plus à vanter, elle est ici exploitée d'une façon nouvelle pour moi. Le résultat est à la fois tendre, croquant, doux et piquant, et c'est un parfait plat unique d'hiver qui rassemble comme j'aime tant légumes, féculents et protéines.

Essayez ce gratin, vous ne serez pas déçu(e)!

gratin de poireaux aux haricots blancs et au chorizo

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adapté du Good Food de novembre 08

1 csoupe huile olive
75g chorizo (j'ai mis la moitié d'un chorizo piquant)
4 gros blancs de poireaux
3 gousses d'ail
100ml de sherry Fino (remplacé comme d'hab chez moi par du Noailly-Prat!)
2 boîtes de 400g de cocos blancs
500ml bouillon de légumes (volaille pour moi)
85g pain sec (je n'ai pas pesé, j'ai mis 1 petite poignée de chapelure et 3 de flocons d'avoine)

Préparer les ingrédients :
Egoutter les boites de haricots blancs
Couper le chorizo en petits dés
Couper les blancs de poireau en rondelles fines
Peler et ciseler l'ail finement
Préparer - le cas échéant - le bouillon

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Préchauffer le four à 200°C/180°C chaleur tournante/gaz 6
Chauffer l'huile dans une sauteuse et faire revenir les dés de chorizo à feu vif. Le chorizo doit devenir croustillant et légèrement doré.

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Lorsque le chorizo est grilloté à point, le retirer à l'aide d'une cuiller-passoire ou d'une écumoire et le réserver dans un petit bol, mais laisser l'huile rendue dans la sauteuse. En fait, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop d'huile dans ma sauteuse, donc j'en ai vidé une grande partie dans un autre petit bol (au cas où il m'en faudrait plus que prévu, et j'ai bien fait car j'ai eu à en remettre pas mal finalement... mais pas tout!)

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Dans la sauteuse, ajouter les poireaux et la moitié de l'ail, mélanger et laisser cuire à feu moyen en mélangeant régulièrement pour pas que ça brûle. Et bien que ma sauteuse n'attache pas spécialement, j'ai quand même dû rajouter un peu d'huile au chorizo réservée...

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Quand les poireaux sont tendres, ajouter le vin blanc, les haricots blancs et le bouillon. Laisser mijoter à feu moyen et à découvert environ 5 minutes

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Assaisonner, goûter, rectifier.
Pendant ce temps, passer dans un mixeur à couteau le pain sec et le reste d'ail (pour moi, ce sont la chapelure et les flocons d'avoine que j'ai mélangés juste d'un petit coup de pulse sur ma petite moulinette électrique.)

La recette dit ensuite de verser le contenu de la sauteuse dans un plat à gratin. Mais chez moi il y avait tellement de bouillon que je ne voyais pas comment j'allais pouvoir obtenir un gratin à partir de cette soupe! J'ai donc décidé d'égoutter ma préparation dans une passoire au dessus d'un saladier de façon à bien conserver mon bouillon et pouvoir en mettre dans mon plat juste la quatité que j'estimais nécessaire.

Donc j'ai mis le mélange sans le bouillon dans le plat à gratin, puis réparti dessus les dés de chorizo et ajouté un fond de mon bouillon réservé.

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Ensuite j'ai saupoudré de ma chapelure améliorée

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Enfourner 10 minutes environ (il m'en a fallu un peu plus : 20 minutes environ), le gratin doit être bien doré!

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Miam, c'est super bon!

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Et j'ai trouvé que c'était très sympa de mélanger des flocons d'avoine à la chapelure, car non seulement c'est très "santé", mais en plus ça apporte une qualité spécifique à la chapelure, un petit quelque chose à la fois craquant et fondant, et pour les yeux, cela renforce le côté "campagne" de ce gratin.

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Bon appétit!

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en 2006, nous servions un risotto à l'encre de seiche et à la seiche
et en 2007, le merveilleux chocorange de Cuisineplurielle

2 décembre 2008

gâteau agrumes raisin huile d'olive

Voici un gâteau très simple et aux accents méditerranéens, puisqu'il contient de l'huile d'olive et des zestes d'agrumes, mais aussi totalement de saison avec ses raisins frais.

C'est aussi un gâteau très moelleux et très parfumé...

