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Le blog de Lacath

17 avril 2007

pain pita fourré à l'agneau et aux épices, petite sauce citronnée

Il me restait de l'agneau de Pâques... Ce gigot était énorme, fait pour nourrir une famille nombreuse... Nous ne sommes que 4... Quand j'ai vu la taille de ce gigot, j'ai eu tout d'abord très peur : ne serait-ce pas plutôt un mouton? Ce n'est pas que je n'aime pas le mouton, au contraire, mais pas au prix de l'agneau d'une part, et surtout pas en gigot au four d'autre part! Avec une bonne sauce bien relevée, oui, mais "au naturel" si je peux dire, au four, non!
Bref, nous en avons mangé à 4 repas, et pour le 5eme (et dernier), il fallait bien trouver quelque chose pour le rendre à nouveau attrayant...

Comme une aubergine attendait depuis déjà trop longtemps que le train passe pour elle au fond de mon frigo, hop, le menu a été vite décidé : tagine agneau aubergine. Ouais, pourquoi pas? Mais bon, que servir avec pour accompagner? Finalement, une toute petite modification a été apportée à mon choix de recette : ce serait un sandwich et non un tagine!

Pain pita, agneau aubergines épices et herbes, sauce yaourt citron

pita_aubergine_agneau_09

Pour cette recette, il vous faudra :

pita_aubergine_agneau_01

1 oignon,
3 gousses d'ail,
1 aubergine,
1/2 bouquet de menthe ciselée,
1/2 bouquet de coriandre ciselée,
1 ccafé épices à couscous (ou selon votre goût)
1 poignée d'olives noires dénoyautées et hachées très grossièrement,
huile d'olive,
sel,
un peu d'eau
1 reste d'agneau déjà cuit, ou de l'agneau (encore cru) facile à détailler en petits cubes ou en très fines lanières, un peu comme un kebab, en somme,
une poignée de feuilles de salade, soit de la roquette, soit une salade style batavia dont on aura coupé les feuilles en lanières,
et 4 pains pitas.

Pour la sauce, il vous faudra :
1 yaourt (ou tout autre laitage nature en quantité équivalente, yaourt à la grecque, petit suisse, fromage blanc, l'idéal étant le petit suisse car il est épais et ne nécessite pas d'égouttage avant utilisation pour cette sauce. Sinon, n'hésitez pas à verser votre yaourt dans un filtre à café et à le laisser égoutter tranquillement au moins 1 heure au frigo...)
1/2 jus de citron
1 gousse d'ail écrasée (je l'ai oubliée!)
sel, poivre

On trouve aujourd'hui les pains pitas facilement dans les supermarchés, mais souvent ils sont difficiles à ouvrir, ils se déchirent et on ne peut plus les fourrer. Autant les faire soi même... ( cliquer ici pour la recette ) et en prévoir un peu plus que ce qu'il faut, car on peut avoir de la perte à la cuisson (j'en ai en général 2 sur 10 qui ne lèvent pas complètement au centre et qui ressemblent donc à ceux du commerce... On leur trouve d'autres utilisations : grillés par exemple, puis cassés en gros morceaux et trempés dans humus ou caviar d'aubergine, ou dans une salade fatouche... Ces pitas ne sont jamais perdues! En plus elles se congèlent très bien!).

pita_aubergine_agneau_02

Commencer par peler et hacher oignon et ail.
Mettre un peu d'huile d'olive à chauffer dans une sauteuse anti adhésive (c'est important car l'aubergine a tendance à attacher), et faire suer oignon et ail sans coloration.

pita_aubergine_agneau_04Pendant ce temps, laver et couper l'aubergine en dés.
Quand les oignons sont transparents, ajouter les dés d'aubergine et bien mélanger. Continuer à faire cuire tout doucement. Ajouter un peu de sel pour que l'aubergine rende son eau, mélanger très régulièrement, et si jamais ça commence à attacher, ajouter un peu d'eau, et ce jusqu'à ce que l'aubergine soit bien compotée.

pita_aubergine_agneau_05

Pendant que l'aubergine compote, découper le reste d'agneau déjà cuit en petits dés, ou en lanières hyper fines selon ce qui semble le plus facile.

Si vous procédez avec de l'agneau cru, commencez par détailler la pièce de viande en dés ou en lanières, puis faites les sauter très rapidement avec un peu d'huile d'olive à feu très vif pour bien les colorer, saler une fois cuit seulement pour éviter que la viande rende de l'eau qui viendrait compromettre la caramélisation.

pita_aubergine_agneau_07

Ajouter l'agneau et les olives noires à la compote d'aubergine, saupoudrer d'épices à couscous, mélanger et laisser réchauffer en remuant bien de temps en temps, toujours à feu doux.
Pendant ce temps, ciseler la menthe et la coriandre, et au moment, les ajouter dans la sauteuse.

Préparer la sauce au citron : mélanger les ingrédients, rectifier l'assaisonnement.
Préparer la roquette

pita_aubergine_agneau_08Tout est prêt. Il ne reste plus qu'à fourrer les pitas.

On commence par quelques feuilles ou lanières de salade au fond.
On ajoute un peu de farce,
pus un peu de sauce et on mélange (comme on peut c'est pas facile...)
Et on recommence, roquette, farce à l'agneau, sauce.
Si on peut on mélange...
Et on remet un peu de sauce par dessus tout ça...
Et on peut décorer si on le souhaite avec une petite feuille de menthe ou de coriandre.

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16 avril 2007

pain pita au levain liquide Kayser

Voici un pain très versatile, puisqu'il s'agit finalement d'une poche qu'on peut remplir de la farce de son choix. La recette se trouve bien entendu dans le formidable livre d'Eric Kayser, "100% pain"

mais on peut aussi la trouver ici par exemple, transmise par notre Sandra/Avital nationale! Cette recette de base est tellement bonne, facile et efficace qu'on la rencontre dans de nombreux blogs ou forums.

