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Le blog de Lacath

30 mai 2010

citrons confits à l'huile d'olive de Carpe Diem

Chose promise, chose due, voici les

Citrons confits à l'huile d'olive de Carpe Diem

citron_confit_de_Carpe_Diem_04

une recette de Carpe Diem (clic)

Ce sont ci-dessus les citrons du jardin de ma cousine Jacqueline, rapportés de Corse début Mars.
Pour un grand bocal "le parfait" de 1 litre, on peut caser 4 gros citrons seulement...
J'ai apporté une modification seulement à la recette de notre regrettée Carpe, j'ai laissé nager mes citrons dans le sel 3 semaines au lieu de 2.

Voici le reportage photo de la réalisation :

Les citrons (qui sont bio, bien sûr, poussés sur l'un des nombreux citronniers de ma cousine) sont d'abord lavés soigneusement (et oui, bio ne veut pas dire propre! Tous les oiseaux ont fait pipi dessus! lol!) avant d'être entaillés en 4 sans aller jusqu'à séparer les quartiers.

citron_confit_de_Carpe_Diem_06

Pour bien voir comment ils sont coupés :

citron_confit_de_Carpe_Diem_05

Ils sont ensuite bourrés de gros sel : on écarte les quartiers pour former une fleur et on fait couler une bonne poignée de gros sel dedans, puis on referme la fleur en enfermant le plus de sel possible à l'intérieur, avant de rentrer le citron ainsi préparé dans le bocal préalablement stérilisé (plus exactement ébouillanté en ce qui me concerne puis refroidi tête en bas sur un torchon propre).

citron_confit_de_Carpe_Diem_02

Il ne reste plus qu'à verser de l'eau de source (ou dans mon cas de l'eau bouillie refroidie) pour noyer les citrons.
Malheureusement, ces satanés citrons ont la fâcheuse habitude de remonter à la surface... Ils ne trempent plus complètement dans l'eau! Alors pour remédier à cela, on les cale à l'aide de piques en bois ou autre chose, chacun sa méthode! Tout est bon du moment que les citrons sont totalement immergés.

citron_confit_de_Carpe_Diem_01

Oui, bon, je sais, à quoi ça sert de stériliser (ou au moins faire bouillir) tout ça pour y ajouter des piques de bois pas stériles du tout ? C'est une bonne question, je vous remercie de l'avoir posée, question suivante, comme disait Thierry Le Luron! lol!

On ferme avec la capsule en caoutchouc (bouillie, si si! lol!) et on remise au fond d'un placard pour 2 semaines chez Carpe, 3 semaines chez moi!

Ensuite je n'ai plus de photos, mais ce n'est pas grave, c'est hyper simple : Au bout des 2 ou 3 semaines, on vide le bocal que l'on lave et sèche soigneusement. On rince les citrons sous l'eau courante sans chercher à s'inquiéter s'il reste ou non du sel, les citrons sont comme ils viennent. Puis on les sèche bien avec du sopalin. On les place ensuite dans le bocal propre en tassant bien et on remplit d'huile d'olive de "bonne qualité", précise Carpe Diem, jusqu'à de nouveau noyer les citrons. Là aussi, il va falloir se débrouiller pour qu'ils restent au fond!
J'ai remarqué que des bulles d'air remontent à la surface de l'huile : avant de ranger mes bocaux, je m'assure donc qu'il y a bien assez d'huile, que les citrons sont bien noyés, puis je ferme les bocaux hermétiquement avec la capsule en caoutchouc

Carpe Diem indique ensuite qu'on peut consommer nos citrons de quelques jours à quelques mois plus tard. On garde le bocal dans une pièce fraîche et sombre, je remise donc mes bocaux à la cave tant qu'ils ne sont pas ouverts, puis au frigo une fois ouverts. Le passage au frigo fige l'huile, mais ce n'est pas grave.

J'ai remarqué qu'il arrive qu'une légère fermentation se produise parfois, et qu'on entende "pschiiiiiiiiiit" en ouvrant le bocal. Renseignement pris à l'époque auprès de Carpe, ce n'est pas un souci, c'est normal. Il faut juste bien veiller à rajouter de l'huile chaque fois que c'est nécessaire, les citrons ne doivent jamais être en contact avec l'air.

Enfin, on n'utilise la plupart du temps qu'un petit morceau de citron. Il faut alors sortir le citron, couper un quartier et tout de suite re-noyer le reste dans l'huile du bocal. Travailler avec des mains propres et des outils propres sur un plan de travail propre (ce qui est une évidence, merci Cath d'enfoncer ainsi des portes ouvertes!!!) permet de conserver les citrons sans souci.

Pour toutes celles et tous ceux qui aiment les citrons autant que moi, et en souvenir de Carpe, une petite dernière :

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28 mai 2010

extraordinaire compote de rhubarbe aux fraises et glace au gingembre confit

Comme vous l'avez sûrement remarqué, je n'ai pas beaucoup de temps de libre depuis quelques semaines, mais je vous rassure tout de suite : on ne meurt pas de faim chez la Cath! lol!