Si je me suis décidée pour ce gâteau, c'est en raison de l'utilisation de l'huile d'olive qui vient remplacer une grande partie du beurre que l'on imaginerait composer cette recette. C'est aussi pour la participation de 2 sucres que j'adore, le muscovado et le demerara. Mais si vous n'en avez pas, un sucre roux d'excellente qualité ira parfaitement! Et peut-être de la vergeoise brune pour remplacer le muscovado...
Dois-je ajouter que j'avais une bouteille de muscat de Beaumes de Venise à terminer et qui ne me tentait plus du tout pour l'apéro : pour moi, ce petit vin très sucré est génial en été quand fraîcheur de la soirée naissante permet enfin de sortir sur la terrasse... Mais en octobre (date de sa réalisation...) ce n'est plus vraiment le cas... D'où ce délicieux gâteau...

Gâteau agrumes raisin huile d'olive

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magazine Good Food octobre 08

Comme vous le voyez, j'aime toujours autant ce magazine Good Food... ;-)

225ml vin de dessert (conseil : un muscat de beaumes)
200g sucre muscovado
100g beurre pommade (sorti 1 à 2 h à l'avance)
3 oeufs
zeste d'1 orange
zeste d'1 citron
175ml huile olive et un peu plus pour huiler le moule
225g farine et un peu plus pour fariner le moule
1 ccafé levure chimique
j'ajoute toujours 1 pincée de sel
175g grapes de raisin (je n'ai pas pesé, j'ai mis de quoi recouvrir tout le gâteau)
4 à 5 csoupe sucre demerara

Sortir le beurre et les oeufs à l'avance.

Verser le vin dans une petite casserole. Porter à ébullition, puis baisser le feu et laisser mijoter environ 5 à 10 minutes, il ne doit rester que 85ml. Laisser refroidir

Préchauffer le four à 180°C/160°C chaleur tournante/gaz4

Huiler à l'huile d'olive un moule à charnière de 23cm, ajouter 1 csoupe de farine et faire tourner pour bien enrober toute la surface du fond comme des côtés du moule. Jeter l'excédent.

Tamiser ensemble la farine et la levure (j'ajoute toujours 1 pincée de sel)
Rassembler dans la casserole le vin réduit et l'huile

Dans un grand saladier et à l'aide d'une cuiller en bois, ou dans le bol de votre kitchenaid équipé de la feuille, crémer le beurre pommade et le sucre muscovado. Ajouter les oeuf un à un en attendant que l'oeuf soit totalement incorporé avant d'ajouter le suivant. Incorporer les zestes d'agrumes.

Ajouter ensuite en 3 fois le mélange farine/levure/sel, en alternant avec le mélange vin/huile qui lui sera incorporé en 2 fois, on commence et on termine toujours par la farine.

Verser la pâte dans le moule préparé, lisser la surface.

g_teau_citron_raisin_huile_olive_01

Laver les raisins, les couper en 2 et ôter les pépins. Recouvrir la pâte des moitiés de raisins. Saupoudrer de sucre demerara.

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Enfourner pour 35 à 40 minutes, tester la cuisson à l'aide de la lame d'un couteau.
Peut se manger tiède ou froid.

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J'avais fait ce gâteau pour porter en dessert chez Cathy, mon amie d'enfance, qui nous avait invités autour d'une excellente raclette au cours de laquelle j'avais découvert qu'on pouvait mettre autre chose que du fromage à raclette...
Cathy nous avait préparé des oeufs à la neige avec de la crème anglaise pour le dessert, et mon gâteau est un peu arrivé comme le cheveu sur la soupe : un gâteau, ça glisse moins bien que les oeufs à la neige, surtout après une raclette! Mais tout le monde a été très gentil, très poli, et a déclaré à l'unanimité moins 1 voix (la mienne) ce gâteau excellent!

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Pourquoi je ne l'ai pas trouvé excellent ? Parce qu'après la raclette dont je m'étais gavée avec bonheur (c'était ma journée "j'oublie le cholestérol" du mois!) je ne pouvais plus rien apprécier! Nous avons partagé le reste du gâteau à la fin de la soirée lorsque nous nous sommes séparés, et j'ai donc eu l'occasion de le regoûter le lendemain : rien à voir avec la veille au soir! Cela venait donc bien de moi et de ma saturation stomacale! Oui, ce gâteau est bon. Pas spectaculaire, mais pour un dimanche en famille et pour clôturer un repas pas trop lourd il est parfait!