Vous trouverez aussi dans le livre la recette du levain liquide, disponible également ici.

Pain pita au levain liquide Kayser

pain_pita_kayser_03

On voit bien comme ce pain forme une poche suffisamment large et profonde pour être garnie même pour des ogres! Un grand merci à fifille n°1 qui s'est dévouée pour tenir le pain bien ouvert pour la photo. Cette recette donne environ 10 pitas de 100g chacune.

500g de farine de tradition (T65 - "aromette" de mon moulin pour moi)
100g levain liquide
15g levure de boulangerie fraîche
60ml huile d'olive
15g sel
300ml eau à 20°C

Tout mettre dans la map et lancer le prog pâte

Si vous n'avez pas de map :
dans un bol, délayer la levure avec 10cl d'eau légèrement tiède et laisser pendant 5 à 10min.
Dans un saladier, mélanger la farine et le sel, faire un puits et y verser la levure délayée, le levain liquide et le reste de l'eau. Mélanger soigneusement, verser sur un plan fariné et pétrir pendant 10-12min jusqu'à ce qu'elle soit ferme. Remettre la pâte dans le saladier, couvrir d'un linge humide et laisser reposer 1H30.

On reprend ensuite ici pour tout le monde, map ou pas map :
Verser la pâte sur un plan de travail légèrement fariné. Peser 10 morceaux de même poids (environ 100g chacun), bouler, détente 30min.
Aplatir chaque pâton au rouleau en une galette de 11cm de diamètre et 5mm d'épaisseur. Ca colle, donc fariner peu mais régulièrement. Déposer sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfu ou simplement farinée si elle est anti adhésive, couvrir d'un linge humide et laisser lever 40min.

pain_pita_kayser_01

Préchauffer le four Th9-10 (280°C), faire chauffer la plaque de cuisson bien huilée ; cette opération peut prendre 20 à 30 minutes selon votre four, donc pensez-y quand vous mettez vos pitas à lever!
Quand la plaque est bien chaude, poser les pita dessus et cuire 5-6min.
Moi je me casse moins la tête, je mets 2 à 3 pitas à lever par plaque à pâtisserie et j'enfourne mes plaques les unes après les autres dans le four à 280°C sans chaleur tournante. Je ne mets donc pas d'huile. Mes pitas sont donc très blanches, mais la poche se forme très bien quand même et c'est pour moi ce qui compte. Je préfère procéder de cette façon, car je ne saurais pas transférer mes pitas levées sur la plaque chaude huilée sans risquer de les faire retomber... Ben oui, quoi, je ne suis pas une professionnelle, moâ...

pain_pita_kayser_02

Dans le four, on voit les poches se former à vue d'oeil : d'abord les pourtours gonflent mais le centre reste plat, on voit alors comme une vague qui déferle lentement de l'extérieur vers le centre de chaque pita, ça gonfle à vue d'oeil... C'est magique! lol!

Il suffit ensuite avec un couteau pointu d'ouvrir les pitas et de les garnir avec la farce de son choix. Nous, nous aimons tout particulièrement du sauté de dinde au curry à la tomate et à la pomme fruit, ou bien encore agneau aubergine épices à couscous. Nous accompagnons les 2 farces mentionnées avec de la sauce blanche réalisée à l'aide de yaourt égoutté ou de petit suisse additionné d'un jus de citron, sel, poivre, et, quand on en a, de coriandre hachée.

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15 avril 2007

salade printannière haricots, fèves, et tofu aux olives...

Le vendredi, c'est le jour du marché. Comme toujours je rapporte à la maison un plein panier de beaux légumes bien frais, avec plein d'idées de ce que je vais en faire.

Et c'est ainsi qu'est née cette petite salade printannière, à laquelle ne manquaient que quelques bébé pois gourmands... Il semblerait que la saison du mini pois gourmand est terminée... Sniff...

Salade printannière haricots, fèves, tomates, tofu aux olives

salade_printemps_aux_f_ves_06

Pour cette petite salade bien fraîche, j'ai utilisé :

salade_printemps_aux_f_ves_011 oignon long rouge bien frais
3 gousses d'ail hachées
1 grosse poignée de fèves que j'ai fait bouillir 5 minutes puis pelées une à une.

salade_printemps_aux_f_ves_02Par dessus, j'ai ajouté :
environ 250g de haricots verts cuits à l'eau bouillante salée
quelques sommités de chou-fleur que j'ai fait bouillir environ 15 minutes à l'eau salée
1 barquette de tomates cerise coupées en 2 ou en 4 pour les plus grosses

salade_printemps_aux_f_ves_03Par dessus encore, j'ai ajouté :
1 grosse poignée de roquette,
1 petite poignée d'olives noires dénoyautées et coupées en 2
et 2 petits blocs de tofu aux olives

Enfin, pour la sauce vinaigrette, vinaigre balsamique, huile d'olive, sel, poivre.

Et voilà! Une petite salade très rafraîchissante et équilibrée, servie avec une belle tranche de pain de campagne maison, miam, un régal!

salade_printemps_aux_f_ves_04  salade_printemps_aux_f_ves_05

J'ai été très agréablement surprise par  le tofu aux olives. Jusqu'à 1 ou 2 ans, le seul contact que j'ai jamais eu avec le tofu, c'était ces petits cubes blancs sans goût et à la consistance un peu caoutchouteuse qu'on trouve dans la soupe au miso des restaurants japonais. Bôf, quoi, pas de quoi fouetter un chat... Et puis c'est vrai que, la quarantaine aidant, on se penche un peu plus vers la santé, l'"être" au lieu du "faire", la qualité de vie, on commence à raisonner en termes d'aliments bio, de pratiques alternatives (alors ça, je me demande qui va débarquer sur mon blog en cherchant comme mot clé pratiques alternatives... lol! Déjà que j'ai eu "manger de l'ail pour bien b... une femme", et aussi "rouler une pelle à une ado", là, je sens que je vais en voir des vertes et des pas mûres dans mes stats! lol!), de consommer moins de lait, plus de produits d'origine végétale, moins d'origine animale, et puis on rencontre Cléa, et on commence à acheter du tofu soyeux et de l'agar-agar, on tombe sur un reportage sur Laurence Salomon sur Cuisiner en ligne et voilà comment on met le doigt dans l'engrenage...

