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Le blog de Lacath
cuisine-de-fete
28 novembre 2008

bouillabaisse de volaille et rouille

Voici la deuxième recette de mon cousin, recette annoncée dans le billet du carré de porc au achar et gratin de macaroni. Ce plat est un régal, d'une simplicité de préparation et de goût absolument étonnantes... Un plat qu'on ne risque pas d'oublier. Un plat qui peut-être réalisé en grosse quantité pour une grande réunion de famille par exemple. Un plat doucement, délicatement épicé que la mayonnaise au safran, à l'huile d'olive et à l'ail (une rouille) vient relever, raviver, transcender.

Pardonnez-moi pour les photos, je ne suis pas arrivée à en tirer de correctes de l'assiette complète... Y'a des jours avec, et y'a des jours sans... C'était un jour sans... Et pas que pour les photos, je vous raconterai au fur et à mesure du déroulement de la recette...

En plus, c'était pas le jour pour me planter : mes beaux-parents venaient déjeuner à la maison, ma réputation était en jeu! ;-) Heureusement, ils sont gentils, polis, itou itou... ;-)

Enfin bon... C'est la vie! lol!

Ne vous laissez pas impressionner par la liste des ingrédients, ni par le nombre de casseroles, ni par les durées, ça serait dommage. Il suffit de s'organiser, et éventuellement de faire le bouillon et d'aller en cuisosn jusqu'au moment où on devrait placer les morceaux de poulet sur les légumes. Là, on s'arrête, et on remise tout au frigo jusqu'au lendemain où ne restent à faire que la cuisson du poulet, celle des patates, et la rouille. Parfait pour un déjeuner dominical en famille car les proportions sont facilement multipliables.

Bouillabaisse de volaille

bouillabaisse_de_volaille_02

Une recette de mon cousin Philou (merci Philou!)

Pour 4

1 poulet complet avec pattes, ailerons, cou etc... si vous faîtes votre bouillon vous-même (fortement recommandé!), sinon, 4 morceaux de poulet de votre choix ET du bouillon de volaille déshydraté, de quoi en faire environ 2 litres.

Toujours si vous faîtes le bouillon :
1 oignon, 1 poireau, 1 carotte, 1 ou 2 branches de céleri, queues de persil, 1 feuille de laurier, 1 brindille de thym (je n'avais pas tout cela, j'ai mis ce que j'avais)

Pour la bouillabaisse
2 gros oignons
1 gousse d'ail
2 ccafé (1+1) concentré tomate
2 bulbes de fenouil pas trop gros qu'on coupera en 2, ou 1 gros qu'on coupera en 4.
2 tomates fraîches
zeste d'1/2 orange
3 étoiles de badiane (anis étoilé)
1 petite pincée de pistils de safran (ou 1/2 dosette de safran en poudre)
grosses pommes de terre à chair ferme (rose, charlotte, BF, etc...)
QS huile olive, sel, poivre, cayenne
1 csoupe pastis

Pour la rouille
4 ou 5 gousses d'ail
2 jaunes d'oeuf,
1 grosse ccafé moutarde de Dijon
1/2 litre huile olive (perso je n'ai jamis pu dépasser 1/4 litre)
1 petite pincée de pistils de safran (ou sinon, 1/2 capsule de poudre de safran)

Si vous le faites vous-même, commencez par le bouillon.
Préparer les légumes pour le bouillon et réunir les ingrédients dans une grande casserole, couvrir d'eau froide et porter à ébullition.

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Quand ça bout, baisser le feu pour obtenir un léger frémissement, écumer le cas échéant, et laisser cuire 20 minutes minimum.

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Si vous avez un fenouil mignon, jeune, frais, tendre, tout va bien. Mais parfois on tombe sur des gros bulbes fibreux, un peu talés, et on sent que ça va être un peu dur sous la dent... Dans ce cas là, préparer votre fenouil, le couper en 2 et le mettre lui aussi dans le bouillon... Ca va l'attendrir et parfumer le bouillon, mmmmm...

Si vous ne faites pas le bouillon vous-même, le préparer à partir d'un cube ou autre selon les instructions du paquet. Il en faut environ 1litre et demi, mieux vaut en faire 2 litres et être tranquille. S'il y en a de trop, ne pas le jeter mais le conserver au frigo, si ça se trouve vous avez justement des coquillettes ou une soupe de légumes au menu du lendemain... ;-)
Quant au fenouil, faites le bouillir à part dans une petite casserole de bouillon de volaille préparé, si c'est un coriace bien sûr, sinon pas la peine de chercher à l'attendrir par cette précuisson.

Pendant ce temps, peler les oignons et les couper en lamelles fines.
Dans une casserole à fond épais, mettre un peu d'huile d'olive, ajouter les oignons et laisser cuire à feu tout doux en remuant de temps en temps.

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Le but est de fondre doucement les oignons jusqu'à ce qu'ils colorent, mais sans brûler. Cette opération est très très longue, il faut 20 minutes environ rien que pour obtenir le résultat souhaité!
Profiter de ce temps pour peler l'ail et le hacher, et préparer le reste des ingrédients. Peler, épépiner les tomates et couper la chair en petits dés.

Quand les oignons sont presque comme on veut, ajouter l'ail haché, mélanger (attention, ça ne doit pas brûler, or l'ail brûle très facilement, alors méfiance... et surtout : surveillance!). Quand l'ail devient translucide, ajouter 1 ccafé concentré de tomate, mélanger puis couper le feu, ça va "assécher" le plat.

Pendant ce temps, prendre une 3ème casserole, la casserole définitive, de grande taille puisqu'elle rassemblera toute la bouillabaisse. Déposer les fenouils coupés en 2 (crus ou pré-cuits selon le cas), ajouter les dés de tomate, 1 ccafé de concentré de tomates, le zeste d'orange, la badiane, le cayenne, ajouter environ 3 csoupe de bouillon de volaille, cette quantité est approximative, il faut juste s'assurer qu'il y a un fond de bouillon. Mettre à chauffer à feu doux, assaisonner, mélanger, ajouter enfin 1 pincée de safran en pistils. Goûter, rectifier.

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Ajouter les oignons fondus dans la casserole de fenouil, mélanger.
Déposer les morceaux de poulet par dessus, couvrir de bouillon de volaille, porter à ébullition, baisser le feu, couvrir et laisser mijoter environ 20 minutes.
Ôter le poulet, le réserver, le remplacer par les pommes de terre pelées et laisser à nouveau frémir à couvert jusqu'à ce que les patates soient cuites. Remettre alors le poulet juste pour le réchauffer, c'est prêt.

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Ajouter alors 1 csoupe de pastis, mélanger. (Je l'ai oubliée le jour de la venue de mes beaux-parents. C'était très bon quand même!)
Servir dans des assiettes à soupe avec beaucoup de bouillon, des croûtons et une bonne rouille.

La rouille... Parlons-en de la rouille...

