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Le blog de Lacath

2 décembre 2010

angel food cake : la recette définitive

La voilà, la recette définitive de l'angel food cake, une recette à laquelle je ne vois plus rien à améiorer ! J'avais déjà posté il y a longtemps une autre recette d'angel foodcake (clic) qui était déjà excellente mais qui était trop sucrée pour mon goût français, et qui n'était pas tout à fait en accord non plus avec la méthode classique puisque je graissais mon moule, ce qui conduisait à un gâteau à deux consistances, l'une parfaite et l'autre un peu tassée, au sein d'une même part.

Cette fois c'est la bonne, et mes amies Mireille, Cath.Woman, Monique, Dominique, Fredouch_ka, Marie-Claude et Hilda ont participé à sa réalisation puis sa dégustation, accompagné de la compote de cranberries publiée dans mon précédent billet.

Cette fois, nous avons obtenu une consistance parfaite et régulière, un goût pas trop sucré pour nous autres français(es), et surtout un volume de préparation plus adapté à nos moules à kouglhopf européens, puisque les moules à angel food cake, à bords non cannelés et possédant 3 petits pieds pour pouvoir les retrourner aisément, sont introuvables en France...

Voici donc la recette définitive :

Angel food cake

compote_cranberries_03

ici en photo avec la compote de cranberries

J'espère que mes amies blogueuses referont vite ce gâteau et en publieront la recette avec toutes les étapes de sa confection en photo : animant moi-même cet atelier de "cuisine américaine", je n'ai pas eu la possibilité de faire mes propres photos !

Voici la recette, non illustrée, donc :

3/4 tasse farine T45,
1/4 tasse maïzéna
1 1/4 tasse sucre super fin (je prends du sucre en poudre normal et je le mets 2 minutes au mixeur à couteau)
1 1/2 tasse blancs d'oeuf ( ça fait environ 13 oeufs ) à température ambiante
1 csoupe eau chaude
1/4 ccafé sel
1 1/2 ccafé crème de tartre : tartrate acide de potassium, disponible dans les magasins spécialisés (G Detou par exemple) ou en pharmacie. E336. Permet de monter plus facilement les blancs et de les rendre plus stables. Peut être remplacé par quelques gouttes de jus de citron et... une bonne expérience dans la montée à vitesse progressive des blancs !
1 ccafé extrait vanille liquide

Suite aux nombreuses réclamations passionnées, je rectifie très vite le tir... Toutes mes excuses pour cet oubli, ci-après les explications demandées...

Pour rappel : les mesures américaines sont précises et considérées "rases" sauf indication contraire.
1 tasse = 250ml, 1/2 tasse = 125ml, 1/3 tasse = 80ml, 1/4 tasse = 60ml
1 csoupe = 15ml, 1 ccafé = 5ml, 1/2 ccafé = 2.5ml, 1/4 ccafé = 1ml.

Oui, je sais, les mesures américaines (standard) et canadiennes (métriques) diffèrent légèrement, mais en France ce sont généralement les métriques que l'on trouve et donc celles que j'emploie.
Vous utiliserez donc un verre doseur si vous n'avez pas encore investi dans les mesurettes américaines disponibles aujourd'hui dans bien des boutiques et/ou supermarchés français.
Les brocs mesureurs Pyrex sont souvent gradués en tasses aussi bien qu'en centilitres et conviennent pour les mesures d'ingrédients liquides alors que les mesures inox ou plastique en forme de cuillère plus ou moins large et profonde sont réservées aux ingrédients non liquides. Je ferai des photos dès que possible pour compléter, pour l'instant je souhaite juste dépanner les gourmand(e)s coincés par l'absence d'information.
Je vous recommande au passage la lecture de cet article.

Préchauffer le four à 170° chaleur tournante.

Passer le sucre au mixeur pour en faire du sucre superfin. Prélever 3/4 tasse de ce sucre pour la meringue. Laisser le reste dans le mixeur, ajouter la farine et la maïzena, pulser pour tamiser. Autre méthode : prélever 3/4 tasse de sucre destiné à la meringue, placer le reste de sucre dans le mixeur à couteau avec la farine et la maïzena et mixer 2 minutes pour à la fois affiner le sucre et tamiser l’ensemble. Je préfère la 1ère méthode.

Préparer tous les autres ingrédients à l’avance.

Dans le bol du kitchenaid armé du fouet, placer les blancs et ajouter la csoupe d’eau chaude. Fouetter à faible vitesse jusqu'à ce que ça mousse bien. Ajouter le sel, la crème de tartre et la vanille, et fouetter à vitesse moyenne jusqu'à arriver à une belle mousse de la consistance d'une crème fouettée mousseuse.
Tout en fouettant toujours, ajouter les 3/4 tasse de sucre restant csoupe par csoupe, augmenter encore un peu la vitesse pour terminer : c'est le "bec d'oiseau".

Ajouter à la maryse le mélange sucre/farine tamisé en 3 à 6 fois, en respectant le geste approprié : planter la maryse au centre, ramener vers le bord en soulevant tout en mettant en rotation le bol de l'autre main en direction de la main armée de la maryse. Ne pas tourner le poignet comme on a tendance à le faire naturellement.

Transférer dans un moule à cheminée (type kouglopf) non graissé. Verser la pâte dedans tant bien que mal, taper un peu le moule sur le plan de travail pour éliminer d'éventuelles poches d'air, passer la maryse verticalement tout le long dans la pâte toujours pour enlever les bulles puis lisser la surface. Attention à ne pas arriver jusqu’en haut du moule car ça va beaucoup monter dans le four… et placer par sécurité une plaque dessous.

Enfourner pour 50 minutes environ.

Retourner le moule sur ses pieds ou sur le goulot d’une bouteille. Laisser complètement refroidir tête en bas. Démouler, et servir.

Ca peut paraître bizarre, mais on met réellement le gâteau retourné sur une bouteille... Et non, il ne tombe pas : le moule n'est pas graissé ! J'ai un moule à kouglhopf métal anti adhésif, et quand on ne graisse pas, ça ne tombe pas ! Je ne sais pas ce que ça donnerait avec un moule en silicone, mais après quelques recherches sur internet (je décline donc toute responsabilité) il semble que ça ne tombe pas non plus ! Bon, soyez quand même prudent(e)s lors de votre premier essai... ;-) et mieux vaut utiliser une bouteille de vin remplie d'eau qu'un grand cru soigneusement élevé depuis des années et attendant une occasion exceptionnelle pour être apprécié à sa juste valeur... ou qu'une bouteille plastique qui va fondre... ;-)

Le démoulage est sportif... En effet... Je procède en faisant glisser une spatule en bois tout le tour du gâteau, qui, malgré son aspect aérien et léger, est super costaud ! Dominique était stupéfaite en me regardant manier le gâteau refroidi sans trop de ménagement, l'écrasant d'une main vers la cheminée centrale tandis que l'autre main enfonçait la spatule en bois jusqu'au fond du moule par le bord externe pour le décoller de la paroi... Essayez délicatement pour commencer, puis vous verrez que vous pourrez vous enhardir et y aller avec un peu moins de délicatesse. Ce gâteau, c'est comme de la mousse, il reprend sa forme après écrasement... Hé ! Faut pas y aller comme un bûcheron, hein ! Mais il est bien plus résilient qu'on ne le pense à première vue...
Bien entendu il va rester du gâteau accroché au moule, mais cela ne détériore en rien l'aspect externe de cette petite merveille car c'est une fine couche, comme de la poudre pulvérisée sur de la colle, vous voyez ce que je veux dire ? Et il vous faudra certainement bien faire tremper le moule dans de l'eau très chaude pour que ça se décolle !