30 novembre 2008

Elue recette de la semaine! Alors à mon tour de choisir!

Si habituellement je refuse de donner suite aux tags aussi tentants soient-ils, il m'était difficile de refuser celui-là, car il est exclusivement culinaire (pas de confidences sur l'oreiller bloguesque) et me donnait l'occasion de remercier quelques personnes pour les très belles recettes qu'elles m'ont offertes durant cette semaine. Sans oublier bien sûr de remercier Coralie du blog "Dans mon assiette" qui a sélectionné mes verrines de crème d'artichaut, shiitake grillés et St Jacques poêlées.

Merci Coralie non seulement d'avoir élu mes verrines, mais surtout pour m'avoir forcée à prendre le temps d'aller regarder tous les billets parus sur blog-appétit entre le 22 et le 28 novembre inclus. Beaucoup de temps, certes, mais tellement de plaisir, tellement de découvertes, tellement d'idées qui explosent sur ce blog-appétit! Choisir quelques recettes s'est avéré très difficile (je m'y attendais...).

Ce sont toutes des recettes que j'ai une folle envie de réaliser à mon tour, publiées sur des blogs que je considère de grande qualité et dont le ton et le look me plaisent.

Bien sûr il y a beaucoup de blogs qui rentrent dans cette catégorie, dont je réalise souvent des recettes, qui font partie de mes "aspirations et inspirations", mais le règlement impose non seulement de se restreindre à un site de référence, le fameux blog-appétit, mais aussi à une zone temporelle bien précise, la semaine!

J'ai donc passé un long moment passionnant à revoir vos superbes recettes, mais aussi un douloureux moment à cocher puis rayer, ajouter puis supprimer, pour aboutir finalement à ce que la règle du tag impose, c'est à dire 2 entrées, 2 plats et 2 desserts.

Pendant que nous sommes dans le réglement, profitons-en pour le rappeler :

Le but du tag est de choisir 2 entrées, 2 plats et 2 desserts parmi les recettes de la semaine sur blog-appétit

Règle du tag :
1. mettre le logo
2. mettre le lien de la personne qui vous a tagué
3. mettre le réglement du jeu
4. mettre le titre de la recette choisie et le lien vers le blog
5. avertir les personnes sur leur blog " tu es tagué(e), j'ai sélectionné ta recette"

Logo, c'est fait!
Lien de la personne qui m'a taguée, je le redonne, il s'agit de Coralie du blog "Dans mon asiette"
Règlement du jeu, il est juste au dessus,
Reste la liste des recettes choisies, et bien sûr à moi de prévenir ces personnes!

Alors à l'attaque!

Mes 2 entrées de la semaine :

Coquilles St Jacques, mangue et parmesan de Véro, "La popote de Véro"

Cappucino de potiron au stilton, tuile de bacon du blog "Zizoucuisine" ou "un prof en cuisine" (les 2 noms apparaissent sur le blog)

Mes 2 plats de la semaine :

Risotto au chou romanesco et aux amandes du blog "Les Petits Pois" ou "Chezpetitspois"

Gratin poireaux/harengs fumés de Clipoye du blog "Passe moi ta recette"

Mes 2 desserts de la semaine :

entremet mangue-passion, tuile exotique du blog "Préparé maison" ou "Cuisinezmaison"

entremet pomme-poire mousse au caramel au beurre salé du blog "Les gourmandises d'Elise"

Et voilà! Je me suis acquittée de cette difficile mais ô combien agréable tâche, et il ne me reste plus qu'à aller me reposer un peu (en regardant Matrix d'un oeil et grignotant quelques petites boules creuses au chocolat fourrées au caramel passion... point trop n'en faut... ;-) histoire de cocooner un max en ce dimanche venteux et froid...)