Imaginons en théorie qu'on fait une mayo, sauf qu'on la fait à l'huile d'olive au lieu d'une huile neutre, et qu'on lui ajoute de l'ail écrasé. Bon, rien de plus simple... "Je n'ai jamais raté une mayo de ma vie, pas de raison que ça se passe mal..." pense la Cath qui ne doute de rien et qui fonce bille en tête... Une Cath souriante (ça va pas durer) encore en pyjama mais qui a -croit-elle, la pauve innocente- encore une bonne heure devant elle pour se pomponner avant l'arrivée des beaux-parents, qui met à infuser quelques pistils de safran dans un verre avec un tout petit fond de bouillon de la bouillabaisse, sort son mortier et son pilon pour piler son ail pelé avec un peu de gros sel pour mieux le broyer, ajoute ses jaunes d'oeufs, sa moutarde, commence à incorporer l'huile, super, ooooooooooh la belle mayonnaise, mmmmmm, et, avant de rajouter le bouillon au safran, remarque quand même que ce petits morceaux d'ail qui flottent sont quand même un peu gros à son goût... Alors la Cath, toujours souriante, qui a l'habitude des ganaches ratées qu'on récupère au mixeur à soupe, des mayos qu'on fait aussi au mixeur à soupe (ou au blender, ou à la cuiller, ou au pilon/mortier, ou au fouet manuel, ou au fouet du kitchenaid, car la Cath est la reine de la mayo, jamais raté une mayo,  quelle que soit la méthode, que je vous dis!), bref la Cath décide de passer un coup de mixette dans le mortier histoire de réduire en bouillie ces vilains morceaux d'ail... Et là... Arghhhhhhhhhh! La mayo se liquéfie! Non, elle ne tourne pas, elle ne déphase pas, l'huile ne se sépare pas du "solide", non non, elle devient seulement aussi liquide qu'une crème anglaise!

On jette, on recommence après avoir non seulement bien nettoyé le mortier itou itou, (et au passage renversé le verre avec le safran qui infusait, plus de safran en pistils, je suis donc passée au safran poudre, et j'ai nettoyé les quelques millilitres de flotte orange qui s'étaient tous rués sur le papier de ma recette pour se l'approprier comme un animal marque son territoire...) mais surtout passé l'ail au presse-purée. Et là, ô surprise, la mayo n'a jamais pris... J'en suis à 1/2 litre d'huile et toujours pas de mayo... et l'ail est toujours dans le presse-ail.

On jette. Là, mon Nomamoi constate mon horreur, ma stupéfaction, ma honte et mes tremblements, et me rappelle que Philou nous l'avait faite au blender. OK, allons-y pour le blender. Yesssssss, ça marche, je mets l'ail, waow, la belle mayo... Et là, tout d'un coup, sans que je sache ce que j'ai fait de mal, pfiou, plus de mayo, de la flotte... Je n'y comprends plus rien! J'insiste, je mixe encore, toujours, encore plus fort, toujours plus fort, je soulève le couvercle, et plouf, une Cath crépie de mixture huileuse... et toujours en pyjama, mais ça, ça valait mieux plutôt que de crépir les beaux habits du dimanche...

Bref, j'en suis à 3/4 de litre d'huile d'olive, toujours pas de mayo, il ne me reste plus qu'1/4 de litre d'huile et du safran en poudre, cette fois je n'ai plus le droit à l'erreur... J'essuie mes lunettes pour tenter de voir à travers la couche d'huile qui les recouvre, mon Nomamoi nettoie, moi je repèle de l'ail, et je recommence encore, juste jaune d'oeuf, moutarde dans un petit saladier, et je commence à monter au fouet, la méthode INRATABLE! Enfin que je croyais inratable... Là encore elle n'a jamais pris... Mais cette fois j'avais fini ma bouteille d'huile, je n'en avais pas en réserve, un dimanche à midi passé pas la peine d'aller courir au petit casino du village il serait fermé, et les beaux-parents qui arrivent et contemplent leur belle-fille en pyjama, lunettes et cheveux largement décorés, la totale!

Plus jamais je ne pourrai dire que ne ne rate jamais une mayo...

Plus jamais je ne dirai que je suis la reine de la mayo... Ou alors de façon très amère et sarcastique...

J'ai été vaincue... par une rouille... snifff...

On a mangé notre bouillabaisse avec de la mayo liquide... C'était bon, mais pas facile de déposer un peu de rouille sur un crouton...

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Ne cherchez donc pas la rouille au bord de l'assiette...

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11 octobre 2008

daube d'agneau au basilic et aux olives niçoises selon Robuchon et Michel Cliche

Voici une recette en directe provenance du petit magazine de Robuchon, "Cuisinez comme un chef". Nous nous sommes régalés la première fois que je l'ai faite, si bien que je la referai pour nos invités de vendredi. Oui, je sais, ce que j'écris peut paraitre un peu bizarre, mais je rédige ce billet à l'avance (nous sommes jeudi soir...), il sera donc en principe publié après la venue des invités en question!

Je profite quand même de la large diffusion dans le monde entier de mon blog (lol! Allez, faut savoir rigoler un peu dans la vie, non?) pour faire un petit coucou à Monsieur Robuchon, lui offrir tous mes compliments et lui signaler au passage qu'il a oublié dans cette recette de daube, sous le titre, là où sont récapitulées les infos générales de la recette (nombre de convives, durée de préparation, de cuisson, etc...) de spécifier qu'il fallait un repos de 2 heures au frigo après refroidissement (qui prend au passage environ 1/2 heure...) Hum hum... Arf... J'ai bien cru qu'on n'allait pas pouvoir manger avant minuit! Du coup j'ai zappé les 2 heures de repos dans la marinade, et finalement c'était super bon quand même. Pour nos invités de vendredi soir, il y aura je pense environ 5 heures de marinade, ça devrait être encore mieux! ;-)

Daube d'agneau au basilic et olives niçoises
selon Robuchon et Michel Cliche

daube_dagneau_proven_ale_robuchon_03

source : magazine "Cuisinez comme un chef", n°10, été 08

Pour 4 personnes
prep <30 min, marinade 2h, cuisson 1h30

4 tomates (j'en ai mis beaucoup plus, elles étaient petites. Et une fois pelées, épépinées et coupées en cubes, il ne restait pas grand chose...)
2 carottes (4 pour moi, elles étaient petites)
1 échalote
4 gousses d'ail
1 oignon moyen (2 pour moi)
2 csoupe basilic (j'ai mis un beau bouquet cueilli dans mon jardin)
100g olives niçoises
1 brindille de thym frais
1 brindille de sauge fraîche
1 brindille de romarin frais
75cl (1 bouteille) de vin rouge tannique (j'ai fini quelques bouteilles qui trainaient...)
1 épaule d'agneau désossée de 800g environ, coupée en gros cubes
100g de lardons de poitrine fraîche ou demi-sel
gros sel de mer, poivre du moulin

daube_dagneau_proven_ale_robuchon_08

Peler et émincer finement l'oignon, l'échalote.
Peler les carottes et les couper en rondelles en biais
Peler et dégermer l'ail.

Verser le vin dans une casserole, le porter à ébullition et le flamber. Bon, alors ça c'est rigolo, je ne suis pas sûre d'avoir bien fait comme il faut... Je vous raconte. Quand ça a commencé à bouillir, j'ai approché l'allumette, frouf, ça a flambé. Et ça flambait. Et ça flambait... J'ai coupé le gaz sous la casserole, ça a brûlé encore un peu puis ça s'est arrêté tout seul. J'ai pensé que c'était bon, mais par acquis de conscience, j'ai remis à bouillir, et j'ai à nouveau approché une allumette, et... Re-frouf, voilà que ça reflambe comme si rien ne s'était passé avant! Je me suis dit qu'il fallait que je laisse bouillir, et par conséquent évaporer -et brûler-l'alcool le plus longtemps possible de façon à faire disparaître l'alcool au maximum et n'en garder que le bon goût, mais franchement, ça flambait et ça flambait, j'ai fini par arrêter le gaz et laisser la combustion se terminer toute seule de peur de ne plus avoir assez de vin pour cette daube! lol!