Le tofu soyeux, c'est un ingrédient génial : les appareils à flan ou à quiche sans crème et sans oeufs, c'est incroyable!

Alors pourquoi ne pas tenter d'autres sortes de tofu?
Et bien voilà, c'est ce qu'on a fait avec notre tofu aux olives.
Ravie. On a tous aimé. Avec peut-être une petite réserve de fifille n°2 sur la consistance, mais elle a mangé.
Alors je testerai d'autres préparations au tofu, j'en ai vu un aux herbes qui a l'air sympa.
En plus, chose très appréciable, c'est un produit qui n'est pas trop salé, et c'est important pour moi qui évite certains achats de produits tout prêts parce qu'ils contiennent trop de sel, ou même du sucre... Avez-vous remarqué par exemple que les maïs en grains en conserve contiennent du sucre ajouté? Incroyable, non?

Enfin, pour conclure, des petites salades dans ce genre j'en mangerais bien tous les jours...

14 avril 2007

un dimanche à midi chez mes parents

Comme quoi j'ai de qui tenir!
Ma maman m'aurait-elle transmis le virus de la popotte?

Voici notre menu de dimanche midi :

Tout d'abord un "petit" flan tout mignon et très gouteux qui plairait à Mamina, car aux coquilles St Jacques, avec un beurre blanc au citron miam de chez miam, et une petite pluche de cerfeuil...

un_dimanche_chez_mes_parents_02

Suivi par des ris de veau avec une sauce tomate au safran et une tombée de pousses d'épinards :

un_dimanche_chez_mes_parents_03

Fromage, bien sûr, et dessert :
Mon Papa avait fait une salade de fruits, et il avair rangé les fruits à merveille dans le compotier, après avoir bien entendu pelé les raisins ainsi qu'oranges et pamplemousse pour n'en garder que les suprêmes...
Ma Maman avait fait une merveille de gâteau au noix, le seul gâteau au noix que j'aime d'ailleurs... décoré et tout et tout...
Et moi j'avais apporté mon moelleux au chocolat avec son coeur fondant à la cannelle... Sans doute avais-je peur de manquer? lol!

un_dimanche_chez_mes_parents_05

Est-il nécessaire de mentionner ici le +1kg pointé sur la balance?
Bôf, pas grave, ça partira tout seul en quelques années jours, faut savoir se faire plaisir! lol!

13 avril 2007

Jarret de veau aux tomates séchées d'après "Péché de Gourmandise"

Il y a quelques jours de cela, Choupette du blog Péché de Gourmandise, publiait sa version du jarret de veau aux tomates séchées. Le jarret de veau, c'est une viande que je trouve extraordinairement bonne, mais que je ne sais cuisiner que d'une seule façon : sauce tomate avec zeste d'orange et de citron, je crois que c'est ce que l'on appelle "gremolata". Hou la, je vais vérifier que je ne me trompe pas. C'est que tenir un blog est une affaire lourde de responsabilité! Un jour sur un forum, je me suis fait interpeler quelque peu agressivement vigoureusement par un amateur de cuisine italienne, parce que j'avais osé penser écrire que le terme "à la florentine" signifiait qu'il y avait des épinards dans le plat... Et bien non, mes cher(e)s lecteurs z'et lectrices et néanmoins z'ami(e)s, les épinards ne font pas tout! Bon évidemment, mon copain Albert (vous savez, Albert Zeihmer, celui que tout le monde surnomme Al...) ayant tendance malgré mon âge encore jeune sinon tendre à vouloir s'investir de plus en plus dans une relation très intime avec moi, même si malheureusement ce n'est pas réciproque, mon pote Al, disais-je donc, a tendance à me faire tourner en bourrique et oublier beaucoup de choses. Bref, plus moyen de retrouver ce que peut bien indiquer le terme "à la florentine", à part bien sûr les épinards... Peut-être le parmesan?  Hou la, c'est finalement une double recherche sur google qui s'impose... lol! A bientôt, je pars sur le web à la recherche d'info! Et j'espère ne pas oublier en route ce que j'étais partie chercher... Arf...

Me revoila après une 1ere recherche. Bon, soit mon agressif et vindicatif connaisseur de cuisine italienne ne s'y connaissait pas plus que moi, ce qui m'étonnerait quand même, soit la plupart des gens pensent comme moi qu'il suffit qu'il y ait des épinards pour pouvoir classer ça dans la rubrique florentine, soit il faut réellement 3 ingrédients différents pour prétendre à ce titre fortement disputé :
- les épinards
- Le parmesan ou un autre fromage destiné à gratiner
- la sauce blanche ou sauce mornay ou simplement de la crème.
Bon, et d'une. A l'autre maintenant.

Seconde recherche effectuée. C'est moi qui me trompe. La gremolata n'est pas, ainsi que je le pensais, simplement un mélange de zestes d'agrumes qu'on rajoute sur l'osso bucco... Non non non... Mea culpa... Il faut, comme le fait Choupette, non seulement les zestes mais aussi du persil et de l'ail! Un certain Marmiton très célèbre y met aussi des anchois... Quant à lui, Toquentête indique qu'on peut ajouter parmesan et huile d'olive, mais que c'est facultatif...

Bon, assez de théorie, passons à la pratique!