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30 novembre 2010

compote de cranberries

La fin d'année, marquée aux Etats-Unis principalement par le repas de Thanksgiving, apporte avec elle ces merveilleux petits fruits rouges, hyper fermes et hyper acides. C'est le moment de l'année pour remplir son frigo et son congélo car on n'en trouvera plus après les fêtes ! Il ne faut pas hésiter, les cranberries fraîches se conservent très longtemps au frigo et se congèlent facilement.

Pour accompagner par exemple un angel food cake (je suis entrain de revoir la recette que j'avais postée ici pour remplacer par une version plus adaptée à mon goût français - moins sucré- et à mon moule -plus petit- et je vous transmettrai cette nouvelle version dès que possible), je vous propose cette

Compote de Cranberries

compote_cranberries_03

adapté d'une recette de Martha Stewart du livre "the original classics"

Pour 4 à 6 personnes

1 tasse (=250ml) cranberries fraîches
zeste et jus d'1/2 orange (3 csoupe de jus d'orange préssée)
3/4 tasse (=185ml) sucre (1 tasse dans la recette d'origine)
Dans la recette d'origine, il est également indiqué 1/4 ccafé (2.5ml) cannelle et 1/2 ccafé (=5ml) extrait de vanille, mais je préfère très nettement la version "nature" de cette compote. Elle fait moins hivernale mais avec l'angel food cake, je n'apprécie pas trop les épices qui cachent un peu le parfum frais du gâteau qui l'accompagne.

Rassembler tous les ingrédients dans une casserole et chauffer à feu moyen en mélangeant de temps en temps, jusqu'à ce que les cranberries commencent à éclater. A partir de ce moment, mélanger encore 1 ou 2 minutes très régulièrement car on veut que tous les fruits soient cuits mais restent entiers.

Laisser refroidir et servir à température ambiante.

compote_cranberries_05

Sur l'angel food cake si blanc, le rouge du jus de la compote forme un contraste saisissant... Et ce contraste se retrouve au niveau du goût : le gâteau, hyper sucré, gagne à être accompagné de cette compote acide juste ce qu'il faut, créant ainsi un équilibre extraordinaire.

compote_cranberries_02

C'est encore meilleur le lendemain !

compote_cranberries_01

Et visez-moi cette tranche d'angel food cake ci-dessus... Gâteau des anges... Ce coup-ci, je tiens la recette inratable, moins sucrée que sa version originale et qui a donc ma préférence, non pas pour la ligne mais simplement pour son goût plus proche de ce que j'aime. Je vous mets ça en ligne bientôt !

Bon appétit !

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25 novembre 2010

grillades de porc, pommes boulangère

Aujourd'hui, la neige fondue s'est mêlée à la pluie glaciale... Ben oui, l'hiver arrive et quoi de plus normal ? On est fin novembre quand même... Les jours raccourcissent, et malgré tous les efforts déployés par les média pour me faire porter une jupe, ma réaction a été non, non, non, et encore non !!! Il fait bien trop froid ! La jupe ce sera pour cet été, ou du moins pour des journées plus clémentes !

En tout cas, je ne connais pas de plus grand plaisir que de rassembler ma petite famille autour d'un bon feu de cheminée pour discuter un moment avant de passer à table et finir de nous réchauffer à l'aide d'un bon plat réconfortant... Un plat qui me rappelle la cuisine de ma Maman... Et de ma grand-mère ! Tradition familiale... Cocooning... Comfort food... "Chicken soup for the soul"... ;-) Et même quand c'est juste mon Nomamoi et moi devant le feu, c'est toujours un moment de communion et de paix.

Je vous présente ce soir cette recette familiale qui rappellera sûrement bien des souvenirs à nombre d'entre vous, les

grillades de porc, pommes boulangère

grillade_de_porc_pomme_boulang_re_08

recette de quand j'étais petite...

pour 2 personnes

500g patates à soupe (très important), reste 400g une fois pelées.
250ml (environ, prévoir un peu plus) eau bouillante
2 tranches de grillade de porc, sans doute dans l'échine
herbes de provence + un peu de thym si vos herbes n'en sont pas très riches
2 grosses gousses d'ail
QS sel, poivre, huile végétale neutre

Peler les patates et les couper en tranches fines et régulières. Peler et dégermer l'ail.
Huiler légèrement le fond d'un plat.
Préchauffer le four à 180°C chaleur tournante.
Mettre la bouilloire à chauffer

Etaler les tranches de patate au fond du plat préparer. Ecraser l’ail au presse-ail au-dessus des patates, répartir sur toute la surface. Saler généreusement, poivrer et saupoudrer d'un bon peu d'herbes de provence.

grillade_de_porc_pomme_boulang_re_01

Déposer les tranches de grillade par dessus, veiller à ne pas les faire se chevaucher. Saler, poivrer, herber.

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Verser l'eau bouillante sur un côté de façon à ne pas déplacer le sel et les herbes qui couvrent les patates et la viande. Verser jusqu'à à peine couvrir les patates. "Mouiller à hauteur", qu'on appelle ça quand on cause comme les livres de cuisine !

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Enfourner pour environ 35 minutes, surveiller.
Retourner les grillades, saler, poivrer, herber et réenfourner pour environ 25 minutes.

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Surveiller que ça ne brûle pas et qu'il reste du liquide, rajouter de l'eau bouillante le cas échéant. Les grillades doivent être très dorées mais pas brûlées, et le bord des patates à la surface doit être sec et croustillant.

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Servir très chaud.

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Ah, les parfums qui se dégagent de ce plat...

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Ah, ces patates fondantes dessous et croustillantes dessus...
Ah, cette viande si tendre qui s'effiloche toute seule  la fourchette...
Ah, ce bouillon goûteux que l'amidon des pommes de terre a tout juste commencé à épaissir...

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C'est le petit Jésus en culotte de velours (hi hi, je me demande ce que vont bien faire les traducteurs automatiques du web de cette expression... lol !)

N'empêche que je suis bien embêtée... Maintenant que je l'ai faite, cette recette, je ne vais sans doute pas en refaire avant des années... C'est le problème quand on tient un blog, on passe tant de temps à tester de nouvelles recettes, de nouveaux produits, de nouvelles créations pour les plus aventureux/ses d'entre nous, qu'on en oublie les valeurs sûres, les valeurs traditionnelles, les bases de notre enfance... En tout cas quel bonheur de les retrouver le temps d'un billet et de les partager avec tous les gourmands, petits et grands !