Disposer l'agneau dans une cocotte en fonte genre Le Creuset, répartir l'oignon et les carottes émincées, l'ail, le thym, le romarin, la sauge et les lardons.

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Verser le vin chaud et laisser refroidir à température ambiante avant de réserver au réfrigérateur 2 heures. (C'est l'étape que j'ai zappée, j'ai versé le vin, eu le temps de laisser refroidir à température ambiante, et là, j'ai fini par mettre à cuire sans réfrigérer)

daube_dagneau_proven_ale_robuchon_04

Préchauffer le four à 170°C four ventilé ou 180° four statique (j'ai choisi 180°C statique, mon four sait superbement bien le faire.)
Répartir les dés de tomates mondées sur la daube, saler légèrement au gros sel de mer de préférence, poivrer, mélanger délicatement, porter à frémissement, couvrir et enfourner pendant 1h30.

Ajouter les olives et le basilic ciselé (j'ai gardé un peu de basilic pour décorer les assiettes), mélanger délicatement, goûter, rectifier l'assaisonnement, servir avec des macaronis (des coquillettes pour moi, miam, j'adooooore les coquillettes...)

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Avec la petite feuille de basilic en déco, ça contraste les couleurs, ça apporte de la fraîcheur, c'est top! Et ces petites olives niçoises, quel délice... Je n'aurais jamais cru que je deviendrais aussi fan d'une olive noire possédant si peu de chair... Peu de chair, certes, mais quelle chair! ;-)

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Je trouve ce plat parfait pour les journées ensoleillées mais frisquettes que nous avons en ce moment... Un bon plat mijoté aux accents méditerranéens, que peut-on souhaiter de mieux?

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11 septembre 2008

"délice de caramel", et épatez vos amis !

Une vieille recette parce que je l'avais faite en mai pour les anniversaires de Fifille n°2 et de mon Nomamoi.

Faut reconnaître que ça en jette, non?

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Franchement, ça rentre totalement dans la catégorie "épatez vos amis" ou "ze gâteau qu'on dirait fait par un pro", non ?

J'ai trouvé la recette dans le Thuriès de Juin 07, j'y ai juste ajouté une gelée de pomme qui n'était pas du tout présente dans la version Thuriès, mais j'avais envie, alors...

Délice de caramel

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adapté du Thuriès de juin 07

à faire la veille

Il s'agit d'une superposition d'un biscuit au chocolat, d'une gelée de pomme verte, de pommes pochées à la cannelle, d'une crème au beurre au caramel au beurre salé et à la pomme disposée dans les interstices ainsi que de perles de chocolat craquantes, puis enfin d'un 2ème biscuit au chocolat identique au premier.

Nous étions 17 à table si je me souviens bien, c'était donc un gros gâteau que j'ai réalisé dans mon grand cadre rectangulaire Demarle, j'ai donc cuit successivement 2 biscuits au chocolat!

Je m'y suis bien évidemment pris la veille. Et comme le jour même je me suis aperçue que j'avais oublié les perles de chocolat craquantes, j'ai soulevé le biscuit du dessus pour saupoudrer les perles puis replacé le biscuit. Ce n'était peut-être pas une très bonne idée, à mon avis il vaut mieux ne rien oublier sous peine de gros soucis à la découpe lors du service...

Les biscuits au chocolat :

Je n'ai pas suivi la recette du Thuriès, j'ai pris ma vieille recette qui va bien, une recette Demarle 100% adaptée à la dimension de mon flexipat... ;-)
Bon, la recette qui suit est pour 1 biscuit, et je vous rappelle que dans la taille où je l'ai fait, ce gâteau nécessite 2 biscuits!

4 oeufs répartis en 2 oeufs entiers (100g), 2 oeufs séparés (35g de jaune et 60g de blanc)
100g + 20g de sucre
30g farine
25g cacao en poudre

Au bain-marie dans un grand saladier (ou le bol de votre kitchenaid préféré) et en contrôlant la température, fouetter les oeufs entiers, les 2 jaunes et 100g de sucre jusqu'à atteindre 40°C. Quand on n'a pas de thermomètre, on trempe son doigt dans la gamelle, et ça doit être bien chaud mais pas brûlant. Quand les 40°C sont obtenus, ôter le saladier du bain-marie et fouetter à nouveau jusqu'à complet refroidissement, ce qui prend un peu plus de 5 minutes (d'où l'intérêt du kitchenaid, pendant qu'il fouette, on peut arrêter le bain-marie et ranger la vaisselle, se faire une petite clope, peser les ingrédients pour la suite, boire un apéro, j'en passe et des meilleures).
Mélanger la farine et le cacao, les tamiser ensemble pour ôter les éventuels grumeaux directement au dessus du saladier et mélanger à la spatule en caoutchouc si joliment prénommée maryse avec toute la délicatesse du monde, du centre vers l'extérieur tout en faisant tourner le saladier.

Préchauffer le four à 210°C.
Monter les blancs en neige en ajoutant les 20g de sucre restants lorsqu'ils commencent à mousser. Ils ne doivent pas être trop fermes (sinon, il faudrait trop de temps pour les incorporer au 1er mélange monté qui du coup s'effondrerait). Pour incorporer les blancs sans faire courir de risques à notre préparation, la recette indique d'incorporer tout d'abord 1/5ème du 1er mélange dans les blancs en fouettant, puis d'incorporer la fin du 1er mélange aux blancs déjà un peu colorés très délicatement à la maryse.

Placer le flexipat sur une grille perforée, verser dans le flexipat (ça marche aussi bien avec une plaque à pâtisserie avec du papier sulfurisé), lisser avec une grande spatule inox (ou une grande règle), tapoter la plaque sur le comptoir pour éliminer d'éventuelles bulles et enfourner à 210°C pour 10 à 12 min. Surveiller.
Démouler quelques minutes après la cuisson sur un silpat ou sur du papier sulfu pour pas que ça colle.

Recommencer le tout pour le 2ème biscuit...