Cela dit, j'ai testé pour l'anniversaire de mon Nomamoi -car en bonne Cath que je suis je n'hésite pas à inviter pour un anniversaire et proposer des plats jamais réalisés auparavant : je me dis que ma petite famille, le noyau dur en tout cas, me pardonnera si ce n'est pas bon... J'ai testé disais-je donc 2 desserts: un crumble pomme/orange/chocolat et la compote de rhubarbe avec sa glace maison au gingembre confit...

Le crumble pomme/orange/chocolat, je l'avais trouvé dans un livre de cuisine dédié aux fruits, et je me suis lancée en fonction de ce qui non seulement me tentait mais aussi ce que j'avais dans mes placards. Au fur et à mesure que je réalisais les instructions de la recette je me rendais compte que ça ne serait pas facile à manger : des rondelles fines d'orange au lieu de quartiers pelés à vif, déjà, ça me laissait un peu dubitative, mais, me suis-je dit, pourquoi pas ? Peut-être qu'à la cuisson ça allait ramollir et devenir récupérable à la petite cuiller ? Bon. Passons. Ensuite la pâte à crumble m'a interpellée quelque part : elle est restée poudreuse, sableuse, au lieu de se comporter comme mes habituelles pâtes à crumble qui "catonnent" toujours un peu... Au point que quand je la goûte avant cuisson, je manque m'étouffer de poudre de farine et de cacao restée en suspension sans s'accrocher au beurre... Ça partait vraiment mal! Et en effet, quand on l'a mangé à la fin du repas, le crumble s'est révélé infect pour moi, pas mauvais mais pas bon non plus pour les autres convives (que je soupçonne fortement d'être simplement polis et bien élevés...) sauf pour Fifille n°2 qui s'est empiffrée et se léchait les babines. Bon. Le livre sur les fruits est reparti à la médiathèque où je l'avais emprunté sans que j'y jette un autre regard.

J'étais quand même bien contente d'avoir prévu un autre dessert... Dessert qui comportait 2 parties, une compote de rhubarbe et une glace au gingembre confit au sirop. La compote de rhubarbe, je ne me faisais pas trop de souci, j'en ai déjà fait de nombreuses fois, on adore ça à la maison. La glace au gingembre confit, c'était ça le grand risque! Mais je vous raconterai cela au fur et à mesure!

Allez, on attaque avec la recette :

compote de rhubarbe aux fraises et glace au gingembre confit au sirop

compote_rhubarbe_glace_gingembre_confit_02

traduit du magazine Good Food, slow-roasted rhubarb with ginger ice-cream

L'idéal c'est de commencer la veille, comme ça la compote refroidit toute la nuit au frigo, la base pour la glace aussi, elle sera bien froide pour mettre dans la sorbetière. Et le jour J, 20 minutes pour turbiner et 4 heures au congélateur feront l'affaire.

Pour 6 à 8 personnes

pour la compote :
1 kilo de rhubarbe
250g sucre (j'ai un peu diminué la quantité donnée dans la recette, mais c'est quand même plus que ce que je mets habituellement)
et j'ai complètement oublié d'ajouter le zeste de 2 oranges. Bon. Tant pis.
6 à 8 belles fraises bien mûres (1 fraise par personne)

pour la glace :
200g gingembre confit au sirop (stem ginger in syrup)
quelques cuillers à café du sirop du gingembre
250ml lait entier (pas de demi-écrémé s'il vous plaît!)
4 jaunes d'oeufs (au point où on en est, on va pas chipoter, le cholestérol on s'en occupera un autre jour!)
85g sucre en poudre
300ml crème liquide entière

pour décorer :
un petit biscuit au beurre (si si!) bien croquant de votre choix.

compote_rhubarbe_glace_gingembre_confit_01

On commence par la glace :

Quand on pèse les boules de gingembre dans un petit bol, on a toujours un peu de sirop qui vient avec. C'est cette petite quantité de sirop qu'on utilisera pour mesurer les "quelques cuillers à café de sirop" citées dans la liste des ingrédients.
Couper les petites boules de gingembres en petits morceaux, dés, lamelles, peu importe c'est juste pour parfumer la réparation, on ne les trouvera pas dans nos assiettes!
Mettre les morceaux de gingembre et leur sirop dans une casserole avec le lait entier, porter à ébullition puis couper le gaz, couvrir et laisser infuser 10 à 20 minutes, le temps de préparer la rhubarbe.

Passons donc à la rhubarbe.

Préchauffer le four à 140°C/120°C chaleur tournante/gaz 1.
Bien laver la rhubarbe et enlever toute trace de feuille (toxique!)
Couper chaque tige en tronçons aux ciseaux. En effet, c'est comme les blettes, quand on procède aux ciseaux on n'a pas besoin de peler les côtes. Ça permet en plus à la rhubarbe de paraître moins verdasse et plus rouge que lorsqu'on la pèle. Elle est pas belle la vie ?
Mettre les tronçons dans un plat passant au four.
Ajouter le sucre, mélanger sans chercher la perfection.
rouler tout le plat dans 2 ou 3 couches de papier alu pour fermer hermétiquement et enfourner pour 1h dit la recette, 1h30 pour moi : j'avais une couche de tronçons de rhubarbe épaisse, j'avais peur qu'une heure ne suffise pas. D'autant plus que ma méthode habituelle pour faire ce genre de compote de rhubarbe, c'est 1 heure à 180°C! Donc 1h30 me paraissait évident.
Retirer ensuite du four et garder à température ambiante jusqu'à refroidissement complet.
Verser ensuite dans un saladier, filmer et mettre au frigo pour la nuit.