Bon appétit !

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19 novembre 2010

Zasaï beef gohan... ça s'écrit comme ça se prononce !

Je retrouve aujourd'hui mes premières amours, les épices... et la cuisine du monde. C'est une recette que j'ai trouvée dans le wagamama cook book rapporté de Londres l'hiver dernier et dans lequel j'avais déjà fait le canard shichimi et nouilles ramen. Je l'ai faite il y a déjà quelques mois, je pense que c'était au printemps, et je n'avais pas encore eu le temps de publier.

C'est un plat très simple qui comprend un peu de viande, du riz et beaucoup de légumes, aussi agréable à voir qu'à déguster, bref une belle réussite qui donne envie de tester plein d'autres recettes de ce livre !

zasaï beef gohan

zazai_beef_gohan_02

adapté d'une recette du "Wagamama Cookbook"

Pour 2 personnes en plat unique ou 4 en entrée

200g riz thaï
2 csoupe huile végétale neutre pouvant chauffer fort (pépin de raisin, colza, pour moi Isio 4)
200g boeuf, dans le filet ou rumsteak ou onglet ou équivalent (cuisson rapide)
2 gousses d'ail
une poignée de bébés pois gourmands (mange tout)
4 oignons verts chinois ou 2 oignons botte
1/2 poivron rouge (j'ai mis un peu de poivron rouge et un peu de jaune)
Normalement il faut des champignons shiitake (lentins du chêne) et des mini épis de maïs mais je n'en avais pas
1 poignée de pointes d'asperge et
1 poignée de germes de soja frais pour "remplacer" ce qui me manquait
1 csoupe de Noailly-Prat ou de sherry doux (Fino)
1 ccafé sucre
75ml ( = 75g) eau, ce qui fait 5 csoupe.
2 csoupe sauce soja (light soy sauce)
1 csoupe sauce d'huître (oyster sauce)
2 ccafé maïzena + 2 csoupe eau
1 csoupe huile de sésame chinoise
3 csoupe de zasai chilli sauce, remplacée par 3 csoupe de sweet chilli sauce mélangées à 1/2 ccafé de paprika..
quelques feuilles de coriandre pour décorer

La "Zasai chilli sauce" est une purée à base (globalement) de poivron rouge, oignon rouge, ail, paprika, piment rouge, piment séché, crevette séchée et sauce de piment douce (sweet chilli sauce). Je n'avais pas le temps de faire cette sauce (que j'aurais faite si j'avais eu le temps en remplaçant les crevettes séchées et le sel par de la poudre de bouillon de crevette faute d'avoir les crevettes séchées demandées...). Comme l'ingrédient principal de cette sauce est la sweet chillli sauce, eh bien j'ai utilisé cette dernière agrémentée d'un peu de paprika. C'est ça la cuisine, l'art de la substitution ! ;-) Oui, je sais, ça ne devait pas ressembler à l'original, mais comme je ne connaissais pas l'original et que nous nous sommes régalés, je me considère satisfaite du résultat ! N'est-ce pas l'essentiel ?

zazai_beef_gohan_03

On commence par préparer le riz.
On le fait cuire simplement à la vapeur, 1 volume de riz et 1 volume d'eau, pas de sel, dans le bol spécial riz du cuit vapeur, environ 30 minutes, goûter pour vérifier que le riz est cuit et prolonger si nécessaire. Cette opération peut se faire la veille, on réchauffera le riz au moment.

Pendant ce temps, on prépare la sauce :
Mélanger intimement la sweet chilli sauce et le paprika jusqu'à obtenir un goût sympa. (Ah ben ça, il y en a que ça va dérouter j'en suis sûre !  Mais il faut essayer, si ça plaît à la personne qui cuisine, ça va plaire à celles et ceux qui vont la manger ! La cuisine, pas la personne ! lol ! )

Ensuite on prépare les ingrédients du plat :
Couper la viande en fines lanières.
Peler et hacher finement l'ail.
Couper les pois gourmands en fins bâtonnets dans le sens de la longueur
Ôter les racines des oignons chinois et ciseler finement, en réserver quelques rondelles pour la déco.
Ôter graines et membranes du demi poivron et couper la chair en fines lanières
Couper les pointes d'asperge dans la longueur en 2 ou en 4 suivant leur diamètre.
mélanger dans un bol le sherry doux, sucre, sauce soja, sauce d'huitre, avec les 75ml d'eau
Dans une petite coupelle, délayer la maïzéna avec les 2 csoupe d'eau.
Ciseler finement les feuilles de coriandre.

Quand le riz est cuit, (à moins que cette étape ait été faite la veille... auquel cas il faudra le réchauffer au micro-ondes par exemple) on attaque la cuisson proprement dite.

Chauffer un wok. Ou une sauteuse anti adhésive, ce qui compte c'est que ça puisse chauffer un max !
Quand le wok est chaud, verser l'huile en filet sur toute la circonférence du wok pour être sûr(e) de graisser les parois.
Quand l'huile va se mettre à fumer (oui, je sais, je ferais mieux de dire "dès que l'huile fume" !  Mais ça ne se fait pas de dire des choses pareilles, car l'huile fumante devient nettement moins bonne à la santé...) ajouter la viande, mélanger rapidement, puis l'ail, mélanger rapidement et laisser (quasiment) frire (mais pas brûler, attention ! ) 1 ou 2 minutes en remuant en permanence. Ajouter ensuite les légumes sauf les germes de soja, les oignons verts réservés et la coriandre, mélanger environ 1 minute, ajouter le liquide à base de sauce soja préparé dans le bol et laisser bouillonner en remuant de temps en temps, environ 2 minutes.
Remélanger la maïzéna qui a dû se compacter au fond de la coupelle et verser dans le wok, mélanger, ajouter les germes de soja, mélanger, attendre que l'ébullition reprenne tout en mélangeant régulièrement, ça va épaissir le bouillon, puis terminer en ajoutant l'huile de sésame. Ôter immédiatement du feu, l'huile de sésame n'aime pas du tout cuire, elle perd tout son goût ! Mélanger une dernière fois pour assurer une bonne répartition de tous les parfums.
Goûter, rectifier l'assaisonnement. Attention, si comme moi vous n'avez pas salé l'eau de cuisson du riz, il faut que les légumes soient à peine un peu trop salés, donc rajouter éventuellement un peu de sauce soja, très prudemment. Si vous avez salé le riz, le problème est inverse ! Et plus difficile à corriger ! ;-)

Partager le riz chaud entre les assiettes.
Répartir par dessus le contenu du wok.
Arroser de la fausse Zasaï chilli sauce, décorer des rondelles d'oignon chinois réservées et de coriandre finement ciselée.

zazai_beef_gohan_04

Et voilà ! C'était bigrement bon !
Bon appétit !