Les billes de pomme pochées :

250g pommes vertes (il m'en a fallu plus, voir plus loin)
330g eau
50g jus de citron
180g sucre
2 bâtons de cannelle

Peler les pommes et tailler des boules à la cuiller parisienne.
Et là, à partir de 3 pommes, j'ai taillé et taillé. Il y a beaucoup de pertes. Je suis partie du principe que j'avais un grand cadre, que nous allions être 17 et que je voulais donc au moins 17 billes (1 bille par part) mais je voulais aussi que ça se positionne bien sur le biscuit du fond, genre une bille dans chaque coin, des parts d'une taille respectable, et surtout je voulais avoir des billes de rab pour tester la cuisson. J'ai donc fait 25 billes, ce qui me donnait 20 billes (5 lignes de 4 billes) pour le gâteau et 5 pour mes tests. Dans la version du magazine, il y avait 6 lignes de 4 billes.
Réaliser un sirop avec eau, jus de citron, sucre et cannelle (autrement dit, chauffer doucement le temps de fondre le sucre puis porter à ébullition, le sirop est prêt à accueillir les pommes). Y pocher les billes de pomme à basse température 65°C pendant 40 minutes environ. Bon, alors là, j'espère que vous avez une cuisinière à induction, parce qu'avec le gaz, se fixer à 65° est très très difficile... Je n'y suis pas arrivée. J'ai passé la plus grande partie du pochage à 90°C quand le gaz était au minimum, et à moins quand je coupais totalement le gaz. Malgré cette température trop élevée, il m'a fallu bien plus de 45 minutes pour que les billes de pomme arrivent à un degré de tendreté que j'estime acceptable. Je pense qu'avec une autre sorte de pomme, genre canada par exemple, ça aurait été bien plus rapide.
En tout cas, je peux dire que je me suis régalée avec mes 5 billes de rab... ;-)

la gelée de pommes vertes :

Il y a beaucoup de restes dans les pommes où les billes ont été prélevées. J'ai tout passé à la centrifugeuse, avec peau et pépins. J'ai encore rajouté 1 pomme toute neuve pour être sûre d'avoir assez de jus pour faire une belle couche de gelée. J'ai mesuré le poids de mon jus : 675g. J'ai ajouté 10% de sucre soit 67g environ. J'ai ajouté encore 2 csoupe (30g) du sirop de cuisson des billes et 1 csoupe (15g) de manzana. Inutile de vous dire comme c'était bon... ;-) Bref, au bout du compte j'avais un peu moins d'un litre de préparation. J'ai donc choisi de mettre 9 feuilles de gélatine (18g) que j'ai d'abord mise à tremper dans de l'eau froide pendant que je portais à ébullition une louche seulement de mon jus de pomme amélioré. J'ai essoré la gélatine, l'ai incorporée hors du feu dans le jus encore bouillant et ai ensuite mélangé le tout ensemble. J'ai ensuite versé la préparation dans mon flexipat (il y en avait trop, j'ai fait 2 petites verrines de gelée de pomme avec le restant) et porté le tout au congélateur pour 2 heures.

La crème au caramel :

30g sucre
200g lait
40g jaune d'oeuf (2 jaunes)
20g sucre (oui oui, ça fait donc 50g en tout!)
20g farine
15g = 1 csoupe manzana
100g beurre demi-sel pommade (le sortir pendant la cuisson des billes)

Faire chauffer le lait, il n'est pas nécessaire qu'il bouille (ou qu'il bout ? Hum hum... ).
Blanchir au fouet les jaunes avec les 20g de sucre, ajouter la farine, fouetter encore un coup.
Cuire les 30g de sucre jusqu'au caramel dans une casserole à hauts bords (car ça va par la suite mousser et monter, monter, comme du lait qui se sauve), verser le lait (c'est là que ça se met à monter, monter, mousser... et puis ça redescend.)
Verser le caramel au lait doucement et en mélangeant vivement dans le mélange jaune d'oeuf/sucre/farine, exactement comme une crème pâtissière. Reverser le tout dans la casserole et porter à ébullition en mélangeant sans arrêt, ça va épaissir, c'est exactement comme une pâtissière. Filmer au contact et laisser refroidir à température ambiante. Ajouter enfin la manzana, bien mélanger, puis incorporer le beurre mou en fouettant pour bien lisser la crème. La verser dans une poche équipée d'une douille cannelée. Réserver.

Montage :

1 petite poignée de perles de chocolat craquantes (à défaut, des pépites de chocolat)

Sortir la gelée de pomme du congélateur.
Placer un premier biscuit chocolat sur le plat de service
Poser dessus le rectangle de gelée de pomme encore gelé
Placer avec régularité les billes de pomme. Et remarquez comme la vie est bien faite, puisque les boules ne sont pas parfaitement sphériques, qu'elles ont une légère "base plate" qui permet de les poser sans qu'elles roulent...
Placer des jolies mottes de crème au caramel un peu partout et bien régulièrement, arriver à la même hauteur que le haut des pommes

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Ne pas oublier de saupoudrer de perles de chocolat craquantes... Moi j'ai oublié et je pense que la manip que j'ai faite pour rectifier le tir a causé de gros problèmes au découpage des parts. Mais je vous raconterai cela plus loin.
Finir en plaçant le 2ème biscuit par dessus le tout, presser pour le faire adhérer à la crème caramel.
Décorer avec le reste de crème caramel
Laisser la crème prendre au frigo la nuit.

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Et voilà...
Les billes de pomme sont sublimes... Les perles de chocolat craquantes apportent de la profondeur au biscuit chocolat et enrichissent la gamme de consistance. Biscuit moelleux, gelée fondante, billes fermes, crème au caramel fondante, perles de chocolat croustillantes, bref c'est un arc-en-ciel que ce gâteau.

Le problème c'est quand même le découpage des parts. En effet, le biscuit du dessus repose sur des billes de pomme solides entre lesquelles de trouve quelque chose de mou assimilable à du vide. Donc quand on pose le couteau pour couper dans une zone de "vide", le biscuit s'écrase, les billes de pomme de chaque côté roulent, le biscuit du dessus se déplace et sort carrément du plat de service... Voilà ce qui m'est arrivé. Cela dit, je pense que cela provient du fait que j'ai soulevé le biscuit du dessus avant de servir pour placer les perles de chocolat a désolidarisé l'ensemble. Sans cette opération, le biscuit du dessus serait sans doute resté mieux collé à sa base, mais cela ne résoudrait pas tout : de toute façon, le fait d'appuyer pour couper déplacerait les pommes et détruirait donc la présentation. La seule solution à part un geste extrêmement ferme et délicat à la fois : utiliser un couteau à génoise en maintenant bien toutes les couches du gâteau (et en faisant très attention à ses doigts, ces couteaux-là, ça coupe!)

A vous de jouer!

12 mai 2008

carpaccio de St Jacques, rougets poêlés, marmelade de chorizo : Thuriès, Thuriès... et Thuries!

Je me suis un peu acharnée sur le Thuriès ces derniers temps... Mais que voulez-vous, c'est tellement bon... Les recettes de ce magazine ne sont pas toutes faisables pour quelqu'un comme moi (même si je fais des progrès...), en plus tous les ingrédients ne sont pas forcément faciles à trouver, mais quand je trouve une recette où tout semble réalisable, je ne regrette pas jamais de m'être lancée!

Et là encore ce fut le cas, malgré un vent de panique, d'horreur et de désespoir qui soufflait sur la réalisation de la marmelade de chorizo... Mais je ne vais pas tout révéler maintenant, alors il va falloir lire la suite... hé hé hé ;-)

carpaccio de St Jacques, rougets poêlés, marmelade de chorizo

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adapté du Thuriès Juin 07 : St Jacques, rouget "crus cuits", marmelade de chorizo

Pour 4 personnes

4 coquilles St Jacques (j'en ai mis 8, surgelées)
2 rougets barbets (j'ai mis 8 filets de rougets surgelés)
1 orange non traitée
QS huile d'olive, sel, poivre, vinaigre de Xérès, beurre
4 tomates en dés
100g brunoise de chorizo
1 ccafé concentré de tomate
1 jus d'orange
4 rondelles de citron confites

carpacio_de_st_jacques_rougets_p_el_s_marmelade_de_chorizo_06

Blanchir l'orange 3 fois (départ à l'eau froide, quand ça bout on jette l'eau et on recommence).
La tailler en brunoise avec la peau puis la suer à l'huile d'olive, laisser compoter 5 à 10 minutes.
Pendant ce temps, peler les tomates, ôter les graines et couper la chair en petits dés. Les ajouter et poursuivre la cuisson encore environ 12 minutes. Ajouter enfin la brunoise de chorizo et le concentré de tomates, poursuivre encore 5 minutes environ, assaisonner.