Pendant que la rhubarbe cuit, on continue la glace.

Remettre à bouillir le lait avec le gingembre.
Fouetter consciencieusement les jaunes et le sucre dans un saladier.
Quand le lait bout, le verser tout doucement dans les jaunes en fouettant vivement au début puis moins vivement ensuite.
Reverser le tout dans la casserole et chauffer à feu doux en mélangeant continuellement à la spatule jusqu'à ce que la préparation épaississe et nappe la spatule.
Ôter du feu, ajouter la crème, mélanger,
Passer dans une petite passette (ou au chinois) pour enlever les morceaux de gingembre.
Laisser refroidir un peu puis filmer au contact et mettre au frigo pour la nuit.

Le lendemain, turbiner la préparation au gingembre et mettre au congélateur pour au moins 4 heures.

Pour servir :
Dans des verres à tapas, mettre un peu de compote de rhubarbe puis des morceaux de fraise, une boule de glace et un biscuit.

Tandaaaaaan!

compote_rhubarbe_glace_gingembre_confit_03

Quand j'ai préparé la crème anglaise au gingembre, j'étais vraiment très inquiète : 200g de gingembre, oh my God, c'est énorme! lol! Et puis j'ai goûté, c'était super bon! Bon, c'est clair que si on n'aime pas le gingembre, comme Copain n°1, c'est pas la peine d'essayer, mais quand, comme mon Nomamoi et moi-même, on adore ça, c'est un parfait ravissement!

Bon, franchement, ne passez pas à côté de cette petite merveille! La rhubarbe acide et sucrée à la fois, tendre et fondante, la fraise craquante, la glace froide et parfumée qui fond petit à petit et coule, épaisse, sur la compote, le petit biscuit croustillant qui fait des miettes de partout, mmmmmmmmmmm, une petite merveille je vous dis!

Mais je vous vois venir, alors je devance votre question : du gingembre confit au sirop, à moins d'avoir des copains ou de la famille en Angleterre, on peut toujours se gratter! No problemo : faites-le vous-même! Des boules de gingembre ultra frais (sinon c'est pas la peine) de 1 à 1.5 cm de diamètre qu'on fait confire à feu tout doux (le minimum permettant quand même le léger frémissement du sirop!) dans un sirop constitué du même poids de sucre et d'eau (soit un volume de sucre et 2 volumes d'eau) pendant 1 heure 30. C'est tout. Cool, non ?

Et à qui on dit merci ? ;-)

Allez, le prochain coup je vous apprends à faire vos citrons confits à l'huile comme Carpe Diem, ma Carpe qui me manque tant, me l'a elle-même appris. Re cool, non ? ;-)

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24 avril 2010

repas Corse

Au tout début du mois de Mars, nous avons passé une merveilleuse semaine en Corse. Mon Nomamoi connaissait déjà ce petit coin de Paradis, mais moi je n'y étais jamais allée. Alors nous avons pris l'avion (si si, j'ai pris l'avion, moi qui ai très très peur dès que je n'ai pas la terre ferme sous mes pieds, ce qui veut d'ailleurs dire aussi que je n'aime pas du tout le bateau... Alors, pour aller sur une île, autant souffrir le moins longtemps possible... Et prendre l'avion. Non ? Si.)

Nous avons pris l'avion pour Ajaccio.

vue_sur_ajaccio

Peut-on imaginer trouver rassemblés au même endroit la mer, les palmiers et la montagne enneigée ?

neige

Le tout sous un soleil radieux et un ciel magnifique ?

ciel_corse

Quand je pense que nous avions quitté Lyon sous la neige, Même Roissy était fermé...

J'ai retrouvé ma cousine Jacqueline que je n'avais pas vue depuis mes 10 ans! Fifille n°2 avait fait sa connaissance, ainsi que celle de toute sa famille, l'été dernier alors qu'elle abandonnait le GR20 pour cause de canicule, c'était pile au moment où les vents du Sahara balayaient la Corse, desséchant tout sur leur passage et causant des incendies. Ma cousine et sa famille avaient recueilli ma fifille toute cassée : affamée, déshydratée, épuisée! Mais ils l'ont vite remise sur pieds et elle a pu découvrir la Corse grâce à eux.

Quelques mois plus tard, c'était à notre tour de nous rendre en Corse. Je n'avais pas revu ma cousine depuis mes 10 ans, c'était il y a 36 ans... Je ne connaissais pas son mari ni ses enfants... Ça a été merveilleux que de découvrir sa famille, sa maison, sa vie, quoi!

Un soir, nous avons été invités à dîner chez nos cousins : après une petite visite d'Ajaccio, ils nous ont fait découvrir les produits corses autour d'une table que Gargantua n'aurait pas reniée... Charcuteries, omelette brocciu/menthe, ragoût de sanglier (cuit sur plusieurs jours par le mari de ma cousine, mon cousin, donc!), fromages et confiture de figue maison, mon Dieu... Que du bonheur! Toute la famille autour de la table, parents, enfants et même petits-enfants! Les figatelli cuites dans la cheminée et dégustées avec un pain délicieux! Un petit muscat de là-bas pour l'apéro, du vin corse aussi pour le repas, le tout dans une ambiance familiale généreuse, à flan de colline avec vue sur la mer... Nous avons passé un moment extraordinaire et je remercie encore mes cousins pour leur accueil et leur gentillesse, et pour tout ce qu'ils nous ont fait partager.