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17 novembre 2010

pot au feu de poisson au fenouil

Bonjour tout le monde ! Me revoilà ! La fête d'anniversaire de Fifille n°2 s'est super bien passée, cette grande Fifille a été bien gâtée, on a bien mangé, bien bu, bien rigolé, c'était top. Dur dur quand tout le monde est parti... Mais heureusement mes fifilles sont restées, Fifille n°1 travaille sur Lyon cette semaine et Fifille n°2 est malade... Ah la la, faites des gosses qu'ils disaient ! lol !

Ma journée de Lundi a été passée à ranger la maison, celle de mardi à rattraper le retard de lessives, repassage et de choses diverses accumulé depuis plus d'une semaine, et aujourd'hui... à essayer de refaire marcher le PC qui refuse obstinément de démarrer... Grrrrrrrr !!! Heureusement que j'ai mon petit PC portable ! Alors que je démarre ce dernier, vlan, plus rien qui marche ! Mais c'est pas vrai ! Statistiquement parlant comment est-il possible que les 2 PC tombent en rade le même jour ? Ben... Si c'est un virus ou un cheval de Troie... Du coup j'ai quand même réussi à lancer une analyse complète, là j'ai l'anti-spy qui travaille, et me revoilà tant bien que mal après toutes ces péripéties ! Il ne me reste plus qu'à croiser les doigts pour que le "gros PC" familial veuille bien redémarrer après un bon dépoussiérage et un repos (surtout un refroidissement !) bien mérité... Pffffff, quelle journée mes aïeux !

Mais je suppose que tout cela ne vous passionne pas...

Passons plutôt à une recette délicieuse que j'ai faite bien souvent ces derniers temps, car elle est rapide et hyper facile :

Pot au feu de poisson au fenouil

Il s'agit d'un plat dont nous a régalés notre voisine, et qu'elle m'avait dit avoir trouvé sur un magazine ou un site internet, pas moyen de retrouver lequel... J'ai cherché sur Marmiton car je sais que c'est son site favori, et je n'ai rien trouvé... Alors j'ai fait à l'inspiration, et c'était tout à fait succulent !

pot_au_feu_de_thon_au_fenouil_04

Depuis, j'en ai parlé à ma voisine, et en lui expliquant que j'avais servi avec une sauce béarnaise toute prête du commerce, elle a tiqué et m'a rappelé que c'était du beurre d'anchois ! Et grâce à cette info et à mon ami Google, j'ai retrouvé la recette d'origine, je vous mets donc le lien vers le vrai pot-au feu de thon au beurre d'anchois

Voici ma version très simplifiée et néanmoins délicieuse, réalisée avec le poisson que j'avais sous la main (ou plus exactement dans le congélateur) c'est à dire des pavés de thon, des dos de cabillaud, des pavés de lieu jaune... C'est toujours un régal ! Les photos (pas très belles d'ailleurs, j'espère que vous me pardonnerez cet instant d'égarement... et surtout cette absence du moindre petit brin de persil qui aurait pourtant suffit à égayer ce plat...) montrent la version avec des dos de cabillaud. A mon avis, le meilleur c'est le thon, mais bon... J'adoooore le thon alors... ;-)

pot_au_feu_de_thon_au_fenouil_03

Pour 2 personnes

2 morceaux de poisson ferme (pavés de thon, dos de cabillaud, pavé de lieu jaune etc... le cabillaud étant limite côté fermeté)
En cas de poisson surgelé, le dégeler au préalable.
2 à 4 pommes de terre à chair ferme, selon leur taille
1 poireau
1 oignon
1 ou 2 bulbes de fenouil
1 ou 2 carottes selon leur taille
idem navets, panais, rutabagas, bref légumes à pot-au-feu
QS bouillon de poisson (ou eau et sel)
béarnaise en pot du commerce pour servir

pot_au_feu_de_thon_au_fenouil_02

Préparer tout d'abord l'oignon, le poireau et la carotte.
Placer dans une grande marmite.
Recouvrir de bouillon de poisson bouillant et laisser mijoter le temps de préparer les autres légumes. Au fur et à mesure qu'ils sont prêts, les ajouter dans la marmite. Penser à couper les légumes qui sont trop gros en 2 pour assurer un temps de cuisson homogène.
Couvrir et laisser mijoter environ 20 minutes.
Tester la cuisson des légumes de la pointe d'un couteau, poursuivre la cuisson si nécessaire.
Quand tout le monde est à point couper le gaz, placer les morceaux de poisson en les enfonçant dans le bouillon, couvrir et Attendre 4 minutes, un peu plus si le poisson est épais, jusqu'à 8 minutes pour les dos de cabillaud qui sont particulièrement épais.

Servir immédiatement avec une béarnaise (ou autre sauce de votre choix)

pot_au_feu_de_thon_au_fenouil_01

C'est simple, à la fois réchauffant et rafraîchissant, parfumé, fin, délicat, et pourtant ça cale bien, bref, il a tout pour plaire, et en toute saison, ce petit pot-au-feu de poisson !

Il est également intéressant de penser qu'on peut cuire les légumes à l'avance, réchauffer une dizaine de minutes avant le repas et ajouter le poisson au tout dernier moment...

Ne manquez pas la version d'origine de ce plat car il y a quelques épices qui apportent encore plus de parfums et de douceur, et surtout le petit beurre d'anchois que je n'ai pas encore fait mais dont je peux vous dire pour l'avoir dégusté chez ma voisine qu'il est absolument divin !

Bon appétit !

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8 novembre 2010

souris d'agneau braisée, cocos frais à la tomate et aux herbes du jardin

Avant de passer à la recette du jour, je voudrais remercier toutes mes lectrices et lecteurs, amoureux de la cuisine ou non, amoureux de moi ou non ;-) , gourmands, gourmets ou gourds (lol!) qui me suivent, me précèdent, me portent et supportent (ou pas !), tous ceux qui sont passés par là un jour au hasard d'une sombre recherche sur Google (style grosse moule ou grosse blonde pour ne citer que les cas les plus fréquents...) ou d'une recette précise, tous ceux qui passent juste pour se faire de la pub (eh oui, ça arrive, et c'est bien aussi ! Quand c'est amené gentiment et poliment...) ou qui ont vu de la lumière et qui sont entrés...

En effet, je viens de passer le cap du millionième visiteur... Si mon blog existe depuis octobre 2006, c'est seulement depuis février 2007 que j'ai activé le module de stats de canalblog et que mes visiteurs sont comptabilisés.

Si on m'avait dit en 2006, alors que je montais simplement mon petit carnet de recettes pour ma famille, mes proches, pour mon Nomamoi lorsqu'il était en déplacement (afin qu'il voit ce qu'il manquait... le pauvre !) , que je me retrouverais avec un million de visites et 310 abonnés, j'aurais bien rigolé...