Sauf que ça ne s'est pas tout à fait passé comme moi. Mes tomates se sont mises à rendre de l'eau et rendre de l'eau, ce qui fait que j'ai dû laisser mijoter la compotée d'orange à la tomate bien 40 minutes avant d'envisager de lui ajouter chorizo et concentré de tomate!
Et puis bien évidemment, il faut assaisonner à la fin. Et assaisonner, ça veut dire goûter... Et là, mon Dieu quelle horreur, cette marmelade était infecte! Mais carrément infecte! Malgré le triple blanchissage de l'orange, la sauce ne gardait que l'amertume de la peau de ce fruit... J'ai failli tout jeter, et puis j'ai finalement décidé de voir ce que ce truc immangeable donnerait une fois le plat terminé, comment il se lierait aux autres participants à la fête...

Bien que relativement déçue, je poursuivis la réalisation de mon plat. Mais comme une Cath avertie en vaut 2, j'ai discrètement sorti le sac de riz et le cuit vapeur... Hum hum... Histoire de ne pas mourir de faim si le plat allait être vraiment immangeable...

Pendant ce temps, trancher chaque noix de St Jacques en 4 rondelles fines, les déposer sur les assiettes, et réserver au froid.

Maintenant les actions vont se succéder rapidement.

Réduire le jus d'orange jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un fond de casserole sirupeux. Dans la recette ils appellent ça "réduire à glace". Déglacer avec un trait de vinaigre de Xérès, assaisonner.

Pendant ce temps chauffer une poêle avec un peu de beurre et d'huile d'olive, assaisonner les filets de rougets avec sel et piment d'Espelette et les poêler à feu très vif environ 1 à 2 minutes sur chaque face. La cuisson est super rapide, ne pas sur-cuire le poisson il deviendrait sec.

Verser la sauce à l'orange bouillante sur les lamelles de St Jacques crues.
Déposer les filets de rougets par dessus

carpacio_de_st_jacques_rougets_p_el_s_marmelade_de_chorizo_04

Placer une quenelle de marmelade de chorizo
Décorer d'une rondelle de citron confit.

Et, parce que je le vaux bien, un petit moulage de riz vapeur pour nous sauver la vie si c'est pas bon du tout du tout... Snifff...

carpacio_de_st_jacques_rougets_p_el_s_marmelade_de_chorizo_03

Curieusement, nous ne nous sommes pas, pour une fois, jetés sur nos assiettes pour goûter... Nous avons pris notre temps... Et surtout, très peu de marmelade... et uniquement accompagnée de beaucoup de riz...

carpacio_de_st_jacques_rougets_p_el_s_marmelade_de_chorizo_08

Et là, pour notre plus grande surprise, ce fut une révélation! Cette marmelade est aussi immangeable seule que de la moutarde, mais utilisée en condiment, comme de la moutarde, elle devient un accent essentiel à ce plat!

Comme quoi... Faut toujours goûter! ;-)

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10 mai 2008

encore un peu de Thuriès? Allez, un chaud-froid de St Jacques au chorizo et quinoa noir

Hé hé, je crois que cette recette du Thuriès de Janvier-Février 08 ne va pas laisser grand monde insensible... Et c'est bien ce qu'il faut!

Vous savez déjà que je suis fan de l'alliance poisson blanc-chorizo ou St Jacques-chorizo... Alors quand j'ai vu cette recette dans ce numéro du Thuriès, c'était pour moi une évidence : j'allais la faire! Ou plus exactement l'adapter, parce que les anchois marinés de l'"Escala", ben moi connais pas... Alors faut bien adapter! Et le comble, c'est que cette recette dans son intitulé contient les mots "Frère Jacques" alors qu'à l'origine il n'y a pas de St Jacques! Mais il m'a semblé qu'il fallait rajouter les St Jacques, et bien chaudes pour trancher avec le reste qui est tiède ou froid... Encore une autre évidence!

Ne ratez pas cette recette, elle combine des parfums, des températures, des goûts qui s'opposent et cependant se complètent et se subliment les uns les autres... Le chorizo très fort et piquant à température ambiante, la St Jacques brûlante et simplement iodée, la sauce tiède et douce, le quinoa d'un noir d'encre (de seiche, jeu de mots! lol!) aux parfums de terre et d'iode, tout cela en bouche avec la touche hyper salée de l'anchois et hyper acide et piquante de l'échalote au vinaigre, franchement je n'ai pas de mots pour décrire tout ce qui se passe...

chaud-froid de St Jacques au chorizo et quinoa noir

chaud_froid_de_st_jacques_au_chorizo_quinoa_noir_02

adapté du Thuriès de janvier-février 08, "Chorizo tiède, quinoa à l'encre de seiche, anchois de l'"Escala", écume de chorizo, Frère Jacques"

Pour 4 personnes

2 échalotes en fines lamelles
QS vinaigre de vin rouge
4 filets d'anchois à l'huile bien essuyés
2 échalotes ciselées
2 gousses d'ail ciselées
120 250g quinoa
10g encre de seiche
QS sel, poivre, piment d'Espelette, huile d'olive
200ml crème liquide entière
16 rondelles fines de chorizo piquant
150g de chorizo taillé en petits dés
1 gousse d'ail hachée
100g crème liquide entière
200ml lait
1 blanc d'oeuf
12 belles St Jacques sans corail

chaud_froid_de_st_jacques_au_chorizo_quinoa_noir_05

Environ 1 heure avant de commencer la recette, mettre à tremper les lamelles d'échalote dans le vinaigre.

Dans une casserole, faire revenir 2 gousses d'ail ciselées avec 2 échalotes ciselées dans un peu d'huile d'olive, ajouter le quinoa, mélanger, mouiller à hauteur d'eau, ajouter l'encre de seiche et mijoter tout doucement en remuant régulièrement pendant environ 20 minutes.
Assaisonner, réserver au chaud

chaud_froid_de_st_jacques_au_chorizo_quinoa_noir_04

Pendant ce temps, tiédir le lait avec la crème, ajouter la gousse d'ail hachée et les dés de chorizo, mixer le tout au mixeur plongeur (blender pour moi), chinoiser, réserver.

Monter les 200ml de crème liquide entière en chantilly, assaisonner de sel et piment d'Espelette au goût.

Ajouter un blanc d'oeuf dans la crème au chorizo tiède et émulsionner au mixeur plongeur

Préparer les assiettes en même temps qu'on met à chauffer la poêle à feu très vif avec un peu d'huile d'olive pour y cuire les St Jacques.
Mettre une ligne de crème fouettée au piment d'Espelette.
La recouvrir de 4 rondelles de chorizo
Arroser de l'émulsion de crème au chorizo
Placer un cercle inox et le remplir de quinoa bien chaud
Dessiner une autre ligne avec l'anchois et la recouvrir de lamelles d'échalote au vinaigre égouttée.