28 novembre 2008

bouillabaisse de volaille et rouille

Voici la deuxième recette de mon cousin, recette annoncée dans le billet du carré de porc au achar et gratin de macaroni. Ce plat est un régal, d'une simplicité de préparation et de goût absolument étonnantes... Un plat qu'on ne risque pas d'oublier. Un plat qui peut-être réalisé en grosse quantité pour une grande réunion de famille par exemple. Un plat doucement, délicatement épicé que la mayonnaise au safran, à l'huile d'olive et à l'ail (une rouille) vient relever, raviver, transcender.

Pardonnez-moi pour les photos, je ne suis pas arrivée à en tirer de correctes de l'assiette complète... Y'a des jours avec, et y'a des jours sans... C'était un jour sans... Et pas que pour les photos, je vous raconterai au fur et à mesure du déroulement de la recette...

En plus, c'était pas le jour pour me planter : mes beaux-parents venaient déjeuner à la maison, ma réputation était en jeu! ;-) Heureusement, ils sont gentils, polis, itou itou... ;-)

Enfin bon... C'est la vie! lol!

Ne vous laissez pas impressionner par la liste des ingrédients, ni par le nombre de casseroles, ni par les durées, ça serait dommage. Il suffit de s'organiser, et éventuellement de faire le bouillon et d'aller en cuisosn jusqu'au moment où on devrait placer les morceaux de poulet sur les légumes. Là, on s'arrête, et on remise tout au frigo jusqu'au lendemain où ne restent à faire que la cuisson du poulet, celle des patates, et la rouille. Parfait pour un déjeuner dominical en famille car les proportions sont facilement multipliables.

Bouillabaisse de volaille

bouillabaisse_de_volaille_02

Une recette de mon cousin Philou (merci Philou!)

Pour 4

1 poulet complet avec pattes, ailerons, cou etc... si vous faîtes votre bouillon vous-même (fortement recommandé!), sinon, 4 morceaux de poulet de votre choix ET du bouillon de volaille déshydraté, de quoi en faire environ 2 litres.

Toujours si vous faîtes le bouillon :
1 oignon, 1 poireau, 1 carotte, 1 ou 2 branches de céleri, queues de persil, 1 feuille de laurier, 1 brindille de thym (je n'avais pas tout cela, j'ai mis ce que j'avais)

Pour la bouillabaisse
2 gros oignons
1 gousse d'ail
2 ccafé (1+1) concentré tomate
2 bulbes de fenouil pas trop gros qu'on coupera en 2, ou 1 gros qu'on coupera en 4.
2 tomates fraîches
zeste d'1/2 orange
3 étoiles de badiane (anis étoilé)
1 petite pincée de pistils de safran (ou 1/2 dosette de safran en poudre)
grosses pommes de terre à chair ferme (rose, charlotte, BF, etc...)
QS huile olive, sel, poivre, cayenne
1 csoupe pastis

Pour la rouille
4 ou 5 gousses d'ail
2 jaunes d'oeuf,
1 grosse ccafé moutarde de Dijon
1/2 litre huile olive (perso je n'ai jamis pu dépasser 1/4 litre)
1 petite pincée de pistils de safran (ou sinon, 1/2 capsule de poudre de safran)

Si vous le faites vous-même, commencez par le bouillon.
Préparer les légumes pour le bouillon et réunir les ingrédients dans une grande casserole, couvrir d'eau froide et porter à ébullition.

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Quand ça bout, baisser le feu pour obtenir un léger frémissement, écumer le cas échéant, et laisser cuire 20 minutes minimum.

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Si vous avez un fenouil mignon, jeune, frais, tendre, tout va bien. Mais parfois on tombe sur des gros bulbes fibreux, un peu talés, et on sent que ça va être un peu dur sous la dent... Dans ce cas là, préparer votre fenouil, le couper en 2 et le mettre lui aussi dans le bouillon... Ca va l'attendrir et parfumer le bouillon, mmmmm...

Si vous ne faites pas le bouillon vous-même, le préparer à partir d'un cube ou autre selon les instructions du paquet. Il en faut environ 1litre et demi, mieux vaut en faire 2 litres et être tranquille. S'il y en a de trop, ne pas le jeter mais le conserver au frigo, si ça se trouve vous avez justement des coquillettes ou une soupe de légumes au menu du lendemain... ;-)
Quant au fenouil, faites le bouillir à part dans une petite casserole de bouillon de volaille préparé, si c'est un coriace bien sûr, sinon pas la peine de chercher à l'attendrir par cette précuisson.