J'ai été heureuse (et je le suis toujours autant) de vous suivre à travers vos commentaires, d'avoir fait la connaissance en vrai de certain(e)s d'entre vous, de vous faire partager les évènements qui ont traversé ma vie, anniversaires, coups de gueule, petites visites, grands plaisirs, douleurs parfois, sans toutefois trop en dire non plus car je tiens à garder ma vie privée... privée !

Je vais essayer de continuer à vous réjouir les papilles avec mes prochains billets, en espérant que vous me ferez encore confiance et viendrez lire ma prose si unique parait-il... ;-) Je ne sais pas comment je dois le prendre ! lol !

Passons à la recette du jour, une recette vide-congélo pour faire de la place pour les 20 ans de Fifille n°2 que nous fêterons dimanche. 26 personnes, ça commence à faire du monde... Je viens de terminer un lot de mini gougères de mon amie Mireille, je vais faire la tapenade de mon amie Dina (non blogueuse) et tester une nouveauté un peu au hasard, si c'est bon je vous mettrai la recette : une gelée de muscat dans une verrine avec une mousse de foie gras dessus et un voile de cacao amer. Ma parole, voilà que je repars en digressions diverses et variées, moi qui venais juste d'écrire que nous passions (enfin!)  à la recette du jour ! Ca doit être ça mon style inimitable, ma faculté à partir dans tous les sens et à me rattraper aux branches ! lol !

Allez, cette fois on y va pour cette recette vide-congélo qui m'a permis de débarrasser un vieux sachet de poivrons grillés Picard, un autre de quartiers de tomate, un autre de champignons de Paris, une boite de cocos de Paimpol frais que j'avais congelés cet été, et une boîte de 2 souris d'agneau Picard ! Ouf !  C'est grâce à ça que j'ai pu caser les 4 plaques de mini gougères pour les congeler avant de les rassembler plus tard ce soir dans un grand Tupp !

Vous avez remarqué ? Je suis encore repartie... Ah la la on ne se refait pas !

Souris d'agneau braisée, cocos frais à la tomate et aux herbes du jardin

souris_agneau_brais_e_cocos_tomate_03

pour 2 personnes

prep 10 min
cuisson 1h45

2 souris d'agneau surgelées dégelées au préalable
150g cocos paimpol frais congelés
une poignée de quartiers de tomates picard
1 boite 400ml tomates
1 reste de poivrons surgelés
1 bol de champignons de Paris surgelés
1 gros oignon
2 grosses gousses d'ail
1 belle carotte
1 branche de céleri (garder quelques jolies feuilles bien fraîches pour servir)
laurier, thym, romarin, sarriette et marjolaine frais du jardin
2 csoupe huile olive
QS sel, poivre

souris_agneau_brais_e_cocos_tomate_12

Commencer par préchauffer le four à 190°C sans chaleur tournante. Après tout, un plat en cocotte mijoté façon grand-mère se doit d'être cuit comme le faisaient nos grand-mères, c'est à dire sans chaleur tournante... (Ne me demandez pas quand même d'utiliser un four à gaz, hein...)

Faire dorer à feu vif les souris sur toutes leurs faces dans une cocotte allant au four et possédant un couvercle, genre Le Creuset. Saler, poivrer.

Pendant ce temps, peler et émincer l'oignon, le céleri, la carotte et ciseler l'ail.

Quand les souris sont bien dorées de partout, les sortir de la cocotte et réserver.

souris_agneau_brais_e_cocos_tomate_10

Passer la cocotte sur feu doux maintenant, remettre éventuellement un peu d'huile mais ça ne devrait pas être nécessaire.
Ajouter oignon, céleri et carotte, laisser fondre 5 à 6 minutes en remuant de temps en temps et ajouter enfin l'ail.

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Puis ajouter les poivrons coupés en dés, (ils ont eu le temps de dégeler pendant la réalisation des étapes précédentes, c'est fou ce que ça dégèle vite des poivrons grillés Picard !)

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les champignons (encore gelés, eux...)

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les quartiers de tomate (ah ah, gelés aussi !), ainsi que les herbes mélangées

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puis ajouter la boîte de tomate et les cocos

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porter à ébullition et remettre les souris, goûter la sauce pour évaluer l'assaisonnement,

souris_agneau_brais_e_cocos_tomate_04

fermer la cocotte à l'aide de son couvercle et enfourner pour environ 1h30 min.

En fait, j'avais essayé au bout d'1 heure de goûter un coco pour apprécier sa cuisson, et vlan, dur comme de la pierre ! Nous aimons les cocos frais très fermes, mais pas durs comme des cailloux quand-même ! Il a fallu 1/2 heure de cuisson supplémentaire pour attendrir ces petites choses qu'on ne croirait jamais aussi résistantes sous leur air faussement tendre que leur couleur blanche et leur peau lisse nous poussent à imaginer... Enfin il faut dire aussi que je les avais mis encore gelés dans la cocotte, peut-être que ça joue ?

Au moment de servir, ciseler finement 2 feuilles de céleri pour décorer les assiettes.

souris_agneau_brais_e_cocos_tomate_02

Mais vous pouvez bien mettre du basilic si vous avez envie. Ou du persil. Enfin bref, prenez ce que vous avez ET aimez !

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Y'a des jours où je me dis que je voudrais avoir un congélo à vider toutes les semaines, moi...

Voilà une cocotte de fin d'été-début d'automne bien "comfort food", bien régressive, avec des parfums méditerranéens comme je les aime...

Bon appétit !

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6 novembre 2010

tartiflette revisitée, aux épinards et au poulet (ou pas)

Avec un peu de retard suite à mes vacances bien occupées, je vous présente aujourd'hui un plat trouvé dans le magazine Delicious rapporté de Dublin le mois dernier. Ca fait quand même tout drôle de trouver dans un magazine britanique une recette typiquement française !
Enfin, quand je dis que c'est une tartiflette bien française qu'on trouve dans ce magazine, heu... Non, faut pas non plus exagérer. Une tartiflette avec du poulet et des épinards, bon, c'est pas vraiment typique.

Et puis vous allez me dire que je mets la charrue avant les boeufs en écrivant ça, mais... Faites-là, cette tartiflette revue et corrigée, mais sans le poulet... Moi je vous raconte la recette telle que je l'ai faite, donc avec le poulet, mais je vous assure que si vous oubliez tout ce qui concerne ce pauvre volatile, ça sera encore meilleur (et puis surtout plus équilibré, pas besoin d'un supplément de protéines animales, le reblochon en apporte largement assez !)

Vous allez, voir, elle est extra cette

tartiflette revisitée aux épinards et au poulet (ou pas)

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traduit et adapté d'une recette du magazine delicious, "chicken tartiflette"

Pour 2 personnes
(j'ai eu des restes conséquents... ce qui me convenait très bien.)

prep 10 min
cuisson environ 12 min + 1 heure au four

500g pomme de terre à tout faire type charlotte
1 sachet de 500g d'épinards tout prêts (mais 500g d'épinards surgelés dégelés puis pressés devraient faire l'affaire)
1 csoupe huile olive
1 oignon
2 belles gousses d'ail
2 tranches de lard fumé de 1 cm d'épaisseur
1 grosse csoupe farine
200ml crème liquide 12%
200ml bouillon volaille ou légumes chaud
1 petit roblochon
QS sel poivre

et enfin, si vous décidez d'y ajouter le poulet, ce que personnellement je ne recommanderai pas :
1 blanc de poulet (si j'avais eu des restes de poulet rôti, j'aurais utilisé cela conformément aux indications de la recette, mais n'en ayant pas, j'ai poché un beau blanc dans un peu de bouillon de volaille)
Encore 200ml de bouillon de volaille pour cuire le poulet s'il est cru.

