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Le blog de Lacath

10 juillet 2010

glace vanille, spirale de cerise, éclats d'amande caramélisés

Je vous avais promis une glace, la voici, et croyez-moi, c'est un délice!

Glace vanille, spirale de cerise, éclats d'amande caramélisés

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adapté du magazine Good Food, "Cherry ripple and almond crunch ice cream"

Nécessite une sorbetière.

Prep 20 min
cuisson 25 min
turbinage 20 min
congélation : au moins 6 heures, si possible une nuit.

300g cerises bien mûres + quelques unes pour la déco
85g sucre poudre + 2 csoupe
300ml crème liquide entière très froide
500ml crème anglaise bien froide toute prête du commerce (ou maison, si vous avez le temps. Ca n'en sera que meilleur)
2 csoupe sucre glace
2 gouttes extrait d'amande amère
1 grosse csoupe d'amandes effilées
un tout petit peu d'huile végétale neutre
Biscuits sablés croquants, l'idéal étant des biscotti aux amandes.

Commencer par mettre au congélateur le bol du kitchenaid (ou un saladier) et le fouet du mixeur, et torréfier les amandes effilées à la poêle et à sec, sur le feu le plus doux possible. Bien surveiller et brasser régulièrement.

Pendant ce temps, dénoyauter les cerises et les hacher grossièrement.

glace_cerise_nougatine_01

Les verser dans une petite casserole, ajouter les 85g de sucre en poudre et chauffer sur feu doux pour faire fondre le sucre.

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Puis, quand le sucre est fondu, monter légèrement le feu et laisser compoter jusqu'à obtention d'une sauce sirupeuse avec des morceaux fermes de cerise.
Laisser refroidir complètement.

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Pendant ce temps, mélanger la crème très froide, le sucre glace et l'extrait d'amande dans le récipient préparé au congélateur et fouetter la crème en chantilly souple et mousseuse, pas question d'avoir de la chantilly épaisse et ulra ferme qui sera impossible à mélanger avec la crème anglaise. Il faut juste que la crème fouettée se tienne.
Incorporer délicatement la crème fouettée dans la crème anglaise froide et passer immédiatement en sorbetière.

Passer aux amandes caramélisées.
Huiler très légèrement une plaque anti-adhésive ou un silpat.
Mettre les 2 csoupe de sucre en poudre dans une petite poêle anti-adhésive (si si, c'est important, je l'ai fait dans une casserole inox et ce n'était pas une bonne idée : les amandes se sont collées aux parois de la casserole au lieu de glisser tranquillement vers la sortie...) et chauffer à feu doux pour fondre le sucre. Faire éventuellement bouger la poêle pour remuer le sucre si jamais il ne fond pas partout à la même vitesse. Quand le caramel atteint une belle couleur ambrée, verser les amandes effilées torréfiées et mélanger rapidement pour bien les enrober de caramel puis verser le tout sur le silpat. C'est là que mes amandes sont restées accrochées aux parois!

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Laisser refroidir (et durcir) complètement puis casser en morceaux dans une casserole qui ne craint rien et pilonner gaillardement avec un rouleau à pâtisserie en bois ou tout autre instrument (qui ne craint rien non plus...) pour concasser grossièrement. Attention à ne pas faire de la poudre.

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Quand on en arrive à ce point, en principe la sorbetière vient juste de s'arrêter.
Verser la glace vanille dans un bac à glace de 1 litre, puis la compote de cerises en ruban et enfin saupoudrer des éclats d'amandes caramélisées. Passer une lame de couteau tenue verticalement à travers toute l'épaisseur de glace pour faire des dessins, des spirales.

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Puis fermer le bac et mettre au congélateur pour 6 heures minimum, la nuit c'est mieux.

Sortir la glace au frigo 1/2 heure avant de servir.
Décorer de cerises fraîches et d'un biscuit croquant.

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Ce dessert est extra. Et la glace se conserve longtemps au congélateur.

2 remarques :
- il pourrait y avoir un peu plus de compote de cerise, par contre il faut absolument doubler la quantité d'amandes caramélisées, il n'y en avait vraiment pas assez à mon goût. Oui, il faut bien le double.
- Je pense que la répartition des cerises et des amandes dans la glace serait meilleure si on procédait en 2 fois : une couche de glace (la moitié de ce qui a été préparé), puis la moitié de la compote et des éclats d'amande, puis le reste de glace et le reste de compote et d'éclats, et là on passe la lame de couteau pour faire des vagues.