Quand nous sommes revenus à Lyon, ma cousine nous a fait parvenir un énorme paquet par la poste : plein de produits corses!

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On a été terriblement gâtés, non ?

Il y avait :

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Nous avons cuit les figattelli fraîches dans la poêle-grillpoêle-grill : nous avons bien une cheminée mais pas l'équipement pour y faire griller quoi que ce soit, et le temps était trop froid pour le faire au barbecue (d'autant plus que ce dernier était rangé pour l'hiver).

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L'étiquette du paquet qui protégeait les charcuteries est tellement belle que je ne résiste pas à l'envie de vous la montrer :

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Les fromages... Au premier plan, le brebis et au second le chèvre :

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Quant aux canistrelli, mmmmmmm...

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Comme les cantucci des Abruzzes, il faut absolument que j'apprenne à faire ces merveilleux petits croquants parfumés aux agrumes...

Grâce à ma cousine Jacqueline et à sa famille, nous avons pu repartir virtuellement sous le soleil corse si généreux...

Alors un grand merci à vous tous là-bas!

22 avril 2010

Soupe de maïs aux crevettes et paprika, écrasée de pomme de terre

Cette soupe, cela fait bien trop longtemps qu'elle est dans la mémoire de mon APN, il est vraiment temps de publier sa recette!
Bien que ce soit une soupe, elle n'est cependant pas nécessairement associée au froid hivernal, car elle contient du maïs en grains, et je trouve que les grains de maïs ont un côté estival, ou du moins ensoleillé. Alors je me dis que cette petite soupe toute simple est idéale en ce printemps superbement ensoleillé mais aux soirées encore fraîches.

Soupe de maïs aux crevettes et paprika, écrasée de pomme de terre

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adapté d'une recette du magazine Good Food : prawn chowder with mashed potato

Pour 4 personnes
Prep 15 min
Cuisson 20 min

1 boîte de 400g de maïs
500g patate à soupe
2 csoupe lait
1 csoupe huile végétale neutre
1 bouquet d'oignon vert ou 1 botte d'oignons nouveaux plutôt minces et au bulbe pas trop développé
1 csoupe concentré de tomates
1 ccafé paprika (j'ai ajouté en plus 1 ccafé de paprika fumé qui est très piquant)
600ml bouillon de poisson, de crevettes ou de légumes (de crevette, en poudre, pour moi)
8 à 12 grosses et belles queues de crevettes crues surgelées
4 à 8 tranches fines de poitrine fumée

Égoutter le maïs, le mettre dans un mixeur ou un blender et le réduire en purée. On peut laisser plus ou moins de morceaux selon son goût personnel ou selon son envie d'une soupe plus ou moins "paysanne".

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Peler les patates et les couper en cubes
Ciseler finement les oignons verts et en réserver un peu pour la déco
Dégeler, peler et sécher dans du papier absorbant les queues de crevette.
Faire griller le bacon, soit à la poêle, soit 30 à 45 minutes au four à 180°C entre 2 plaques. A la poêle, ça va sérieusement plus vite! Le bacon doit être craquant et émiettable entre les doigts. Réserver sur du papier absorbant.
Mettre la bouilloire en marche pour reconstituer le cas échéant le bouillon. Sinon, chauffer le bouillon maison.

Dans une casserole assez grande pour contenir la soupe, faire chauffer l'huile et faire suer l'oignon vert environ 2 minutes.

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Ajouter la bouillie de maïs,

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le paprika, le concentré de tomates et le bouillon

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porter à ébullition puis réduire le feu et laisser mijoter une petite dizaine de minutes. Goûter, rectifier.

Pendant ce temps, cuire les patates de la façon de votre choix, soit à l'eau bouillante salée, soit au micro-ondes : de petits cubes réunis dans un plat passant au micro-ondes avec 1 bonne csoupe d'eau et couverts d'un film alimentaire percé d'un trou de la pointe d'un couteau, et zou, puissance maximum pour 10 minutes. Mais cette fois, j'ai procédé de façon traditionnelle, à l'eau, ce qui a pris plutôt de l'ordre de 15 ou 20 minutes.
Egoutter les patates puis les écraser avec un tout petit peu de lait, maximum 2 csoupe. Goûter, rectifier. Réserver au chaud.

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Quand les 10 minutes de mijotage de la soupe sont écoulées, ajouter les crevettes. Dès qu'elles sont roses (d'ailleurs, pourquoi on dit rose ? Après tout, c'est orange qu'il faudrait dire! C'est comme les siamois lilas... Ils ne sont ni violets ni roses ni mauves ni blancs... Ou les fleurs dont on dit qu'elles sont bleues alors qu'on voit bien qu'elles sont violettes... Et la viande qu'on dit bleue quand on la veut à peine cuite ?), bref, dès qu'elles changent de couleur, c'est prêt!

Répartir la soupe et les crevettes dans les bols, placer une bonne cuiller d'écrasée de pomme de terre au centre, planter du mieux possible un peu de bacon et en émietter le reste, et terminer en saupoudrant de l'oignon vert réservé.