Pendant ce temps, peler les oignons et les couper en lamelles fines.
Dans une casserole à fond épais, mettre un peu d'huile d'olive, ajouter les oignons et laisser cuire à feu tout doux en remuant de temps en temps.

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Le but est de fondre doucement les oignons jusqu'à ce qu'ils colorent, mais sans brûler. Cette opération est très très longue, il faut 20 minutes environ rien que pour obtenir le résultat souhaité!
Profiter de ce temps pour peler l'ail et le hacher, et préparer le reste des ingrédients. Peler, épépiner les tomates et couper la chair en petits dés.

Quand les oignons sont presque comme on veut, ajouter l'ail haché, mélanger (attention, ça ne doit pas brûler, or l'ail brûle très facilement, alors méfiance... et surtout : surveillance!). Quand l'ail devient translucide, ajouter 1 ccafé concentré de tomate, mélanger puis couper le feu, ça va "assécher" le plat.

Pendant ce temps, prendre une 3ème casserole, la casserole définitive, de grande taille puisqu'elle rassemblera toute la bouillabaisse. Déposer les fenouils coupés en 2 (crus ou pré-cuits selon le cas), ajouter les dés de tomate, 1 ccafé de concentré de tomates, le zeste d'orange, la badiane, le cayenne, ajouter environ 3 csoupe de bouillon de volaille, cette quantité est approximative, il faut juste s'assurer qu'il y a un fond de bouillon. Mettre à chauffer à feu doux, assaisonner, mélanger, ajouter enfin 1 pincée de safran en pistils. Goûter, rectifier.

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Ajouter les oignons fondus dans la casserole de fenouil, mélanger.
Déposer les morceaux de poulet par dessus, couvrir de bouillon de volaille, porter à ébullition, baisser le feu, couvrir et laisser mijoter environ 20 minutes.
Ôter le poulet, le réserver, le remplacer par les pommes de terre pelées et laisser à nouveau frémir à couvert jusqu'à ce que les patates soient cuites. Remettre alors le poulet juste pour le réchauffer, c'est prêt.

bouillabaisse_de_volaille_04

Ajouter alors 1 csoupe de pastis, mélanger. (Je l'ai oubliée le jour de la venue de mes beaux-parents. C'était très bon quand même!)
Servir dans des assiettes à soupe avec beaucoup de bouillon, des croûtons et une bonne rouille.

La rouille... Parlons-en de la rouille...

Imaginons en théorie qu'on fait une mayo, sauf qu'on la fait à l'huile d'olive au lieu d'une huile neutre, et qu'on lui ajoute de l'ail écrasé. Bon, rien de plus simple... "Je n'ai jamais raté une mayo de ma vie, pas de raison que ça se passe mal..." pense la Cath qui ne doute de rien et qui fonce bille en tête... Une Cath souriante (ça va pas durer) encore en pyjama mais qui a -croit-elle, la pauve innocente- encore une bonne heure devant elle pour se pomponner avant l'arrivée des beaux-parents, qui met à infuser quelques pistils de safran dans un verre avec un tout petit fond de bouillon de la bouillabaisse, sort son mortier et son pilon pour piler son ail pelé avec un peu de gros sel pour mieux le broyer, ajoute ses jaunes d'oeufs, sa moutarde, commence à incorporer l'huile, super, ooooooooooh la belle mayonnaise, mmmmmm, et, avant de rajouter le bouillon au safran, remarque quand même que ce petits morceaux d'ail qui flottent sont quand même un peu gros à son goût... Alors la Cath, toujours souriante, qui a l'habitude des ganaches ratées qu'on récupère au mixeur à soupe, des mayos qu'on fait aussi au mixeur à soupe (ou au blender, ou à la cuiller, ou au pilon/mortier, ou au fouet manuel, ou au fouet du kitchenaid, car la Cath est la reine de la mayo, jamais raté une mayo,  quelle que soit la méthode, que je vous dis!), bref la Cath décide de passer un coup de mixette dans le mortier histoire de réduire en bouillie ces vilains morceaux d'ail... Et là... Arghhhhhhhhhh! La mayo se liquéfie! Non, elle ne tourne pas, elle ne déphase pas, l'huile ne se sépare pas du "solide", non non, elle devient seulement aussi liquide qu'une crème anglaise!