Voilà, un dessert à ne pas manquer tant qu'on trouve encore des cerises!
Au fait, je suis passée à Grand-Frais aujourd'hui, devinez le prix des framboises ?

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8 juillet 2010

l'opéra de Frédéric Bau et les desserts de l'anniversaire de Fifille n°1

Ah la la, déjà un mois de passé depuis cette belle journée d'anniversaire! Belle dans nos coeurs et autour de la table, mais franchement moche dehors, il pleuvait!

22 ans quand même, notre grande fille... Ca nous rajeunit pas tout ça... Soupir...

Il y a 22 ans, je savais à peine faire cuire des pâtes, donc finalement je ne regrette pas ces années passées -entre autres- à acquérir de l'expérience dans ma cuisine...

Mais revenons à ce repas d'anniversaire.

Grâce au cours de cuisine arménienne dispensé avec amour et talent par Hilda, une amie non blogueuse, un cours déjà mis à profit avec bonheur entre autres par Dominique (Cuisineplurielle), Mireille de Menus Propos et CathWoman de la Gazette des Fourneaux, j'avais décidé de faire un apéritif de là-bas : tarama maison, houmous et caviar d'aubergine maison aussi (recettes à venir... un jour...), avec du pain libanais (pas maison, lui, car même si je sais le faire, j'en ai déjà fait de nombreuses fois, là je n'aurais jamais eu le temps).

Ensuite, un taboulé quand même pas aussi vert que celui de Hilda, car la vraie version inclut tellement d'herbes et si peu de tomate que mes enfants m'auraient immédiatement licenciée, arraché mon tablier, versé le goudron champagne sur la tête, j'en passe et des meilleures!

Et puis, histoire de changer de pays, et selon la volonté de Fifille n°1, nous avons poursuivi avec un curry de poisson, accompagné de riz vapeur. Oui, nous sommes de grands voyageurs culinaires! La recette n'est pas encore sur ce blog et n'est pas près de l'être : je n'ai pas pris de photos!

Et puis nous sommes passés auX dessertS... Voui voui, vous avez bien vu, c'est au pluriel!

La Maman de Copain n°1 avait apporté une gigantesque pavlova aux fruits rouges pour faire plaisir à Fifille n°1 (et pas qu'à elle!) car elle a-do-re la pavlova, ma fille! Nous adorons tous!

pavlova_fruits_rouges_anniv_FF1

Je suis vraiment désolée que la photo soit aussi ratée. J'ai pourtant pris plusieurs clichés, tous sont flous! L'horreur! Enfin, la pavlova, elle, n'était pas ratée! Un régal! Et nous y avons fait largement honneur!

Avec, un fraisier, à la demande de Fifille n°1, sur une recette très bien expliquée par Sylvie

fraisier_anniv_FF1

Oui, je sais, 4 bougies... Non, Fifille n°1 n'a pas 4 ans, allons, je vous ai déjà dit qu'elle a 22 ans, allons, il faut suivre, quoi! lol!
Allez, j'explique. Nous avons fêté ce jour-là 4 anniversaires, Fifille n°1, Copain n°1, mon Nomamoi et CousinParisienGrenobloisExpatriéPourEtudes... Ils sont tous nés à peu près à la même période, en mai... Donc chacun a eu sa bougie perso à souffler.

Mais je reviens à notre succession de douceurs.

Enfin, le 3ème et dernier -ouf!- dessert :

L'opéra de Frédéric Bau

op_ra_Fred_ric_Bau_02

Pfff, encore une photo ratée... Franchement on ne voit rien, et je n'ai même pas fait de photo sur assiette! Il faut imaginer une couche de biscuit au café au fond, par dessus une ganache au chocolat noir fondante, une autre couche de biscuit au café et une chantilly de chocolat au café. La déco a été réalisée par les doigts agiles de Fifille n°2. Mais la photo ne la met vraiment pas en valeur!
Je sens que je vais devoir refaire ce gâteau rien que pur pouvoir poster une meilleure photo ici... ;-)

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas Frédéric Bau, voici une interview sur CuisineTV, interview qui ne date pas d'hier... Histoire de faire un peu connaissance quand même! Toutes celles et tous ceux qui sont allés à l'Ecole du Grand Chocolat - Valrhona - à Tain l'Hermitage connaissent bien son directeur!