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J'ai adoré le fait d'avoir pensé à ajouter le paprika fumé : il apporte de la vivacité à cette soupe et complète parfaitement le fumé de la poitrine, un fumé très agréable avec le parfum de marée des crevettes!
J'ai trouvé que je n'avais pas assez mixé le maïs, que j'aurais dû soit le réduire en "totale purée" sans le moindre morceau ou bien carrément laisser les grains entiers, leur croquant juteux serait bien venu contraster avec l'écrasée de pomme de terre.
Bref, goûts couleurs et consistance, tout joue, tout se marie, complète ou contraste, le bonheur!

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20 avril 2010

Une Autre Histoire

Jeudi soir, nous sommes aller dîner dans un nouveau restaurant Lyonnais situé dans le 6ème arrondissement, à proximité des Brotteaux : Une Autre Histoire.

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La déco est sympa, jeune, colorée et douce pour les yeux...

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Le comptoir derrière lequel Marc Anchierri officie possède un "passe-plat" offrant une petite vue de la cuisine, royaume de Florian Rossignol :

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Le menu :

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Je n'ai pas pensé à photographier la carte, dommage.

Mon Nomamoi a pris pour l'apéritif un cocktail maison à base de plein de trucs incroyables, crème de pêche, de pamplemousse, vin blanc, et j'en oublie les trois quarts! Quant à moi, j'ai pris un verre de St Joseph blanc qui m'a accompagnée tout le reste du repas.

Nous avons commencé par la nage de crustacés, St Jacques et gambas :

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La bisque (maison, ce qui mérite d'être souligné!) est délicieuse, ronde et puissante, mmmm...

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Ensuite mon Nomamoi a pris le magret de canard flambé au cognac et compotée de figues. Pour accompagner, une succulente purée de carottes à l'anis étoilé et une purée très colorée de pomme de terre vitelotte

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De mon côté j'ai choisi la souris confite au thym (à la carte et non au menu). La souris fondante et parfumée était accompagnée de cocos à la tomate aux saveurs de provence, cocos qui auraient peut-être supporté quelques minutes supplémentaires de cuisson, mais c'est une question de goût très personnelle, je les aime très onctueux. L'ensemble était généreux et ensoleillé, très très bon.

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Ensuite est arrivé le fromage, une cervelle de canut et pour goûter, un fromage unique produit au coeur même de notre ville : le Régal de Sans-Souci. Ce fromage qui nous était totalement inconnu nous a beaucoup plû. Nous l'avons trouvé à mi-chemin entre le Brillat-Savarin et le Saint-Félicien. Une réussite. Une petite photo de l'étiquette, faute d'avoir photographié le fromage lui-même!

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Quant à la cervelle de canut, elle était délicieusement fraîche, les herbes craquaient sous la dent, et le petit goût vinaigré, signature d'une recette maison, m'a étourdie de plaisir! Si si!

Je n'ai pas pensé à photographier l'assiette non plus, mais il y avait une petite salade avec le Sans-Souci, et la cervelle de canut était servie dans un verre.

Arrive ensuite la carte des desserts :

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le crumble au nutella, glace spéculoos pour mon Nomamoi qui s'est régalé

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et moi le coulant caramel au beurre salé avec sa glace vanille...

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ça coule tellement bien que ça mérite une 2ème photo, même floue!

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Oh la la, on a terminé en beauté! C'était tellement bon...

Nous avons passé une excellente soirée.
Le rapport qualité/prix est mieux que parfait.
La cuisine est simple et goûteuse, parfumée, savoureuse, pas d'esbrouffe, que du solide, du concret!
Le service est impeccable, ça roule en douceur et avec gentillesse et sourire.

Cela ne fait qu'un mois que ce restaurant a ouvert, je pense qu'il va falloir le suivre avec attention! En tout cas, nous on le fera! ;-)

Une Autre Histoire
155 rue Cuvier
69006 Lyon
04 72 74 25 53
article sur lyonrestau (clic)

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18 avril 2010

chinois amandes abricots secs : la brioche du week-end !

Enfin celle du week-end dernier devrais-je dire! Et inutile de préciser qu'elle n'a pas fait long feu tellement elle était bonne!

Regardez un peu cette merveille :

chinois_amandes_abricots_secs_08

Ça donne faim, non ?
Quand je pense qu'il est justement presque 16 heures alors que j'écris ces mots, je me dis que je serais bien mieux à la déguster qu'à la raconter, cette brioche! lol!