Peler les patates, les couper en rondelles pas trop fines et les faire cuire dans de l'eau bouillante salée 5 minutes, juste pour les attendrir.

Préchauffer le four à 200°C/180°C chaleur tournante/gaz 6 (pour moi 180°C chaleur tournante)

Si vous voulez mettre du poulet, c'est le moment de le cuire s'il ne l'est pas déjà : Préparer le bouillon de volaille supplémentaire et le verser bien bouillant sur le blanc cru coupé en lanières pas trop épaisses disposées dans un plat, de faon que le poulet soit entièrement recouvert. Fermer d'un film alimentaire étirable et "oublier" jusqu'à utilisation.

Cuisson des épinards méthode bouilloire : Une méthode que je ne connaissais pas et que j'ai été moyennement heureuse de découvrir. Je vous la fais partager, mais la prochaine fois, je ferai tomber mes épinards à la poêle dans un tout petit peu d'huile (voire un peu d'eau juste pour dire).
Remplir la bouilloire et mettre à chauffer. Placer les épinards dans une passoire et verser l'eau bouillante dessus pour les tomber puis rincer à l'eau froide pour stopper la cuisson, bien essorer entre les mains et hacher.
Bon, la recette d'origine demandait 250g d'épinards, j'en ai mis 500g, Est-ce la raison pour laquelle il m'a fallu 3 bouilloires pour arriver à tout tomber ? Car au fond de la passoire il restait toujours qques feuilles absolument froides et intactes, pas du tout touchées par l'eau bouillante... Donc je mélangeais tout ça et remettais une bouilloire...
Enfin bon, ce n'est pas grave.
Je reprendrai donc cette partie de la recette en indiquant simplement de tomber très rapidement les épinards selon la méthode de votre choix ! ;-) Puis les refroidir rapidement à l'eau froide, les essorer et les hacher !
Ou encore mieux : dégeler des épinards en branche surgelés, et bien presser pour enlever toute l'eau ! Hou la, je le sens bien, là... ;-) Mais je n'ai pas testé, donc...

Peler et hacher l'oignon. Couper le lard en lardons.
Chauffer la csoupe d'huile d'olive dans une grande sauteuse à feu vif et y faire dorer les lardons. Baisser ensuite le feu sur moyen (attendre que ça refroidisse un peu, il sera éventuellement recommandé de déplacer la sauteuse sur une zone froide ! ) et ajouter les oignons pour les fondre tout doucement en mélangeant régulièrement. Cela prend 10 minutes environ en tout.
Pendant ce temps, peler dégermer et hacher l'ail. L'ajouter aux lardons/oignons, Laisser fondre doucement encore environ 2 minutes en mélangeant bien régulièrement.

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En profiter pour hacher les épinards et trancher le reblochon horizontalement (j'ai recoupé en 4 verticalement pour mieux occuper l'espace de mon plat mais ce n'était pas nécessaire. Si j'avais eu un plat rond, j'aurais recoupé la grosse rondelle en 2 pour obtenir 2 jolies demi rondelles. Avec un plat rectangulaire, j'ai dû procéder différemment, vous verrez avec les photos plus loin.)
Réserver 2 belles parts et couper les moins jolies en petits morceaux.

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Préparer le bouillon de volaille ou de légumes.

Ajouter la farine aux lardons, mélanger 1 ou 2 minutes pour cuire la farine.

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Ajouter le bouillon de volaille petit à petit, mélanger comme pour faire une sauce blanche, gare aux grumeaux, puis ajouter la crème à 12%, et finir de mélanger. Ajouter les épinards cuits hachés.

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puis le reblochon haché, bien mélanger.

Voilà ce qu'on obtient. La sauce n'est pas liquide mais elle n'est pas épaisse non plus, il faut bien penser qu'elle sera bue en partie par les patates dans la cuisson finale au four.

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Assaisonner (attention, le fromage est super salé !), goûter, rectifier.

Et on commence les couches dans le plat allant au four et de taille adaptée bien entendu.

Au fond du plat, une couche de sauce aux épinards, la moitié de la quantité obtenue. Ajouter ensuite la moitié du blanc de volaille déjà cuit. Mais ça, bon, au risque de vous saouler à force de me répéter, il vaut mieux l'oublier.

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Couvrir de la moitié des patates.

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recommencer : la 2ème moitié des épinards, la 2ème moitié du poulet, la 2ème moitié des patates.

Terminer par le reblochon réservé, comme vous pouvez le voir, je n'ai pas écouté mes amis britaniques et en bonne française, j'ai laissé la croûte... Allons, c'est le meilleur ! Bien grillée, rhâââââ, je défaille rien que d'y penser !

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Et enfourner pour 50 minutes à 1 heure, surveiller.

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Comme vous pouvez le voir, ça a débordé monstrueusement de partout, heureusement que j'avais mis une plaque de tôle sous mon plat : j'avais prévu le coup !

Servir bien chaud.

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Se retenir de gémir pour ne pas impressionner son conjoint, voire ses voisins...

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Une tuerie. Les épinards ajoutés à la tartiflette, vraiment ça le fait. Mais le poulet, franchement, bôf !
Plus jamais de tartiflette sans épinards chez la Cath ! ;-)

Bon appétit !

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4 novembre 2010

risotto au coing, citron confit et olives violettes inspiré par Gilles Choukroun

Me revoici après quelques jours bien occupés... S'il y en a qui profitent des vacances pour mettre les doigts de pieds en éventail, cela n'a pas été mon cas, au contraire !  J'ai eu la chance d'avoir mes fifilles à la maison, et ça a été la fête à la Cath !  Hé hé hé ! Restaus, ballades, moments partagés, bref le bonheur. Puis l'anniversaire d'une amie, la tarte chloé de Pierre Hermé (pâte sucrée, biscuit chocolat sans farine, ganache chocolat noir-framboise et éclats croquants grué de cacao fleur de sel poivre) m'a tenue occupée procuré un immense plaisir un certain temps ;-) Mon Nomamoi malheureusement était en déplacement professionnel, il nous a bien manqué... Quelques courses entre amies, bref je n'ai pas touché terre pendant ces quelques jours et je commence juste aujourd'hui à refaire surface... Juste à temps pour commencer à pérparer les 20 ans de Fifille n°2 que nous fêterons bientôt à la maison.