La recette de Choupette m'a frappée parce que, par rapport à ma recette habituelle, elle ajoute à ses zestes ail et persil haché, comme une vraie gremolata, mais en plus, des tomates séchées, un produit dont j'adore le goût légèrement fumé. J'ai donc choisi de faire ma recette habituelle de jarret de veau, en remplaçant ma version complètement ridicule nulle fausse de la gremolata par celle de Choupette.

Jarret de veau aux tomates séchées d'après "Péché de Gourmandise"

jarret_de_veau_p_ch__de_gourmandise_12

Toute ressemblance avec la recette de Choupette est fortuite mais naturelle (même s'il s'agit de ma recette perso du jarret de veau), parce que je suppose qu'il n'y a pas 36 façons de préparer un jarret de veau en sauce tomate! Par contre, la gremolata aux tomates séchées, elle, est totalement inspirée de celle de Choupette, je n'ai fait qu'y ajouter du zeste d'orange.

jarret_de_veau_p_ch__de_gourmandise_01

pour 6 à 8 personnes :

1 de jarret de veau désossé
2 carottes
2 branches de céleri
1 gros oignon ou 2 moyens.
3 gousses d'ail hachées
huile d'olive
1 tasse (250ml) de vin blanc
2 feuilles de laurier
1 branche de thym
1 branche de romarin
2 boîtes de tomates concassées
bouillon de volaille (environ 1 tasse = 250ml)

et pour la gremolata aux tomates séchées :
3 ou 4 tomates séchées
zeste de 1/2 citron
zeste de 1/2 orange (Choupette ne le met pas, mais je ne conçois pas de jarret sans lui...)
1/2 bouquet de persil
1 gousse d'ail hachée
sel, poivre

Après cette nature morte récapitulative des ingrédients végétaux, une petite photo supplémentaire, pour mon plaisir, parce que j'adore photographier des légumes (et fruits) quand leurs couleurs sont aussi différentes, contrastées et puissantes.

jarret_de_veau_p_ch__de_gourmandise_02

Dans un cocotte en fonte (si possible), faire dorer le jarret à feu moyen dans un peu d'huile d'olive. Le retourner, saler, poivrer, jusqu'à ce qu'il soit bien doré de partout. Ca prend environ 10 minutes.

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Pendant que le jarret dore, hacher oignon, ail, céleri, carottes, en morceaux plus ou moins gros selon votre patience ce que vous souhaitez retrouver à la dégustation. J'ai fait les carottes en dernier J'aime retrouver les morceaux de carotte...

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Verser les légumes hachés et les herbes directement dans la cocotte avec le jarret. En fait, vous pouvez le retirer si vous le voulez, pour faire suer légèrement les légumes sans être embêté par la viande et touiller à votre aise, mais comme le jarret est extrèmement long à cuire, autant ne pas le priver de 5 minutes de cuisson qu'il faudrait de toute façon récupérer à la fin...
Mélanger régulièrement, ça ne doit ni brûler, ni attacher.

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Pendant que les légumes suent autour du jarret, préparer les ingrédients pour la gremolata aux tomates séchées. Conserver au passage les queues de persil, elles donneront bon goût à la sauce et seront aisées à repérer et sortir du plat au moment de servir.

jarret_de_veau_p_ch__de_gourmandise_07

Quand les légumes ont sué quelques minutes, qu'ils semblent transparents, verser le vin, mélanger, et laisser évaporer presque totalement, toujours à feu moyen.
Ajouter ensuite les tomates concassées et les queues de persil. Rajouter éventuellement un peu de bouillon de volaille pour non pas noyer la bête, mais s'assurer qu'elle ne risque pas de manquer d'humidité.

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Cuire à feu doux et à couvert environ 1 heure 30. Soulever le couvercle et surveiller le niveau de liquide, rajouter un peu de bouillon si nécessaire, mais ça ne devrait pas l'être si on cuit vraiment à feu très doux et bien couvert.
Rectifier l'assaisonnement.
Hacher la gremolata aux tomates séchées. J'ai choisi de le faire au couteau plutôt qu'au mixeur.

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Quand le jarret est cuit, le couper en tranches. Dans un plat de service, placer les tranches de jarret, recouvrir de sauce, et finir en saupoudrant de la gremolata aux tomates séchées qui reste donc crue. (Moi, avant, je saupoudrais en fin de cuisson dans la cocotte, il n'y avait pas de cuisson de mes zestes mais ils étaient chauffés).

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J'ai choisi de servir avec des pâtes.

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Conclusion : unanimité dans la famille : ne plus jamais se contenter de quelques zestes... Oh non... Désormais, ce sera gremolata pour de vrai, et chaque fois que j'en aurai, avec des tomates séchées...

Et en plus, j'ai joué avec les tags html aujourd'hui... C'est rigolo... lol!

Merci Choupette!

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12 avril 2007

tarte au citron meringuée

Avant toute chose, la réponse à notre petite devinette d'hier : le melon était sud-africain! Et excellent!

Et pour finir, le dessert de notre repas du dimanche de Pâques, en une version simplifiée qui ne risque pas de rater (enfin en principe... lol!) :

La tarte au citron meringuée

tarte_citron_meringu_e_07

Recette prise sur le livre "the Lemon and Lime Cookbook", éditions Hamlyn

Pour la pâte :
1 1/2 tasse = 215g farine
6 csoupe = 90g beurre très froid, en petits dés
1/4 tasse = 50g sucre super-fin (sucre normal pour moi)
1/2 tasse = 60g poudre de noisette
1 jaune d'oeuf
eau très froide
Pour la garniture au citron :
1/2 tasse = 66g maïzena
1/2 tasse = 100g sucre super-fin (sucre normal pour moi)
1 1/4 tasse eau (315ml)
zeste et jus de 2 (gros) citrons
3 jaunes d'oeufs
Pour la meringue :
3 blancs d'oeuf
3/4 tasse = 150g sucre super-fin (sucre normal pour moi)

Préchauffer le four à 200°C (chaleur tournante pour moi)