Bon, je suis sûre que cette photo vous fait le même effet qu'à moi, donc je passe tout de suite à la recette :

Chinois amandes abricots secs

chinois_amandes_abricots_secs_09

adapté du Good Food : Apricot & almond chelsea buns

Pour 8 personnes

450g farine T55 et un peu plus pour fariner le plan de travail
1 sachet de levure de boulangerie instant ou express (7g)
1 ccafé sel
50g miel
150g lait (lait d'amande conviendrait très bien)
1 oeuf
50g margarine et un peu plus pour le moule

25g margarine ramollie (la sortir 1 à 2 heures avant de passer au garnissage)
85g abricots secs (ou moelleux pour être plus exacte)
75g amandes effilées
25g sucre
2 csoupe environ de gelée d'orange amère (confiture d'abricot dans la version d'origine)

Dans le bol du kitchenaid équipé du crochet à pétrir, placer le sel puis la farine puis la levure puis le miel, l'oeuf et le lait et commencer à pétrir. Pendant ce temps, couper la margarine en petits dés, réserver à température ambiante.
Après 2 minutes de pétrissage, ajouter les dés de margarine et pétrir encore 5 minutes. La pâte doit se former, sinon, ajuster avec un peu de lait ou au contraire si elle est collante avec un peu de farine.
Mettre le pétrissage en pause pendant 5 minutes puis reprendre pour 10 minutes.
Couvrir d'un linge ou d'un film alimentaire et laisser lever jusqu'à ce que la pâte double de volume. Cela peut prendre aussi bien une nuit au frigo que 2 heures dans la cuisine ou 45 minutes dans le four en étuve à 40°C...

Bien entendu, ceci peut se faire en map ou à la main...

Pendant ce temps, torréfier les amandes doucement à la poêle et couper les abricots secs en tout petits dés. Réserver.

Bien beurrer un moule à manqué de 21 à 23 cm. J'utilise de la margarine pour cela.

Fariner légèrement le plan de travail et y faire tomber délicatement la pâte. L'étaler au rouleau (lui aussi légèrement fariné) en veillant à ce que la pâte n'accroche ni au rouleau ni au plan de travail jusqu'à former un rectangle d'environ 20cm par 30cm. "Beurrer" la pâte à l'aide de la margarine bien molle en la tartinant avec les doigts.
Saupoudrer ensuite de presque toutes les amandes effilées (le reste servira pour la déco), le sucre et la totalité des dés d'abricots secs.

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Rouler pas trop serré pour former un boudin de 30 cm de long (donc on roule sur lui même le côté long du rectangle pour faire le boudin). Si le bord libre a du mal à coller à la pâte, on peut toujours passer un peu d'eau avec un doigt sur toute la longueur, et ça collera tout seul. C'est ce que j'ai dû faire.
Couper en 8 tronçons. Attention à couper sans écraser le boudin!
Disposer dans le moule les tronçons face coupée apparente (on va donc voir les spirales en escargot)

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Ça paraît très écarté mais quand la pâte aura levé, les espaces seront fermés.

Laisser à nouveau lever la pâte, entre 35 minutes et 2 heures selon la façon de la laisser lever. La pâte va doubler de volume :

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Préchauffer le four à 200°C/180°C chaleur tournante/gaz6 (j'ai mis 190°C mode brioche sur mon four) et dès que le four est chaud enfourner pour 10 minutes. Baisser ensuite la température à 180°C/160°C chaleur tournante/gaz4 (j'ai baissé à 160, toujours en mode brioche) pour 10 minutes encore, jusqu'à ce que la brioche soit bien dorée. J'ai rajouté encore 10 minutes de cuisson car je trouvais ma brioche un peu molle au toucher et surtout pas assez dorée.

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Réchauffer la confiture pour la liquéfier (avec éventuellement un tout petit peu d'eau) et en badigeonner toute la surface de la brioche. Comme j'ai utilisé ma gelée d'orange amère qui n'avait pas très bien pris, je n'ai pas eu à la liquéfier ni à rajouter d'eau, j'ai carrément trempé le pinceau dans le pot!
Saupoudrer du reste d'amandes effilées torréfiées

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Grâce à la confiture, les amandes vont coller au dessus de la brioche!

Enfin, démouler,

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et déguster :

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Et voilà!
Mmmmmm, trop bons ces buns!
Mais ça faisait quand même des morceaux énormes, je pense que j'aurais préféré faire 16 escargots plutôt que 8, les parts auraient été plus en rapport avec mon appétit et celui de mon Nomamoi.
Cela dit, j'ai 2 fifilles qui ne les ont pas trouvées trop grosses, les parts, alors...

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16 avril 2010

Quand Fifille n°2 et Copain n°2 passent dans ma cuisine...

C'est sushi party!

Ils préparent les légumes et les autres ingrédients :

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puis ils préparent le poisson :

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Quand le riz est cuit, assaisonné et refroidi, les 1ers assemblages sont faits :

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Je n'ai pas retrouvé mon tapis à rouler spécial... Alors ils roulent directement sur la feuille de nori.

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J'adore les couleurs des rouleaux nettement tranchés (et les entames aussi nettement dégustées!)

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Parfaits, ces rouleaux, non ?

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Et voilà! Une assiette comme celle-ci par personne... Si si... Et le pire, c'est qu'on les finit!

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Mmmmmm, trop bon...

Et si je vous dis qu'après tout ça il n'est pas nécessaire de repeindre la cuisine ?
Bon, c'est quand qu'ils reviennent avec les provisions nécessaires, ces deux-là, hein ? ;-)

14 avril 2010

Salade de haricots verts au citron confit, tomate séchée et olives dodues

Ouf, un peu de temps pour venir vous raconter quelques petites réalisations sympas... Enfin une petite réalisation sympa! Car si j'arrive à trouver le temps ce soir de taper ces quelques mots, je ne sais pas si j'en aurai à nouveau bientôt l'occasion! Je cours tous les jours à droite et à gauche... Et le printemps qui est enfin arrivé apporte son cortège de travaux au jardin... Mais c'est tellement beau, les fruitiers en fleurs sous un ciel d'azur traversé par les oiseaux... Et une Cath assise à sa terrasse pour contempler tout ça, tasse de thé bien en main... satisfaite et ivre d'une saine fatigue d'avoir tripoté la terre pour y planter des aromatiques...

