Peut-être vous souvenez vous des quelques photos du "Venise culinaire" publiées sur ce blog il y a quelques temps.

Je ne vous avais pas tout montré...

J'avais gardé dans ma poche à malice quelques photos croustillantes à ne pas mettre entre toutes les mains... si j'ose m'exprimer ainsi! lol!

Ces italiens sont des grands coquins, moi je vous dis! lol!

Bref, nous avions rapporté de Venise quelques friandises que nous réservions strictement à un couple d'amis que nous connaissons depuis bien assez d'années pour qu'ils ne se sentent pas obligés de fuir instantannément en découvrant le contenu de leur assiette. Quant à nous, nos filles sont ados, et c'est bien tout juste si elles ne nous apprennent pas tout... alors ce ne sont pas quelques gadgets alimentaires qui vont leur faire peur! Mais rire, si!

Alors voila.

Commencez par aller acheter chez votre boucher préféré quelques paupiettes de veau ou autre. Pour nous, ce furent 2 paupiettes de porc au pruneau, 2 de veau à la moutarde, et 2 de poulet aux olives.

Mettre une très grande quantité d'eau salée à bouillir dans une très grande casserole. Les friandises de Venise se cuisent comme des pâtes. D'ailleurs ce sont des pâtes... Mais pas pour les enfants... Elles sont très spéciales, les enfants ne les apprécieraient pas...

Prendre une grande sauteuse, mettre un peu d'huile neutre au fond, et faire cuire tout doucement les paupiettes : elles doivent caraméliser, pas brûler!

Quand l'eau bout à gros bouillon, y jeter les pâtes, et remuer très délicatement jusqu'à reprise de l'ébullition. Laisser cuire à découvert le temps indiqué sur le paquet (ça, même quand on ne parle pas italien, on comprend. Même si on a tendance à plus regarder le contenu du paquet que son emballage...)

Eloigner les enfants, et toutes les âmes sensibles...

Egoutter très délicatement les pâtes, elles sont fragiles. (arf... les notres se sont un peu brisées, hélas, malgré un respect total du temps de cuisson. Peut-être qu'on comprend encore moins bien l'italien qu'on le croit, finalement...)

Dans chaque assiette, disposer joliment les paupiettes et les pâtes. Prévoir sauce tomate, parmesan, râpé, peu importe, mais surtout ne pas les mélanger aux pâtes, ça gâcherait la beauté artistique et l'élégance naturelle de de plat raffiné... Evitez que les invités voient ce que vous traffiquez, toute rouge et gloussant au fond de la cusine...

Et servez...

dommage que les nouilles se soient brisées à la cuisson... lol!

Mais je vous jure que je sais très bien qu'il ne faut jamais couper les nouilles au sécateur... lol!

Il y a tellement de choses à faire en cette période de fin d'année qu'il est difficile de trouver un peu de temps pour quoi que ce soit d'autre que les opérations vitales (courses cuisine... Je n'ai jamais autant mangé de nouilles de ma vie, ni de soupes en briques...) et les courses de Noël...

Alors à toutes et tous je souhaite dès aujourd'hui

d'excellentes fêtes,
joyeux Noël,
bonne année,
itou itou,

et je vous dis à très bientôt!

Si mon Nomamoi est souvent absent de la maison, il y a quand même quelques fois d'agréables compensations... Appelé fin Novembre à passer ainsi quelques jours près de Venise avec un ami et collègue de boulot, sa femme et moi même avons rejoint nos hommes en Italie pour le Week-end. Nous nous sommes retrouvés tous à Venise, pour notre plus grande joie à tous.

Je vous passerai le pont des soupirs palais des Doges et Place St Marc, nous sommes quand même dans un blog culinaire, et je m'arrêterai plutôt sur la bouffe. Ce qui n'est pas un sacrifice pour moi du tout du tout! lol!

Comme il faisait très beau (même si température glaciale à comparer des 18° qu'il faisait au départ de Lyon) nous ne sommes rentrés dans aucun musée ni bâtiment à part le café Florian. Nous avons marché à longueur de journée (et de soirée, car la nuit tombe là bas à 4h30 hélas), et chaque vitrine était une merveille.

Voici un petit résumé de nos tours et détours dans les ruelles étroites chargées de boutiques :

Au bord du Grand Canal, derrière le Rialto, le marché :

Ce marché était une collection de produits tous plus frais et colorés les uns que les autres. Des étals comme je n'en ai jamais vus encore, même à la Halle de Lyon, pourtant célèbre pour la qualité de ses commerces...

Et dans les petites rues, au hasard :

et quelques unes des merveilles qui composèrent nos assiettes :

Voila, un extrait des 300 photos environ prises là bas (vive la photo numérique... lol!)

Voilà une recette qui ne se mange pas... La courge d'Halloween selon fifille n°2 :

Aux USA, on trouve des patrons pour sculpter les énormes Jack'o Lantern, ces gigantesques courges qui sont comestibles mais qui n'ont que peu de chair. C'est pourquoi on les sculpte plutôt que de les manger...

Vous avez là un exemple (un peu flou je sais, désolée...) de ce qu'on peut obtenir avec une petite bougie chauffe-plat placée à l'intérieur. Chouette, non?