Mettre la farine et le beurre dans un saladier (ou le bol d'un mixeur...) et sabler. Ajouter le sucre et la poudre de noisettes, sabler. Ajouter le jaune d'oeuf et mélanger, et ajouter csoupe par csoupe de l'eau glacée (environ 3 csoupes...) jusqu'à ce que la boule se forme.
Pétrir brièvement la pâte sur un plan de travail légèrement fariné.

tarte_citron_meringu_e_01

L'étaler et garnir un moule à tarte de 22 à 24 cm, si possible à fond amovible. Réserver 1/2 heure au frigo.
Placer un papier alu ou cuisson sur la pâte, verser des haricots secs ou des billes de céramique, et enfourner à 200°C (chaleur tournante pour moi) 15 minutes. Ôter ensuite lepapier et les haricots ou les billes de céramique, et réenfourner pour 5 minutes (plutôt 10 chez moi, la pâte ne colorait pas assez à mon goût).

tarte_citron_meringu_e_04

Pendant ce temps, préparer la garniture au citron.
Mélanger la maïzena et le sucre dans une casserole. Ajouter l'eau et le jus et zeste des citrons, bien mélanger.

tarte_citron_meringu_e_03

Porter à ébullition en mélangeant sans interruption pour éviter les grumeaux, jusqu'à obtention d'une masse épaisse et lisse. Laisser refroidir légèrement. Battre les jaunes d'oeufs dans un petit bol, ajouter 2 csoupes de sauce tout en fouettant (ce qui tempère les jaunes), puis verser cette mixture dans la casserole et refaire chauffer doucement pour épaissir encore. Cette étape est difficile, parce que c'est déjà épais, donc on ne voit pas bien que ça épaissit encore plus...
Verser l'appareil au citron dans le fond de tarte précuit.

tarte_citron_meringu_e_05

Réaliser ensuite la meringue :
Battre les blancs en neige jusqu'à obtenir des pics secs et raides (autrement dit aller plus loin que le bec d'oiseau, presque jusqu'aux grumeaux... A Lyon, on appelle ça des "catons"...)
Ajouter alors, tout en fouettant toujours, 1 csoupe du sucre préparé, puis tout le reste.
Etaler la meringue pour recouvrir complètement la préparation au citron. Moi, je me suis offert samedi des douilles professionnelles et des poches à usage unique, comme les vrais cuisiniers, alors je les ai essayées :

tarte_citron_meringu_e_06

Pas de doute, quand on a du vrai matériel, ça marche mieux qu'avec des trucs de supermarché... Même si avec ma vieille poche à douille de supermarché j'arrivais à faire des pics comme ça, je mettais 20 minutes pour couvrir la tarte, je m'en mettais partout, tout juste si je ne retrouvais pas de la meringue dans mon dos, la poche glissait dans mes mains poisseuses, bref, l'horreur... Là, avec une poche jetable immense, même le remplissage se fait tout seul! Tout a été fini en 3 minutes, remplissage inclus!

Remettre au four 10 minutes pour dorer.

tarte_citron_meringu_e_08

Servir tiède ou froid.

tarte_citron_meringu_e_09tarte_citron_meringu_e_10




















L'avis des testeurs : On exprime très mal son point de vue quand on a la bouche pleine. Mais les borborygmes étaient aisés à traduire ! "Miam"! De toute façon, c'est bien simple, le soir même il n'en restait plus une miette...

L'avis de la cusinière : (ça me fait toujours autant rigoler, ce titre! lol!) J'ai eu un petit souci, ma meringue a relargué un peu de liquide. J'ai dû pencher un peu la tarte pour vider le liquide en question dans l'évier. Mais cela n'a pas changé du tout le goût ni l'allure de cette tarte, toujours aussi bonne. L'avantage de cette recette, c'est l'utilisation de la maïzena, par rapport à une recette plus classique à base de jaune d'oeuf et de beurre dont la cuisson est toujours très délicate...

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11 avril 2007

Conchiglie à l'arrabiata et petite devinette...

Comme promis, voici la suite de notre menu de Pâques italianisant...

Avec le pain aux herbes italiennes, nous avons commencé par du melon au jambon cru. Vous ne devinerez d'où venait le melon... Non non, pas d'Italie... Encore moins de France...

Et si on faisait un jeu? Qui devine d'où venait mon melon? Que je n'ai même pas pris en photo d'ailleurs, parce que c'était un bête melon comme ceux de Cavaillon, vert pale rainuré de vert foncé dehors, orange dedans, extrèmement mûr, juteux et sucré...

Je reviens à mon menu : Après cette entrée estivale, un classique gigot d'agneau au four, accompagné d'un gratin de conchiglie à l'arrabiata.

Et enfn, en dessert, une tarte au citron meringuée hyper simple. Mais pour cela il faudra attendre demain... Hé hé hé... C'est tellement meilleur quand on a dû l'attendre... ;-)

Conchiglie à l'arrabiata

conchiglie_arabiata__Giada_08

Une magnifique recette vue sur CuisineTV, donnée par Elise et initialement réalisée par Giada de Laurentiis.

conchiglie_arabiata__Giada_01pâtes :
36 grosses coquilles (j'ai mis le paquet entier de 500g... il en reste un peu)

conchiglie_arabiata__Giada_02Sauce :
2 csoupe huile olive
180g pancetta fumée (lard italien au poivre pour moi)
2 ccafé flocons de piments séchés (pas assez à mon goût)
2 gousses d'ail (j'en ai mis 4)
1.25 l de sauce tomate (j'ai mis 3 boites de pulpe de tomates et 500ml de passata)
sel, poivre

Farce :
425g ricotta au lait entier (aucune idée de la composition de ma ricotta...)
150g parmesan râpé
4 jaunes d'oeufs
3 csoupe persil haché
3 csoupe basilic haché
1 ccafé menthe hachée (j'ai mis 2 csoupe...)
150g mozzarelle (environ)
sel, poivre

Cuire les pâtes dans une très grande quantité d'eau salée au maximum 6 minutes : elles seront hyper "al dente", mais elles finiront de cuire dans le four. Les égoutter et les déposer sur une plaque. J'ai choisi de les refroidir pour en stopper la cuisson, et j'ai essayé de séparer celles qui s'étaient enveloppées les unes sur les autres.