On jette, on recommence après avoir non seulement bien nettoyé le mortier itou itou, (et au passage renversé le verre avec le safran qui infusait, plus de safran en pistils, je suis donc passée au safran poudre, et j'ai nettoyé les quelques millilitres de flotte orange qui s'étaient tous rués sur le papier de ma recette pour se l'approprier comme un animal marque son territoire...) mais surtout passé l'ail au presse-purée. Et là, ô surprise, la mayo n'a jamais pris... J'en suis à 1/2 litre d'huile et toujours pas de mayo... et l'ail est toujours dans le presse-ail.

On jette. Là, mon Nomamoi constate mon horreur, ma stupéfaction, ma honte et mes tremblements, et me rappelle que Philou nous l'avait faite au blender. OK, allons-y pour le blender. Yesssssss, ça marche, je mets l'ail, waow, la belle mayo... Et là, tout d'un coup, sans que je sache ce que j'ai fait de mal, pfiou, plus de mayo, de la flotte... Je n'y comprends plus rien! J'insiste, je mixe encore, toujours, encore plus fort, toujours plus fort, je soulève le couvercle, et plouf, une Cath crépie de mixture huileuse... et toujours en pyjama, mais ça, ça valait mieux plutôt que de crépir les beaux habits du dimanche...

Bref, j'en suis à 3/4 de litre d'huile d'olive, toujours pas de mayo, il ne me reste plus qu'1/4 de litre d'huile et du safran en poudre, cette fois je n'ai plus le droit à l'erreur... J'essuie mes lunettes pour tenter de voir à travers la couche d'huile qui les recouvre, mon Nomamoi nettoie, moi je repèle de l'ail, et je recommence encore, juste jaune d'oeuf, moutarde dans un petit saladier, et je commence à monter au fouet, la méthode INRATABLE! Enfin que je croyais inratable... Là encore elle n'a jamais pris... Mais cette fois j'avais fini ma bouteille d'huile, je n'en avais pas en réserve, un dimanche à midi passé pas la peine d'aller courir au petit casino du village il serait fermé, et les beaux-parents qui arrivent et contemplent leur belle-fille en pyjama, lunettes et cheveux largement décorés, la totale!

Plus jamais je ne pourrai dire que ne ne rate jamais une mayo...

Plus jamais je ne dirai que je suis la reine de la mayo... Ou alors de façon très amère et sarcastique...

J'ai été vaincue... par une rouille... snifff...

On a mangé notre bouillabaisse avec de la mayo liquide... C'était bon, mais pas facile de déposer un peu de rouille sur un crouton...

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Ne cherchez donc pas la rouille au bord de l'assiette...

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27 novembre 2008

délicieuses lasagnes à la courge à la sauge et à la ricotta

Ce gratin est délicieux et nous l'avons tous adoré. Aurélie, je crois que tu attendais cette recette depuis un certain temps, je suis désolée de t'avoir fait tant attendre, et j'espère que ce plat te plaira!

La courge, c'est vraiment un des légumes (fruit?) que je préfère, et en version salée. Je n'ai pas compté le nombre de recettes de courge qui sont disponibles sur mon blog, mais je pense sincèrement que c'est le légume pour lequel j'ai le plus d'entrées. Et le plus d'affinité. En sucré, pour moi c'est plus dur. Au pays des pumpkin pies, les US bien sûr, j'ai eu l'occasion d'en manger de toutes sortes, et vraiment aucune ne m'a enthousiasmée... Mais chez mon amie Paula j'ai dégusté un gâteau à la courge, l'équivalent du gâteau à la carotte en quelque sorte, et j'ai adoré! Alors il faut que je le fasse à la maison, et si je le réussis aussi bien que Paula, je publierai!

Bon, je vous ai bien fait baver avec mon gâteau à la courge dont je ne parlerai absolument pas dans ce billet? lol! Allez, on revient à ces lasagnes à la courge. La sauge y est un ingrédient d'importance qui s'associe très bien au potiron, que ce soit pour le goût ou pour la couleur.