Cuire dans la poêle brûlante très rapidement les noix de St Jacques sur les 2 faces. Saler, poivrer et les disposer aussitôt par dessus le chorizo. Saupoudrer d'un soupçon de piment d'Espelette.

chaud_froid_de_st_jacques_au_chorizo_quinoa_noir_01

Je peux vous assurer que chaque élément pris séparément est simplement bon, mais que l'union qui, comme chacun sait, fait la force, donne ici une autre dimension à cet ensemble époustouflant.

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J'ai ajouté encore 2 minuscules feuilles de roquette en déco, mais c'est uniquement parce que la recette mentionnait corne de cerf et pousses de cresson... Car dans mon cas, ça n'apportait pas grand chose à la déco et carrément rien à la dégustation.

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1 avril 2008

marbré de saumon au colrave, purée d'oignon au citron confit

Non non, ce n'est pas un poisson d'Avril, je vous présente aujourd'hui une recette au titre inhabituel pour moi... Un marbré pour nommer une terrine, du colrave pour désigner du chou-rave, des mots inhabituels certes, mais pour un résultat... exceptionnel!

Cette recette m'a été transmise par Marisa. Je me suis empressée de la réaliser et croyez moi, c'est un régal...

Très fraîche, douce et goûteuse, cette assiette se prépare la veille.

Marbré de saumon au colrave, purée d'oignons au citron confit

terrine_de_saumon_au_chou_rave_chantilly_oignon_citron_confit_03

Source : les Épicuriens du Marais

Pour 4 personnes (1 terrine de 13x9cm )

La terrine :

1 chou rave
2 tranches de saumon de 1 cm d'épaisseur et de la dimension de la terrine (j'ai pris 2 gros pavés que j'ai coupés dans l'épaisseur pour avoir une épaisseur égale de 1cm sur toute la surface et avec les chutes j'ai pu totalement couvrir la surface de la terrine)
1 sachet de gelée (remplacé par des feuilles de gélatine en proportion de la quantité de liquide, pour moi 5 feuilles = 10g pour environ 500ml de bouillon)
1/2 bouquet de persil
1/2 tige d'oignon frais (j'ai mis un oignon nouveau entier)
bouillon de volaille QS
sauce soja QS

La purée d'oignon :

250g d'oignon (doux des Cévennes pour moi)
1 citron, zeste et 1/2 jus (bio pour moi)
40g sucre
80g eau
150ml crème liquide entière
sel, poivre et cayenne QS

On commence par la terrine

Peler et couper le chou rave en tranches et les faire cuire dans du bouillon de volaille (10 minutes environ)
L'égoutter et le couper en petits cubes de 3x3mm
Mettre les feuilles de gélatine à tremper dans de l'eau très froide.
Réduire le liquide de cuisson pour en obtenir 250ml (j'ai préféré rester sur 500ml, il m'est plus confortable de jeter du bouillon que de risquer d'en manquer. Comme j'avais utilisé une grande quantité de bouillon pour cuire mon chou rave, la concentration en bouillon a quand même été suffisante pour environ 500ml. Pour 250ml de bouillon, il faudrait 3 feuilles de gélatine seulement)
Dissoudre la gélatine bien essorée hors du feu dans le bouillon concentré chaud.
Réserver à température ambiante.

Préchauffer le four à 100°C
Placer les tranches de saumon sur une plaque de four anti adhésive.
La recette indique ensuite de saler les tranches de saumon et de les badigeonner d'un peu de sauce soja. Mon bouillon de volaille me paraissant un peu salé après réduction, j'ai choisi de ne pas saler le saumon mais de seulement le badigeonner de sauce soja.
Enfourner et baisser immédiatement la température à 50°C
Laisser cuire environ 2 à 3 minutes puis pschitter un peu d'eau (pour créer de la vapeur. Mais je ne l'ai pas  fait, car mon four, cette sale bête, se ventile automatiquement pour se refroidir plus vite quand on lui baisse la température, donc je n'aurais pas obtenu de la vapeur mais une flaque d'eau!)
Attendre que le saumon change légèrement de couleur, environ 8 minutes (il m'en a fallu presque le double, sans doute parce que mon four est trop vite redescendu en température)
Sortir la plaque et couvrir d'un papier film ou d'une autre plaque retournée, le saumon finira ainsi de cuire.

Hacher le persil et l'oignon frais, les mélanger aux dés de chou rave.

Chemiser la terrine avec un peu de gelée et faire prendre au frais. Je pense d'ailleurs qu'il serait éventuellement pratique de mettre la terrine au frigo juste au moment de commencer la recette, la gelée prendrait encore plus vite!
Ensuite, procéder par couche :
- mélange chou rave et herbes
- un peu de gelée
- 1 tranche de saumon
- un peu de gelée
- chou rave / herbes
- gelée
- saumon
- gelée
- chou rave / herbes
- gelée
et c'est fini!

Mettre au frigo 24 heures. (j'ai couvert avec le couvercle de la terrine sans chercher à tasser)
Servir avec une purée d'oignon au citron confit (qui peut aussi être commencée, voire entièrement faite la veille si on utilise un siphon)

Passons justement à cette purée que j'aurais tendance à appeler chantilly d'oignon au citron confit... :

La recette initiale indique de cuire les oignons pelés à l'eau bouillante salée puis de les mixer au blender, de les remettre sur feu doux pour les sécher. Puis de faire réduire 100ml de crème aux 2/3 et de l'incorporer à la purée d'oignon.
Je n'ai pas voulu faire ainsi, mes oignons sont si doux que la cuisson à l'eau leur aurait ôté de leur merveilleuse saveur... Alors j'ai haché mes 250g d'oignon, j'ai mis une noisette de beurre et j'ai fait fondre à feu tout doux... Puis j'ai ajouté les 100ml crème et j'ai laissé réduire aux 2/3.

Pendant ce temps, prélever des bandes de zeste de citron à l'économe. Il s'agit bien de zestes, pas d'écorces, donc on fait attention à ne pas emmener de peau blanche à confire!
Blanchir ces zestes 2 fois de suite (départ eau froide, quand ça bout on jette l'eau et on recommence).
Confire les zestes blanchis dans un sirop fait avec l'eau et le sucre jusqu'à ce qu'ils soient parfaitement transparents.
Égoutter puis hacher très finement les zestes et les ajouter aux oignons, ainsi que le jus du demi-citron. Ajouter poivre et cayenne, sel, au goût.
Laisser refroidir.

Et là encore j'ai modifié la recette initiale. Car j'ai voulu mettre cette sauce crémeuse au siphon... Le changement est minime, je vous explique.
Version d'origine sans siphon :
Mettre la purée d'oignon au frigo pour la nuit.
Le lendemain, monter les 50ml de crème liquide bien froide restant en chantilly et incorporer à la purée d'oignon froide.
Ma version au siphon :
Quand la purée d'oignon est redescendue à température ambiante, la filtrer au dessus d'un entonnoir placé dans l'embouchure du siphon (les morceaux de zeste ou d'oignons mal mixés boucheraient le siphon). Ajouter les 50ml de crème froide restant (j'ai eu le geste un peu lourd, je pense que j'en ai mis un peu plus...), fermer, agiter pour mélanger, gazer de 2 cartouches, secouer à mort et réserver 24 heures au frigo.