Ces 2 semaines speed ont été passionnantes, mais pas culinairement parlant : je n'ai quasiment pas touché une casserole (à part pour la tarte de Pierre Hermé)... Pas eu le temps ! Donc les billets que vous allez lire pendant quelques temps ont été photographiés avant. Et en particulier cet extraordinaire

Risotto au coing, olive violette et citron confit

risotto_coing_olive_citron_confit_04

inspiré par la recette de Gilles Choukroun

Pour 3 personnes
Prévoir 1 heure. Dont 30 minutes debout devant la cuisinière.

Les 3/4 d'un beau coing de mon jardin, bien dodu
1 grosse poignée d'olives violettes bien dodues elles aussi
quelques feuilles de céleri et de basilic pour la déco (un sachet de roquette dans la recette d'origine)
300g de riz à risotto, mon favori étant le carnaroli
1 verre de vin blanc (Noailly-Prat)
environ 1 litre de bouillon de volaille (maison congelé pour moi - et hop, un peu de place dans le congélo !)
50g parmesan
1/2 citron jaune
1 1/2 csoupe sucre
3/4 d'un citron confit à l'huile (maison - voir la recette)
un peu d'huile d'olive des citrons confits
sel, poivre

Préparer les ingrédients : laver, peler, dénoyauter, ciseler, pour obtenir comme sur la photo ci-dessous des petits cubes d'à peu près la même taille de coing, écorce de citron confit, olive violette, et les herbes ultra finement ciselées.

risotto_coing_olive_citron_confit_07

On commence par les coings.
Mettre les petits dés de coing dans une petite casserole, couvrir largement d'eau froide, ajouter le sucre et le jus du demi citron. Porter à ébullition et laisser mijoter une vingtaine de minutes : les morceaux de coing doivent être cuits mais fermes. Egoutter.

Pendant ce temps, mettre le bouillon à chauffer.

Profiter de ce temps de répit pour préparer la table / boire un petit apéro avec modération / Téléphoner à votre Maman (ah non pas ça, les coings risqueraient de brûler ! lol !)

Quand les coings sont presque cuits, on attaque le risotto lui-même. Procéder comme pour un risotto normal, on remarque simplement que celui-ci n'a pas d'oignon.

Dans une grande sauteuse, chauffer l'huile des citrons confits, ajouter le riz et mélanger quelques minutes. Déglacer au vin, bien mélanger, ajouter les coings égouttés, puis le bouillon bouillant louche par louche en touillant en permanence, ne jamais rajouter de bouillon tant que la louche précédente n'a pas été absorbée.
Procéder ainsi jusqu'à ce que les grains de riz soient cuits : tendres mais fermes.
Ajouter avec la dernière louche de bouillon le citron confit et les olives (quelque pluches d'herbes sont venues avec les olives, ce n'était pas voulu... Les pluches sont pour la fin, pour la déco des assiettes !)

risotto_coing_olive_citron_confit_06

Mélanger encore un peu pour assurer que les saveurs de citron confit et d'olive soient bien réparties puis couper le gaz, couvrir et "oublier" 5 minutes. Le riz finira de gonfler en absorbant les derniers parfums.

Comme d'habitude, ne pas oublier de goûter et rectifier l'assaisonnement si nécessaire !

Réaliser des copeaux de parmesan ou le râper. Personnellement, pour cette recette spécifiquement, je préfère les copeaux car la saveur piquante et salée du fromage est plus concentrée en bouche, plus distincte, plus précise et plus agressive en quelque sorte, accentuant le contraste avec le coing acide et sucré à la fois.

Répartir dans les assiettes, saupoudrer les herbes ciselées et disposer les copeaux de parmesan.

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Je n'ai pas de mots pour décrire ce risotto... Aucun ne sera à la hauteur de ce que je souhaite exprimer. C'est extraordinaire, c'est tout.

risotto_coing_olive_citron_confit_02

Pourquoi céleri et basilic en remplacement de la roquette utilisée dans la recette d'origine ? Parce que je n'avais pas de roquette et que ce que j'aime trouver dans un risotto à la roquette c'est la couleur et la saveur légèrement amère. J'ai regardé ce qui restait comme herbes dans mon frigo et sur la terrasse, j'avais le céleri dans le frigo (dès que la saison des soupe commence j'en ai en permanence une botte dans le frigo, ça se conserve longtemps) et le basilic qui commençait à prendre froid aux pattes... Les feuilles de céleri apporteraient l'amertume (les feuilles blanches du coeur sont les meilleures) et le basilic neutraliserait un peu le goût particulier du céleri. Bien raisonné ma Cath, c'est exactement ce qui s'est passé !

Bref, une recette extraordinaire

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25 octobre 2010

lasagnes aux fruits de mer

Eh bien, il aura fallu de la volonté pour arriver à écrire ce billet... Depuis hier, Monsieur Canalblog semble avoir quelque soucis et il m'est fort difficile de me connecter à mon espace de travail... Aujourd'hui heureusement ça va mieux qu'hier, mais je crois qu'il reste encore quelques petits soucis à régler ! ;-)

Enfin bon, ça va bien se passer.

Ainsi que je vous l'ai déjà expliqué, je suis dans une grande phase de vidage de congélo pour libérer de la place. Ce sera bientôt les 20 ans de Fifille n°2, nous serons nombreux, et pour pouvoir préparer certaines choses à l'avance, il faut de la place pour stocker !

Je suis tombée, au fond du congélo, sur un sachet de fruits de mer Picard... Qu'allais-je donc bien pouvoir en faire ? Un gratin de fruits de mer ? Ah oui, ça me semble une bonne idée. Et que vois-je dans le frigo ? Un paquet commencé de lasagnes de moins en moins fraîches... Et un bocal entamé de sauce tomate aux cèpes et champignons... Et je me dis... Mais... N'ai-je point z'ôssi une barquette de champignons de Paris qui hurle patiente au fond du bac à légumes ? Mais oui !

Et c'est comme ça que sont nées ces

Lasagnes aux fruits de mer

lasagnes_fruits_de_mer_03

Un plat de fond de placard et de congélo...