Dans cette recette, il faut de la ricotta, mais si vous n'en avez pas, remplacez-la par la même quantité de sauce blanche.

Lasagnes à la courge, sauge et ricotta

lasagnes_courge_sauge_11

magazine Good Food octobre 08

Pour 4 à 6 personnes

Environ 1kg de courge
2 csoupe huile olive
200ml crème végétale de votre choix, ou crème de vache (ça sera sûrement encore meilleur!) Il m'en a fallu un peu plus, mieux vaut prévoir 250ml de crème ou aouter un peu de lait.
50g parmesan râpé
250g ricotta
quelques branches de sauge, réserver 6 ou 8 feuilles pour la déco
12 feuilles de lasagne fraîches (je n'ai que des sèches qu'il n'est pas besoin de précuire, ça va très bien)(je n'en ai utilisé que 9)
QS sel, poivre

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Belles couleurs, n'est-ce pas? ;-)

Préchauffer le four à 220°C/200°C chaleur tournante/gaz7
Peler la courge, ôter les pépins, et couper la chair en morceaux de la taille d'une bouchée. Placer les morceaux de courge dans un saladier avec 1 csoupe d'huile et bien mélanger avec les mains, tous les morceaux doivent être enrobés d'huile. Mettre la 2eme csoupe d'huile dans une plaque de four, étaler pour graisser la plaque, y déposer les cubes de courge et enfourner 30 minutes, la courge doit ressortir tendre et dorée. Laisser refroidir.

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Pendant ce temps, mélanger dans un bol la crème avec la moitié du parmesan, saler et poivrer très légèrement (le parmesan est déjà salé) et réserver au frais.

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Hacher la sauge (sauf les feuilles réservées) et dans un autre bol, fouetter la ricotta avec cette sauge hachée. J'ai utilisé 1 ccafé de sauge hachée parce que Fifille n°2 n'aime pas  trop ça, mais si vous aimez la sauge, mettez-en plus.
Ajouter le reste de parmesan râpé.

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On obtient une mixture granuleuse et graveleuse.

Une fois la courge légèrement refroidie, la verser dans un saladier et lui ajouter le contenu du bol ricotta/sauge/parmesan, mélanger délicatement car la courge tombe facilement en bouillie, assaisonner, goûter, rectifier.

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Dans un plat à gratin pour 6 personnes maxi, placer un peu du contenu du bol crème/parmesan en une fine couche sur le fond, c'est pour que les lasagnes ne collent pas. Placer une 1ère couche de lasagnes dessus.

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Etaler ensuite une couche de courge

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Remettre une couche de lasagne et alterner ainsi les couches. Il faut veiller à ce qu'il ait assez de crème au parmesan parce que c'est par une couche lasagne puis crème au parmesan qu'on terminera le plat.
Bien entendu, malgré mes précautions, je n'en ai pas eu assez, c'est pour cela que je pense qu'il faut déjà dès le départ 250ml de crème plutôt que 200. En effet, j'ai fait 3 couches de crème :
En partant du dessous :
1 crème parmesan
1 lasagne
1 courge
1 lasagne
1 crème parmesan
1 lasagne
1 courge
1 lasagne
1 crème parmesan
Si je n'avais pas fait la couche intermédiaire à la crème au parmesan, j'en aurais eu largement assez.
Vu la forme à peine évasée de mon plat en pyrex, j'ai utilisé 2 lasagnes par couche et des morceaux d'une lasagne suppleméntaire pour boucher les zones vides de la dernière couche de lasagne.

Décorer avec les feuilles de sauge réservées. Je ne les ai pas mises à cause de Fifille n°2.
Enfourner environ 25 minutes jusqu'à ce que le dessus soit bien doré.

lasagnes_courge_sauge_10

Servir.

lasagnes_courge_sauge_12

Et oui, j'ai gardé les feuilles de sauge entières pour placer sur les assiettes rien que pour faire joli. Elles n'ont donc pas cuit dans la crème et ne risquaient donc pas d'influer sur le goût de la part de Fifille n°1 qui n'a eu qu'à les écarter pour se régaler!

Dans le magazine, il est indiqué que le gratin terminé mais pas encore passé au four peut être congelé à ce moment là. Il sera ensuite cuit à la demande après avoir été complètement dégelé.

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