Préchauffer le four à 180°C, chaleur tournante pour moi.

Faire revenir dans l'huile d'olive la pancetta coupée en petits dés.
Ajouter ensuite le piment et faire revenir environ 1 minute (ça sent bon dans toute la maison), ajouter l'ail écrasé ainsi que la sauce tomate (boîtes et passata pour moi).
Laisser mijoter à feu doux pour que les parfums se mélangent. Chez moi ça a cuit le temps de faire tout le reste... Ne pas faire trop réduire la sauce, parce qu'il faut beaucoup de liquide pour finir la cuisson des conches.

Dans un bol, mélanger les ingrédients de la farce et bien mélanger. Goûter pour rectifier l'assaisonnement (attention aux personnes sensibles à l'oeuf cru).

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Huiler un plat à gratin avec de l'huile d'olive (je ne l'ai pas fait) et étaler une couche de sauce au fond.

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Farcir les conches (1 csoupe de farce par conche) et les déposer dans le plat. Bon, j'ai essayé la première fois que je l'ai faite , cette recette, à la petite cuiller, parce qu'une csoupe ça ne rentre pas dans mes conches, j'ai mis une heure, j'en avais partout, c'était l'horreur... Aujourd'hui j'ai pris une poche à douille, j'ai tout terminé en 10 minutes tout en restant propre et sereine... Alors pas d'hésitation : la poche dans une main, la conche dans l'autre, et zou! Le bout de la douille pénètre tout seul même dans les conches les moins ouvertes, une petite pression sur la poche, la conche est remplie, on la dépose dans le plat et on passe à la suivante!

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Recouvrir de sauce tomate puis de mozarelle râpée (coupée en tranches pour moi).

Cuire à 180°C environ 35 minutes (surveiller que ça ne brûle pas...). Je l'ai déposé sur une plaque pour le faire cuire, car je préssentais, à juste titre, que ça allait déborder... J'ai vraiment bien fait...

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L'avis des testeurs : "Tu en refais quand tu veux"... Ca tombe bien, il en reste encore pour un régiment, il y en aura pour ce soir... Et demain midi... Et demain soir... Et...
Mais j'aurais bien vu un peu plus de piment... Là, on ne sentait rien du tout. Bon, c'est vrai qu'on est habitués à manger épicé, mais quand même, vraiment je n'aurais pas fait le plat moi-même que je n'aurais pas cru qu'il y avait du piment...

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10 avril 2007

pain aux herbes italiennes de Pâques

Pour Pâques, j'ai eu envie d'un repas italien... Pourquoi? Parce que samedi, je suis passée à Botanic à Lyon, et Botanic est, si je ne m'abuse, le seul dépositaire des farines Soezie à Lyon. Si je me trompe, n'hésitez-pas à me contacter : Il est bien loin de chez moi, ce Botanic, toute adresse plus proche serait bienvenue!

Maintenant, me direz-vous, pourquoi aller prendre de la Soezie hyper chère à Botanic à perpèt' quand de toute façon on a de la superbe farine de moulin nettement moins chère et sûrement aussi bonne (et encore plus à perpèt')?  Et bien parce que Soezie est la marque de farine utilisée pour ses tests par Panasonic, entreprise constructrice de ma merveille de map bien connue sous le nom de Panasonic 253 SD et amoureusement surnommée par les intimes : "pana"! Eventuellement d'ailleurs "MA pana". Et qui donne lieu à des slogans ridicules du style "ma pana, c'est le panard". Bon, c'est pas moi qui dis ça, hein, attention, j'en dis des conneries bétises, mais celle là, non!

(image prise sur internet)

J'avais commencé la boulange il y a fort longtemps avec une recette de brioche donnée par ma meilleure amie (une Catherine comme moi...) que je n'arrivais jamais à faire. En général elle ne levait carrément pas du tout. J'avais tout essayé, le four tiède, le radiateur de la salle de bain, rien à faire. Pourtant, une fois, par peur qu'encore une fois elle tourne à la brique indigeste et insoluble, je l'avais mise à lever dans mon évier avec de l'eau chaude au fond du bac, elle avait tellement levé qu'elle s'était renversée dans l'évier s'était retrouvée complètement détrempée... La cata!

Je m'étais alors tournée vers le pain... A la main bien sûr, à l'époque je n'avais même pas un robot de cuisine (en fait j'en avais eu un en cadeau de mariage mais je l'avais fllingué en quelques jours en lui faisait faire un truc trop dur pour son petit moteur, il avait émis un énorme "crac", fumé et rendu l'âme... Monsieur Darty me l'avait ressuscité, mais je n'ai plus jamais osé m'en reservir...). Bref, j'ai essayé de nombreuses fois de faire du pain, jamais je n'ai obtenu autre chose que des briques monumentales... Depuis j'ai fait des progrès, après les briques j'ai fait des bouses... lol! Mais bon. Je réussissais très bien par contre la pâte à pizza... Va comprendre, Charles... Alors, parce qu'on ne me la fait pas, à moi, et que mes parents m'ont payé des études, j'avais trouvé la solution : je disais "Coucou! Aujourd'hui je vais faire une pizza!"... Et au dernier moment, hop, au lieu d'étaler la pâte, je la fichais au four en boule... Et il m'est arrivé ainsi de réussir parfois un pain. Un vrai. Un truc mangeable, pas trop lourd, avec une croûte craquante et une mie humide.