24 heures plus tard...

Démouler en passant une lame de couteau éventuellement chauffée sur le pourtour de la terrine et retourner d'un geste vif. J'étais très inquiète mais c'est venu finalement sans la moindre difficulté!

terrine_de_saumon_au_chou_rave_chantilly_oignon_citron_confit_05

Trancher délicatement et placer chaque tranche aussitôt coupée sur une assiette de service.

terrine_de_saumon_au_chou_rave_chantilly_oignon_citron_confit_04

Il est alors temps de monter la chantilly pour la sauce oignon/citron confit si vous n'avez pas choisi la version siphon.

Servir la sauce avec la terrine.

terrine_de_saumon_au_chou_rave_chantilly_oignon_citron_confit_02

J'adore les versions siphon des sauces crémées, je trouve que ce sont des oeuvres d'art (lol!) aériennes, des défis à la pesanteur, et qu'il s'en dégage aussi parfois comme un bruit de mousse dont les bulles d'air s'échappent... Mmmmmmm, j'adoooooooooooore!

terrine_de_saumon_au_chou_rave_chantilly_oignon_citron_confit_01

Cette terrine est divine (même que ça rime!) et Fifille n°2 a eu un commentaire qui vous permettra de comprendre très vite à quel point nous avons adoré l'ensemble terrine + sauce... Je la cite : "ça, tu peux le faire pour mon anniversaire, tu sais"!

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24 mars 2008

lapin aux anchois et aux tomates confites de "Repaire et Repère"

Chose promise, chose due! Voici la deuxième recette recommandée par Carpe Diem et prise sur son magnifique blog "Repaire et Repère" : le lapin aux anchois et tomates confites.

Là aussi, succès assuré. Un régal. Des parfums inimaginables... Je l'ai déjà fait 2 fois, et franchement c'est un véritable délice.
Il s'agit là d'une recette plus longue à réaliser que celle du filet de bar grillé et son coulis d'artichaut, mais la cuisson en cocotte permet de vaquer sans souci à d'autres occupations ;-)

Lapin aux anchois et tomates confites de Carpe Diem

lapin_au_thym_tomates_confites_anchois_01

Source : blog "Repaire et Repère", cassolette de lapin aux anchois et tomates confites

Bien entendu, je vous laisse vous rendre sur le blog de Carpe Diem pour profiter pleinement de sa recette. Mais bien entendu je vous fais part de mes remarques... ;-)

Tout d'abord, je tiens vraiment à insister sur le fait que c'est délicieux... Le jus de cuisson avec les tagliatelles, rhââââââ c'est à se rouler par terre...

Ensuite, il faut que je vous avoue que si j'ai respecté la recette la 1ère fois que je l'ai faite, la 2ème fois j'ai fait quelques modifs... Hé! On ne se refait pas... lol!

La 1ère fois, n'ayant pas de fleur de thym, j'ai utilisé du thym séché du commerce. Bien évidemment, la sauce était ensuite pleine de thym, et j'avais peur d'en avoir plein la bouche, mais finalement les petites feuilles ont glissé sans problème dans nos gosiers réjouis... Cependant, la deuxième fois que j'ai fait cette recette, comme nous avions des invités, j'ai décidé d'utiliser des branches de thym de mon jardin de façon à pouvoir les ôter au moment de servir. Et c'est désormais ce que je ferai, et ce que je vous recommande!

La 1ère fois, j'ai respecté le dosage d'ail... Et la deuxième, j'ai doublé la quantité... Aaaaaaaaaaah, l'ail confit dans le jus de cuisson, mais quel bonheur...

lapin_au_thym_tomates_confites_anchois_02

Je ne remercierai jamais assez Carpe Diem de m'avoir recommandé ces 2 recettes. Et je souhaite vivement vous les recommander à mon tour, en espérant vous voir à votre tour les recommander, les propager et régaler ainsi la terre entière!

18 mars 2008

tagliatelles à la carbonara de canard

Pour cette recette, je me suis inspirée des "carbonara design au magret de canard" du site de ma chaine préfére, CuisineTV (CTV pour les intimes...). Mais j'ai dû simplifier à l'extrême le jour où je l'ai faite, par manque de temps...

Je vous présente donc une recette de carbonara où les lardons sont simplement remplacés par des lanières de magret de canard poêlées. Le résultat est moins salé qu'avec les lardons, et le goût est très différent, plus raffiné.

Bref, une alternative "luxe" à une recette hyper simple!

tagliatelles à la carbonara de canard

carbonara_de_canard_01

Pour 4 personnes

50Og tagliatelles fraîches
2 magrets de canard
environ 1/2 litre de crème liquide
4 jaunes d'oeuf
parmesan à volonté
sel, poivre QS
ciboulette ciselée pour la déco

Mettre une grande casserole d'eau salée à bouillir et y cuire les pâtes environ 3 minutes à la reprise de l'ébullition, ou selon les recommandations sur le paquet.

Pendant ce temps :

"Peler" les magrets pour en enlever le gras avec la peau
Les couper en lanières les plus fines possible.
Les faire sauter dans une poêle anti adhésive chauffée sur feu hyper vif, de façon à bien dorer le canard sans le sur-cuire.
Quand le canard est bien doré à point, saler, poivrer et verser la crème liquide, porter à ébllition.

carbonara_de_canard_05

L'idéal est alors de réduire le feu et de laisser réduire quelques minutes, juste le temps que les pâtes fraîches soient cuites.

Egoutter les pâtes fraîches une fois cuites et les verser dans la sauce, mélanger.

carbonara_de_canard_04

Répartir dans les assiettes, saupoudrer de parmesan, décorer d'un peu de ciboulette finement ciselée,

carbonara_de_canard_03

et enfin déposer un jaune d'oeuf par assiette. Et re-parmesan pour être sûr(e) de ne pas manquer! lol!

carbonara_de_canard_02

C'est tout simple, le plus long c'est de faire bouillir l'eau pour cuire les pâtes, et c'est délicieux! Une approche totalement luxe d'un plat terriblement réconfortant en hiver...

Et je vous renvoie à la recette d'origine sur le site de CTV où vous trouverez la version de laquelle je suis partie, certainement encore plus goûteuse que ma version simplifiée, et surtout une idée de présentation en verrine qui a l'air fort sympathique ma foi... ;-)

4 mars 2008

mon couscous, bon comme là-bas, dis!

En Tunisie, j'avais eu l'occasion de déguster un couscous, mmmmmmmm, quel souvenir merveilleux... J'étais fort jeune à l'époque, mon Nomamoi n'était pas encore mon mari et il m'attendait sagement en France (enfin j'espère!) tandis que je vadrouillais avec mes parents entre mer et désert... C'étaient mes dernières vacances avec mon Pôpa et ma Môman... Ensuite, ce sont mes fifilles qui sont parties avec eux quand elles étaient petites, maintenant Fifille n°1 fait sa vie, et Fifille n°2 va sans doute vivre cet été ses dernières vacances avec son Pôpa et sa Môman à elle... C'est dans l'ordre des choses, ainsi va la vie... Et c'est bien ainsi.