Pour 4 personnes
Prévoir 1h à 1h15

8 champignons de Paris
1 csoupe huile végétale neutre
1 blanc de poireau
1 branche de céleri
1 gros oignon botte
1 carotte
1 verre de Noailly-Prat
1 sachet de 500g de mélange 3 fruits de mer Picard
2 csoupe huile végétale neutre
1 enorme csoupe farine
environ 1/3 l lait
environ 3/4 d'un gros bocal de 420g de sauce tomate aux cèpes
Environ une dizaine de feuilles de lasagne fraîches (en fait j'en avais moins que ça et j'ai complété avec des feuilles sèches, qui sont plus petites)
20cl crème légère (12%)
QS sel, poivre, parmesan râpé, bouillon de poisson en poudre

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Commencer par préparer les champignons de Paris (peler, couper en lamelles), l'oignon et le blanc de poireau (ciselés), le céleri et la carotte (pelés et coupés recpectivement en demi-rondelles et en petits dés).
Chauffer un peu d'huile végétale neutre dans une sauteuse et y faire dorer les champignons sur feu très vif en remuant très souvent pour qu'ils ne brûlent pas. Dès qu'ils sont bien colorés, les retirer, baisser le feu au minimum et ajouter les légumes préparés, les laisser fondre tout doucement avec environ 1 ccafé de poudre de bouillon de poisson. Si vous n'en avez pas, utilisez simplement une pincée de sel.
Quand les légumes ont bien sué sans colorer, remettre les champignons, ajouter les fruits de mer Picard encore directement sortis du congélo, verser le vin remuer et couvrir pour laisser ainsi mijoter une dizaine de minutes à feu tout doux.

lasagnes_fruits_de_mer_02

Pendant ce temps, faire la sauce blanche avec l'huile la farine et le lait, assaisonner.
Quand la sauce blanche est faite (bien épaisse) et que les fruits de mer sont dégelés et les légumes cuits, verser la sauce blanche dans les fruits de mer, mélanger.

Préchauffer le four à 180°C chaleur tournante.

Mettre une première couche hyper fine de mélange fruits de mer au fond du plat, c'est juste pour éviter que ça colle.
Placer une couche de lasagnes (pour la taille de mon plat il en fallait 1 1/2 pour chaque couche)
Puis fruits de mer
Lasagne
Sauce tomate
Lasagne
fruits de mer (mince j en'en ai plus... Ce sera donc la dernière couche aux fruits de mer)
lasagne
Sauce tomate (du coup je finis le pot...)
lasagne
crème allégée et parmesan râpé

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Rhô la la c'était slurpement miam !

La cuisine de restes (ou de fond de placard/congélo/frigo) est très souvent une cuisine toute en parfums d'enfance, vous ne trouvez pas ?

Peut-être parce que nos grands-parents ne jetaient jamais rien et savaient si bien accomoder les restes ?

Bon, je ne mets pas de version imprimable, c'est plus une aventure de congélateur qu'une recette, ces lasagnes ! C'est une simple idée destinée à être adaptée en fonction des restes et des envies de chacun !
Mais si vous me la demandez, je la rajouterai. Pour vous faire plaisir. Parce qu'ici il n'est question que de plaisir !

Bon appétit !

23 octobre 2010

cabillaud aux 5 épices et porto

Voici aujourd'hui une recette trouvée dans un magazine dans l'avion en rentrant de Corse. C'était début Mars... Il m'a fallu bien du temps pour trouver l'occasion de la faire, certes, mais aussi bien du temps pour la publier... Sans doute parce que nos avis à mon Nomamoi et moi étaient assez partagés sur le résultat...
Mais je vous laisse juger par vous-mêmes.

Cabillaud aux 5-épices et porto

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Adapté d'une recette de Monique Géronimi trouvée dans un magazine dans un avion...
Ne me demandez pas qui est cette Monique, Google ne la connaît pas...

La recette d'origine se fait avec une perche ou une dorade entière (et avec la peau), mais comme la perche est introuvable et que je n'aime pas trop la dorade à laquelle je trouve un fond d'amertume désagréable, j'ai cherché du bar pour remplacer et, n'en trouvant pas, j'ai finalement pris du cabillaud...

Pour 2 personnes

Pour le poisson :
2 pavés de cabillaud (sans la peau pour moi)
1 pouce de gingembre frais (environ 3cm)
3 ou 4 oignons verts chinois (sinon, ciboulette ou 1 oignon-botte le plus fin possible)
un peu d'huile
Pour la sauce :
3 csoupe porto
3 csoupe sauce soja
1 ccafé sucre en poudre
2 csoupe eau
1 1/2 ccafé 5-épices chinois
Pour la déco :
1 ou 2 brindilles (les feuilles) de coriandre

Peler le gingembre, le couper en fins bâtonnets (julienne)
Ciseler l'oignon (bulbe et vert)
Mélanger dans un bol les ingrédients de la sauce.
Si vous utilisez un poisson avec la peau, entailler cette dernière de la lame d'un couteau en quelques lignes.

Pour un poisson entier avec la peau :
Chauffer à feu très vif un peu d'huile dans une poêle, y dorer le poisson sur ses 2 faces sans chercher à les cuire entièrement, environ 2 minutes seulement pour chaque face, on terminera la cuisson plus tard. On veut juste griller la peau. Si votre feu n'est pas assez vif, le poisson risquera de trop cuire, donc laissez bien la poêle chauffer...
Retirer le poisson, réserver.
Baisser le feu, on veut maintenant un feu bien doux.
Pour un poisson en pavé sans peau, on passe directement à la suite.
Pour m'assurer que tout le monde a bien suivi, je précise encore une fois que mon poisson n'ayant plus sa peau, je n'ai pas du tout fait ce qui est mentionné au-dessus !

Dans la poêle chauffée à feu doux, mettre un peu d'huile (ou en remettre si nécessaire) puis placer la julienne de gingembre et l'oignon ciselé (j'ai gardé un peu de vert pour la déco) et laisser fondre en remuant.
Ajouter le poisson puis verser la sauce et laisser monter l'ébullition toujours sur feu doux. Retourner le poisson très précautionneusement, surtout s'il n'a pas sa peau, pour assurer la cuisson à coeur. Attention à ne pas sur-cuire la pauvre bête, cependant !  Le poisson trop cuit, c'est sec, poueurk ! Monique Géronimi indique 5 minutes de cuisson sur chaque face parce qu'elle utilise une dorade entière et non des filets ou pavés, mais un poisson déjà passé une première fois dans la poêle ! Je ne sais pas du tout combien de temps j'ai mis, je regarde le poisson, c'est sa couleur qui me guide, nacrée pas cuit, blanche cuit... Je pense qu'il a fallu un peu moins de 5 minutes par face, mais guère moins.

cabillaud_au_5__pices_et_porto_02

Monique Géronimi conseille de servir avec du riz blanc et quelques légumes sautés. OK pour le riz blanc, quant aux légumes... Hum hum... Allez, quelques feuilles de coriandre et l'oignon vert réservé !

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Voilà... Tout simple et rapide...

Nos avis sur ce plat ont été assez différents... Mon Nomamoi a trouvé ça très très bon, il a apprécié les parfums, les saveurs, les couleurs, tout, quoi !
Quant à moi, ben... pas trouvé ça bien extraordinaire... Pas mauvais, hein, faut pas non plus me faire dire ce que je n'ai pas dit. D'ailleurs j'ai tout fini mon assiette, je n'ai rien donné au chat... ;-) Mais s'il y en avait eu plus je ne serais pas forcément allée en reprendre...

Il faut reconnaître que le choix du poisson a sûrement son importance. La daurade et la perche sont des poissons très goûteux, contrairement au cabillaud. Pas de chance, la perche est introuvable, quant à la dorade, je n'aime pas son goût... Le résultat aurait-il été meilleur avec ces poissons ? Peut-être... Sûrement...

Et vous, qu'en pensez-vous ?

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