Ben quoi? C'est n'importe quoi? Oui. Mais c'est la vérité vraie! C'est de la superstition? Oui. Mais vous savez sûrement que même les rats sont superstitieux... Où est le rapport? Heu... Eux aussi aiment le pain? J'ai juste? J'ai gagné?

(photo prise sur internet)

Et puis mon amie Caramelle a osé investir dans une pana... Et elle a osé m'en parler... Moi j'allais à la boulangerie comme tout le monde, à cette époque là... Je ne savais même pas que ça existait, les machines à pain... Et puis Caramelle m'a expliqué qu'elle allait régulièrement sur un forum de pain (la Panetière), alors je suis allée voir un peu ce qui s'y passait... Et puis une promo chez Lidl... et me voilà avec une petite map avec laquelle j'ai enfin réussi mes 1ers pains, même si je n'arrivais jamais à les sortir de la cuve où ils restaient systématiquement coincés. J'ai alors attaqué la cuisson au four, guidée par la Panetière, comme ça pas de problème de coinçage dans la cuve... Et puis un jour Caramelle m'a fait goûter un pain rapide réalisé dans sa pana... Et là j'ai compris... D'ailleurs, Cara disait souvent : "Ta map, c'est une 2 chevaux, elle va où tu veux, mais c'est pas confortable. La pana, c'est une Rolls...". Mon anniversaire était peu de temps après, vous voyez ce qui s'est passé. C'était il y a 2 ans...

Alors, quand, à Botanic, je suis tombée sur le rayon farine, je me suis arrêtée car je savais que, contrairement à d'autres marques de supermarché, ces farines là marcheraient du 1er coup... Il y avait des farines "simples", mais aussi des mélanges tout prêts. Je n'ai pas pris les farines "simples", parce que celles de mon moulin sont tout simplement sublimes, sans souci et nettement moins chères, mais je me suis orientée vers ce que mon moulin ne fait pas, c'est à dire les "mix" : les préparations toutes prêtes...

Vous n'aurez jamais vu de recette de pain aussi simple...

Pain aux herbes italiennes

pain_italien_soezie_04

Ca sentait bon la pizza dans toute la maison... Mmmmmmmm...

Ca tient en quelques mots :

Ouvrir le sachet de préparation

pain_italien_soezie_01

Le verser dans la cuve de la map
Mesurer très précisement le volume d'eau froide donné dans la recette au dos du paquet

pain_italien_soezie_02

Verser l'eau avec la préparation dans la cuve
Lancer le prog pain blanc basique adapté à un pain de 500g de farine
4 heures plus tard, déguster...

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C'est cher (2€ le paquet de 500g...) mais pour une fois, ça change et c'est vraiment très bon.

Et c'est ainsi que le thème du repas dominical et pascal se profila...

La suite du menu demain...

9 avril 2007

la soupe aux légumes crus de mon grand-père

Mon "célèbre" grand-père, vous savez, celui qui fait des cuisses de grenouilles comme ceci, faisait aussi une soupe dont il nous rabâchait les oreilles vantait les mérites régulièrement : sa soupe aux légumes crus.

Bon, c'est une recette connue, il était loin de l'avoir inventée, je pense qu'elle doit être distribuée avec tous les blendeurs du monde! Car il vaut quand même mieux posséder un blender pour réaliser cette soupe.

Le principe est très simple :
Tiens, ça me rappelle ma jeunesse étudiante, les TP de physique ou de chimie, avec "But", "Principe", "manip", "conclusion", etc...

Le principe, disais-je donc, est très simple :

La soupe aux légumes crus de mon grand-père, Léon D.

Une patate cuite,
Des légumes crus qui peuvent se manger crus, donc évitez quand même dans la mesure du possible les haricots verts... c'est d'ailleurs bien pour ça que j'en ai mis... lol!
Du bouillon de volaille bouillant
On mixe, et c'est fini!

Evidemment, pour faire cette soupe, il est recommandé d'avoir un reste de patate déjà cuite. En effet, si on doit de toute façon faire cuire sa patate, autant y faire cuire les autres légumes avec... Quoi que... Et bien non, finalement, car pour obtenir un goût de carotte prononcé dans une soupe de carotte, il faut beaucoup de carottes, idem pour la courgette, le céleri, etc... Le légume cru, lui, il n'en faut pas beaucoup pour que son goût s'impose... Autrement dit, gare à ne mettre que peu de légumes crus, environ 2 fois moins que ce qu'on mettrait dans une soupe normale... et à mettre plus de patate si on souhaite avoir quelque chose de très lié. On met également moins de bouillon, puisqu'il n'a pas le temps de s'évaporer, ni d'être absorbé par les légumes...

Parce que je ne fais rien comme tout le monde, je me suis lancée dans cette soupe, non pas parce que j'avais une patate cuite, mais parce que j'avais un reste du tartare de légumes de l'autre jour, donc une brunoise quasi crue de divers légumes, dont je ne savais pas quoi faire. Pas assez pour en faire une soupe classique en tout cas. Et bien avec cette méthode, il y a assez! Economie, économie! Hé hé! Il me restait aussi des sommités non utilisées de chou-fleur et de brocoli... Alors, dans mon blender, j'ai versé ma brunoise de légumes, une sommité de chou-fleur, 3 de brocoli, puis ma patate...

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Ca, c'est vu à travers le bol du blender, c'est pour ça que ça fait cet effet bizarre... Vu de dessus, c'est mieux, mais on ne voit pas ce qu'il y a sous la patate...

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Heu... Ben oui, c'était vraiment pour le plaisir de caser quelques photos... vous avez deviné! lol!

Comme il me restait un peu de vieille saucisse au chou, je l'ai coupée en morceaux et jetée, oui, jetée, d'un geste méprisant, dans le blender, en lui disant d'un air méchant et dégoûté :" Ah, tu as encore réussi à échapper à la poubelle cette fois, mais ne t'en fais pas, tu n'auras pas toujours cette chance!"