Mais revenons à notre couscous.

Je dois quand même reconnaître que le couscous que nous avons dégusté en Tunisie dans un hôtel destiné aux familles de touristes était très européanisé! Alors que j'occupais mon 1er emploi, une de mes collègues était tunisienne et nous avait apporté un jour au boulot un couscous fait de ses mains, selon la recette de sa Maman... Rien à voir! Très pimenté, des raisins secs, des épices douces (sans doute de la cannelle, épice que je ne supportais pas avant il y a seulement quelques années...)

C'est en regardant une émission sur la cuisine Tunisienne sur ma chaîne préférée, celle sur laquelle la télé est branchée toute la journée chez moi (ça me tient compagnie, mon chat n'est pas très bavard... mais je lui parle quand même. Même que des fois il me regarde quand je lui parle... lol!), sur CuisineTV donc, que j'ai trouvé cette recette de couscous.

J'ai été séduite immédiatement par cette émission et cette recette, car Madame Touitou montrait bien ses gestes pour rouler la graine... Alors j'ai décidé de me lancer moi aussi. Depuis cette époque, je ne fais plus le couscous que comme ça. En roulant la graine à la main, en l'aspergeant d'eau sans jamais verser l'eau dedans, bref en essayant de reproduire les gestes de cette dame. Et franchement, ça fait toute la différence. Tant que je n'avais pas essayé cette façon de faire, je chauffais ma semoule au micro ondes avec de l'eau, ou bien je versais de l'eau bouillante sur la semoule et je laissais gonfler. Ce sont des méthodes qui marchent, et en tout cas qui dépannent bien quand on n'a pas le temps. Mais jamais je ne retrouvais cette consistance à la fois gonflée d'eau et sèche de la graine de mes souvenirs... Et là, je l'ai retrouvée!

Mon couscous à la Tunisienne

couscous_06

J'ai repris la recette de Laurence Touitou sur CuisineTV.
J'ai conservé sa méthode, mais adapté les ingrédients à mes goûts personnels.

Comme viande, poulet et agneau
Comme légumes, oignon, céleri branche, navet, carottes et courgette. Et bien sûr, pois chiches que j'avais mis à tremper la veille. Je ne mets pas de cardon mais du céleri branche que nous ne mangerons pas, il ne me sert qu'à parfumer le bouillon. Et je ne mets pas de pomme de terre.
Pour le bouillon, J'ai pris un bol tout à fait standard et j'ai dilué 2 csoupe de concentré de tomates et une ccafé de harissa avec de l'eau, je n'ai pas mis de piment en poudre en plus, je l'ai remplacé par des "épices à couscous" qui contiennent du piment.

J'ai commencé par la semoule. Pendant l'émission, on voyait Laurence Touitou plonger la main dans le verre d'eau, projeter des gouttelettes d'eau sur sa semoule et tourner cette dernière vigoureusement dans un grand récipient (je crois bien d'ailleurs que c'était une bassine...) jusqu'à ce que tout le contenu du verre soit absorbé petit à petit sans que jamais 2 grains ne se collent...

Laurence Touitou explique aussi que la semoule doit cuire dans le couscoussier sans couvercle pour que la vapeur traverse bien la semoule sans la détremper. La semoule n'absorbe que ce qu'elle doit absorber.

couscous_01

Une fois les 2 cuissons de la semoule terminées, j'ai réservé à température ambiante.

J'ai fait revenir la viande d'abord, en plusieurs fournées car mon couscoussier n'est pas très grand. Puis j'ai rassemblé toute la viande et les légumes dans le couscoussier

couscous_03

puis j'ai ajouté le concentré de tomate à la harissa et aux épices dilué

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Et tout cela mijote doucement à couvert jusqu'à ce que tous les légumes (surtout les pois chiches...) soient cuits, ce qui prend environ 45 minutes. Alors j'ajoute les courgettes coupées en gros tronçons, j'attends l'ébullition, je replace alors la semoule une 3ème fois sur le couscoussier, toujours sans couvrir, et 10 à 15 minutes plus tard, on mange!

couscous_08

Laurence Touitou indique de mélanger au moment de servir une louche du bouillon de cuisson avec un peu de beurre, de la cannelle et des pétales de roses pilés. Je ne fais pas cela non plus... par crainte que le goût soit trop "oriental" pour nos palais... et parce que je n'ai pas de pétales de rose pilés!

Mes parents qui étaient venus partager le couscous se sont eux aussi régalés. Mes 2 fifilles qui étaient présentes toutes deux ce jour là (ce qui devient hélas de plus en plus rare...) se sont empiffrées comme des ogres! Un régal que ce couscous très simple!

12 janvier 2008

spaghetti au foie gras et truffes, en souvenir des fêtes

Si vous n'en avez pas ras le bol du foie gras après les fêtes, cette recette est pour vous!

Réalisée à partir du foie gras de la St Sylvestre cuit selon la méthode Têtedoie, cette recette combine des produits festifs et une fraîcheur certaine...

Spaghetti au foie gras et aux truffes

spaghetti_foie_gras_espelette_truffe_balsamique_02

Pour 4 :

500g de spaghetti
4 belles tranches de foie gras mi-cuit
un peu de graisse de canard ou d'oie selon votre foie gras
1 grosse ou 2 petites branches de céleri bien blanc et craquant
1 csoupe persil haché (environ 1/4 de bouquet de persil)
1 pointe piment Espelette
2 lamelles de truffe
1 csoupe huile de truffe
1/2 ccafé à 1 ccafé de vinaigre balsamique vieux, au goût

Cuire les spaghetti dans une très grande quantité d'eau bouillante salée selon les instructions du paquet.

Pendant ce temps, couper le foie gras en petits dés d'environ 1cm de côté, pas plus petit sinon les dés disparaîtraient sous l'effet de la chaleur des pâtes...
Peler le céleri branche et le couper en une minuscule brunoise
Idem pour les 2 lamelles de truffe (je les ai prises en conserve)
Laver le persil, ne garder que les feuilles, les ciseler finement.

Quand les pâtes sont cuites, les égoutter puis les reverser dans la casserole de cuisson vide en ajoutant un peu (très peu) de graisse de canard ou d'oie. Mélanger. La graisse doit être en quantité juste suffisante pour empêcher les pâtes de coller pendant qu'elles vont refroidir un peu, afin de minimiser la fonte des dés de foie gras.

Quand les pâtes sont encore bien chaudes mais plus brûlantes, ajouter le céleri, l'huile de truffe, mélanger, ajouter le foie gras, le persil, le piment d'espelette, mélanger, goûter, rectifier en sel et piment. Ajouter enfin le balsamique, d'abord 1/2 ccafé, mélanger, goûter, rajouter encore 1/2 ccafé de balsamique selon votre goût.

Répartir dans les assiettes, saupoudrer de la brunoise de truffe et d'un poil de piment d'espelette, juste pour la couleur, servir.

spaghetti_foie_gras_espelette_truffe_balsamique_01

Le tout forme un plat délicieux où le côté gras du foie est atténué par l'acidité légère du vinaigre et la fraîcheur craquante du céleri, où la truffe donne force et profondeur et le piment d'espelette vous titille juste ce qu'il faut de son petit goût fumé...

spaghetti_foie_gras_espelette_truffe_balsamique_03

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