Sans parler des courbatures! lol!

Bon, enfin bref tout ça on s'en fiche, tout ce qu'on veut c'est la recette!!! Non ? Allez, on y va!

C'est une petite salade toute simple que nous avions dégustée au restaurant lors de notre trop court passage en Corse. Comme pour le carpaccio de daurade au citron vert, je m'étais promis de refaire cette entrée. Une entrée qui était proposée dans le menu "bien-être" du restaurant... Je l'ai rendue peut-être un peu moins "bien-être" mais encore plus goûteuse en y ajoutant tout simplement une petite vinaigrette, inexistante dans la version d'origine...

Salade de haricots verts au citron confit, tomates séchées et olives dodues

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Pour 4 personnes

4 belles poignées de haricots verts fins
1/8 à 1/4 de citron confit à l'huile
2 à 4 pétales de tomates séchées à l'huile
4 à 8 olives noires ou violettes très charnues (et surtout pas "à la grecque")
un peu d'huile du bocal de citron confit, environ 2 csoupe
un peu de jus de citron
QS sel, poivre (si possible japonais sansho, au petit goût citronné)

Cuire les haricots dans une très grande quantité d'eau bouillante salée. Ils doivent impérativement rester fermes. Les égoutter et stopper la cuisson immédiatement en les immergeant dans un bain d'eau glacée. Égoutter, réserver.

Du morceau de citron confit ne garder que le zeste et le hacher finement au couteau (pas de broyage au mixeur!)
Hacher de la même façon les pétales de tomate séchée.
Dénoyauter les olives et les hacher là aussi au couteau.

Dresser les haricots verts dans les assiettes, saupoudrer de petits dés jaunes rouges et violets ou noirs. Il ne faut qu'une pincée de chaque, pas plus! Surtout pour le citron confit! En effet, chaque goût est puissant, il faut donc veiller à conserver un équilibre avec les haricots verts plutôt fades! Il ne s'agit pas de les faire disparaître, ces pauvres haricots ("quoi que..." dirait mon Nomamoi qui n'apprécie pas du tout ces petites bêtes, sauf quand je les lui présente d'une façon originale et surtout délicieuse comme ici!)

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Préparer la vinaigrette en émulsionnant 2 csoupe d'huile et une csoupe de jus de citron, très peu de sel (à cause de la garniture qui est déjà salée) et un peu de poivre.
Au moment de servir, verser un peu de vinaigrette à la cuiller sur les haricots, en laissant tomber des gouttes un peu partout. Mais pas par terre. Ni sur la nappe. Enfin vous faites ce que vous voulez chez vous, hein, ça ne nous regarde pas!

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Et voilà!

Pour les citrons confits à l'huile, je les fais moi-même grâce à la recette de notre regrettée Carpe Diem, qu'elle m'avait confiée un jour où nous discutions de l'entretien des citronniers. Mais ce sera l'objet d'un autre billet.

Bon appétit!

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18 mars 2010

biscotti aux noisettes et pépites de chocolat (et zestes d'orange)

J'adore les biscotti, et tout particulièrement ceux au chocolat, et pourtant je n'en avais jamais fait. C'est pourquoi quand je suis tombée sur cette recette, je me suis empressée de l'essayer.

J'y ai bien retrouvé le côté craquant des biscotti, mais pas le goût particulier des cantucci des abruzzes que j'avais coutume d'acheter au magasin italien de Pierre-Bénite et qui malheureusement n'y sont plus disponibles (enfin pas les dernières fois où j'y suis allée en tout cas! Et comme du coup je n'y vais plus... :-( Bref...)

Déjà, mes biscotti n'étaient pas assez chocolatés à mon goût. Ensuite, personne n'a trop apprécié le goût d'orange de la recette initiale. J'ai donc aménagé la recette d'origine pour rectifier ces 2 points, et si ce 2ème essai a été plus apprécié par tous les goûteurs, il n'est sûrement pas le dernier que je ferai puisque je ne retrouve toujours pas ce que je cherche, c'est à dire les cantucci des Abruzzes.

Remarquez, peut-être que si je regardais des recettes de cantucci des Abruzzes au lieu de biscotti, j'aurais plus de chance d'y arriver...

Enfin bon, on va déjà s'occuper aujourd'hui des biscotti et on verra un autre jour pour les cantucci!

Biscotti aux noisettes et pépites de chocolat (et zestes d'orange)

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adapté du magazine Good Food, chocolate & hazelnut biscotti

2 oeufs moyens
100g sucre
250g farine (plus un peu pour fleurer le plan de travail)
1/2 ccafé bicarbonate de soude
zeste d'1 orange (pas mis dans ma 2eme version)
25g noisettes entières torréfiées à sec (30g dans ma 2eme version)
25g pépites de chocolat (50g dans ma 2eme version)

Préchauffer le four à 180°C (mode gâteau 180°C de mon four)
Préparer une feuille de papier cuisson de taille adaptée à la plaque à pâtisserie. Même si la plaque est antiadhésive, cette feuille de papier est importante, elle permet de transférer aisément le "pain" sur la plaque.