Puis j'ai ajouté le bouillon bouillant, bien fermé le couvercle (Hou la la, ah oui alors, bien fermé le couvercle, hein, parce qu'il n'y a pas de sécurité sur mon blender, et je n'avais pas du tout envie de repeindre la cuisine...) et mixé!

Ben voilà, c'est tout!

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Oui oui, je sais, c'est pas très photogénique, un bol de soupe...
Ah, je sais, que diriez-vous d'une petite orchidée pour changer de vue et me pardonner de tant de disgrâce?

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Ah, ça va mieux, hein? lol! Allez, une dernière pour la route! Et pour donner une idée de la taille des fleurs...

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8 avril 2007

Mousseline légère au poireau de Cléa, où je prouve que suivre une recette, ça paie!

Bon Dimanche de Pâques à toutes et à tous!

Et pour aujourd'hui comme pour demain, des idées simples et hyper légères pour se remettre du déjeuner traditionnellement copieux du dimanche de Pâques! lol!

Je n'allais pas rester sur un échec avec mon agar-agar, quand même! Ca serait mal me connaître... Je suis du signe du taureau, moi (d'ailleurs c'est bientôt mon anniversaire, hé hé hé...), alors je suis très très obstinée... Acharnée, diraient certains qui aimeraient sans doute que je les laisse en dehors de mes désirs de perfection, si vous voyez ce que je veux dire, hein, mon Nomamoi et mes fifilles...

Mais bon, on ne se refait pas.

Par contre, ce que j'ai "refait", c'est ma plaque de cuisson. Pour la 2eme fois en l'espace d'un an, nous avons failli faire sauter la maison avec notre plaque de cuisson en verre qui n'avait pas la sécurité spéciale qui coupe le gaz en cas d'extinction de la flamme... Lors de l'achat de cette plaque, il y a seulement 3 ans, le cuisiniste nous avait dit, je cite : "Oh, mais de toute façon, de nos jours toutes les plaques gaz ont cette sécurité" devant mon insistance à avoir une plaque équipée de ce système... Ouais, ben, mon oeil... Pas toutes!
Quand on fait une soupe, et qu'elle déborde, ça coupe la flamme, mais pas le gaz, en l'absence de sécurité. Le bouillon qui a débordé, sur une plaque verre bien lisse, coule, s'étend, se promène, et finit par s'infiltrer sous les boutons de commande, là où se trouve le circuit électrique qui génère les étincelles d'allumage... Et le bouillon crée un court-circuit dans ce système, ce qui fait non pas disjoncter la maison, mais génère au contraire les impulsions électriques d'allumage... On n'est pas passé loin du BOUM! Deux fois en un an, trop c'est trop... Nous avons eu la chance les 2 fois d'être à côté et d'interrompre à temps le gaz avant que les étincelles se déclenchent, mais comme jamais 2 sans 3, nous avons choisi de fouiller le fond du porte-monnaie et d'investir dans une plaque gaz non seulement avec sécurité, mais en plus avec un moulage, une forme qui retient les liquides et les empêche de se répandre partout. Adieu le verre si élégant (mais impossible à entretenir car il reste toujours des traces, comme sur les fenêtres), et vive l'inox!

mousse_poireau_agaragar_02

Et en plus, elle est belle...

Mais revenons à d'autres préoccupations plus gustatives...

Bref, je me suis replongée dans le livre de Claire / Cléa, "Agar-Agar", dont j'ai déjà parlé ici, et, toujours "acharnée" sur mes petits légumes de printemps et mes tests de l'agar-agar, j'ai décidé de me venger de mon raté de l'autre jour sur la version printannière du légume d'hiver par excellence, j'ai nommé : le poireau!

Mousseline légère au poireau

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Pour des raisons de droits d'auteur, et parce que j'ai suivi la recette à la lettre, aucune élucubration de ma part cette fois-ci (et tant mieux, au moins j'ai obtenu un résultat parfait...), je ne vous donnerai pas la recette, à moins que Claire m'y autorise un jour... Mais bon, d'ici là, il va falloir soit patienter, soit (et c'est la solution que je vous recommande), courrir acheter le livre!

Par contre, ce ne sera pas trahir un secret que de parler de poireau et d'agar-agar... ni de tofu soyeux... Car le tofu soyeux, on commence à en parler pas mal depuis quelques temps sur la blogosphère "santé et allergies", pour remplacer les oeufs et la crème des classiques appareils à quiche ou des flans, par exemple.

Je ne connaissais pas cet ingrédient. Alors je suis allée à mon magasin bio, et voilà :

mousse_poireau_agaragar_04

C'est flagada comme de la jelly... En fait, on dirait de la jelly de lait de soja... Et au goût, c'est bien simple, pas possible de faire plus neutre, ça n'a aucun goût! Donc c'est parfait pour ne pas masquer la fraîcheur un peu âcre du poireau...

Et je le confirme : respecter une recette, ça paie! C'était excellent, le démoulage a été impeccable et sans la moindre difficulté, j'ai juste fait courir la lame d'un couteau tout autour de ma verrine, et hop, retourné la verrine sur l'assiette.

mousse_poireau_agaragar_05  mousse_poireau_agaragar_06

Nous nous sommes tous régalés! J'avais décidé de servir ces mousses avec du surimi, simplement parce que je voulais que ça fasse repas complet froid et que je n'avais pas de temps pour préparer autre chose. Mais je pense que j'aurais pû mettre aussi un dos de cabillaud poché froid, ou un saumon poché froid, peut-être aussi avec une petite salade toute simple.

Je pense que cette recette doit également s'offrir à beaucoup d'autres légumes, peut-être même tous ceux que l'on peut mettre en quiche, puisqu'on fait, comme je le disais précédemment, des quiches avec du tofu soyeux... Et me voilà repartie dans mes élucubrations d'agar-agar... et de tofu soyeux...

Ah oui vraiment, on ne se refait pas...

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