Torréfier les noisettes entières dans une poêle sur feu très doux. Ne pas laisser brûler. Pendant la torréfaction, continuer le déroulement de la recette. Quand les noisettes sont OK, les réserver sur une planche à découper, et, quand elles ont suffisamment refroidi, les couper en 2 au couteau.

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Fouetter les oeufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange soit blanc et mousseux

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Tamiser ensemble dans un saladier la farine et le bicarbonate, ajouter les pépites de chocolat, le zeste d'orange (le cas échéant) et les noisettes torréfiées et coupées.

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Incorporer les oeufs battus à la maryse ou la cuiller en bois. Le mélange est un peu sec et graveleux.
Fleurer le plan de travail avec un peu de farine et y verser la pâte puis la pétrir légèrement avec les mains farinées (sinon c'est un massacre, je sais, j'ai donné!) juste de quoi former une boule. Rouler la boule en un boudin de la taille de la longueur de la plaque à pâtisserie. Faire rouler le boudin sur la feuille de papier cuisson et transférer sur la plaque. Ecraser le boudin pour en faire une tartine d'environ 2 cm d'épaisseur (3 cm dans la recette mais c'est impossible!)

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Enfourner pour 30 minutes, le biscuit va gonfler et dorer légèrement.

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Retirer du four, baisser le four à 160°C.
Faire glisser le boudin avec la feuille sur une planche à découper et couper en tranches régulières d'1cm d'épaisseur à chaud. Placer les tranches à plat sur la plaque et renfourner pour 10 à 15 minutes (15 minutes pour mon 1er essai, c'était un peu sec, 10 minutes pour le 2eme, j'ai préféré).

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Laisser refroidir avant de déguster avec un café...
Conserver à l'abri de l'air une boîte en fer.

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Allez, qui qui veut un p'tit café avec moi ?

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13 mars 2010

carpaccio de daurade au citron vert

Voilà une entrée super sympa que j'hésite à classer entre 2 catégories : "épatez vos amis" ou "plus simple tu meurs"... C'est visuellement superbe, c'est délicieux, goûteux et délicat à la fois. Et très vite fait si on demande à son poissonnier de préparer le poisson...

Carpaccio de daurade au citron vert

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Pour 4 personnes en entrée, 2 personnes en plat unique

Ne se prépare pas à l'avance (si on laisse mariner trop longtemps, le poisson va cuire sous l'effet de l'acidité)

4 filets de daurade (sans peau ni arrêtes et coupés en lamelles les plus fines possibles, comme du saumon fumé)
3 citrons verts (2+1) si possible bio
QS huile olive
un peu de mâche
QS sel, sel de Maldon ou fleur de sel

Zester 2 citrons verts puis les presser. Rassembler dans un bol les zestes et le jus. Emulsionner à la fourchette en ajoutant petit à petit l'huile d'olive, quantité au goût. Il faut trouver un équilibre délicat en saveur, surtout pas agressivement acide. Saler légèrement.
La quantité totale de sauce à obtenir devra permettre de mariner le poisson sans détremper ce dernier ainsi qu'à assaisonner la mâche. A chacun d'ajuster donc le volume. Si vous craignez l'acidité, mieux vaut commencer avec un seul citron vert, quitte à en rajouter si nécessaire.

Préparer une plaque à pâtisserie et du papier cuisson coupé à une taille adaptée à celle de la plaque.
Etaler au pinceau un peu de préparation au citron vert sur la plaque (éventuellement couverte de papier cuisson si elle n'est pas très lisse).
Disposer les lamelles de poisson sans faire chevaucher.
Tamponner au pinceau chaque lamelle avec un peu de sauce.
Couvrir de papier cuisson.
Répéter l'opération en autant de couches que nécessaire, terminer par du papier cuisson.
Mettre au frigo le temps de terminer.
Le reste de la sauce au citron vert servira à assaisonner la mâche.

Comme j'ai plusieurs plaque à pâtisserie identiques, j'ai fait 2 plaques que j'ai empilées l'une sur l'autre. Si on procède au pinceau, c'est pour ne pas noyer le poisson (lol!). On ne souhaite pas le cuire, on veut juste le parfumer.

Préparer la mâche (ce qui peut éventuellement consister à ouvrir un sachet... Mais pour moi aujourd'hui, c'était mâche trouvée toute fraîche au marché)

Peler le dernier citron vert à vif puis lever les quartiers. Réserver.

Quand tout est prêt (soit 15 minutes max de marinade pour le poisson), dresser :
Dans des assiettes, déposer les lamelles de poisson en les égouttant légèrement pour débarrasser l'excédent de marinade. Placer une touffe de mâche et l'arroser d'un peu du reste de sauce. Décorer avec quelques quartiers de citron vert. Terminer avec un peu de sel et servir immédiatement.

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C'est une entrée très simple et "santé" que nous avons dégustée en Corse la semaine dernière alors que nous goûtions des vacances bien méritées! Je m'étais promis de la refaire à la maison, c'est chose faite!
Il y a plusieurs autres recettes que j'ai bien l'intention de reproduire (enfin d'essayer...) rapidement!

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