C'est aussi sur CuisineTV que j'avais vu et noté cette recette d'opéra. Je l'avais déjà fait il y a longtemps, ça devait être en 2004, et je l'ai refaite pour ce quadruple anniversaire. Et je peux vous dire que les quelques cours auprès de Julie chez Valrhona m'ont permis de me debrouiller nettement mieux cette fois que la première fois... Merci Julie! ;-)

La recette est disponible sur le site de CuisineTV (clic)

Pour le petit cadre rectangulaire Demarle, soit de 8 à 15 personnes selon la taille des parts

Le biscuit :
100g beurre
120g farine (Francine suprême pour moi, c'est que je destinais ce gâteau à du beau monde!)
60g sucre semoule
1/2 sachet levure chimique (1 1/2 ccafé rases)
2 oeufs entiers
60g miel d'acacia (au goût neutre)
25g lait
1 pincée sel fin
1 csoupe café soluble (rase)

Le sirop de café :
125ml café fort froid (pas chaud en tout cas! A température ambiante est OK je suppose)
25g sucre
1/2 csoupe de pastis
dans la recette d'origine, on prépare le double de ces quantités. Et je n'en ai même pas utilisé tout à fait la moitié!

La ganache chocolat fondante :
300g crème liquide entière
50g miel acacia (goût neutre)
250g chocolat à 66% (j'ai triché, j'ai mis du 68% sans compenser les proportions... Si Julie savait ça... Aïe...)

La chantilly chocolat au café :
200g de la ganache chocolat fondante préparée ci-dessus
200g crème liquide entière
2 csoupe café soluble

Compter 3 à 4 heures de boulot, plus au moins 2h de congélation ou 6h de frigo avant la dégustation.
L'idéal est de le faire en 2 parties, sur 2 jours, et de le manger au plus tôt le 3eme jour.
Ce gâteau supporte très bien la congélation.

1ère partie :

Réalisation du biscuit :

Préchauffer le four à 200-210°C chaleur tournante.
Faire fondre le beurre (je fais toujours ça au micro-ondes).
Dans un mixeur, mixer tous les autres ingrédients puis ajouter le beurre chaud à la fin. Mixer pour incorporer.
Couler sur le flexipat (que je ne manque pas de huiler très légèrement au pschitt par précaution) ou sur une plaque à pâtisserie couverte de papier cuisson.
Lisser la surface

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Enfourner à 200-210°C chaleur tournante 6 à 8 minutes environ. Sortir du four, laisser refroidir 5 minutes

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Puis, si vous avez utilisé un flexipat, démoulez en retournant le tout sur un papier cuisson et "peler" le flexipat.
Marquer le biscuit en 2 à l'aide du cadre rectangulaire et le couper au couteau.
Préparer le plat de service (qui doit supporter le passage au congélateur le cas échéant), y placer le cadre et doubler les parois de rhodoïd (pas obligatoire bien sûr, mais ça facilite tant le démoulage!).
Attraper la plus grande moitié (eh oui, on fait des moitiés pas égales... Tsssss tsssss, j'espère qu'il n'y a pas de prof de maths par ici...) délicatement, la décoller sans s'affoler pour ce qui reste collé au papier cuisson. C'est normal et ça ne nuit en rien au gâteau.

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Placer cette moitié au fond du cadre préparé. Réserver.

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Préparation du sirop au café :

Ajouter le sucre et le pastis dans le café froid (pour ne pas éventer le goût du pastis).
Imbiber le biscuit qui est dans le cadre  l'aide d'un pinceau. Ne pas détremper le biscuit.
Réserver au frais le reste du sirop.

Réalisation de la ganache au chocolat fondante :

Chauffer la crème avec le miel.
Fondre le chocolat très précautionneusement au bain-marie ou au micro-ondes.
Verser la crème bouillie sur le chocolat fondu en 3 fois en émulsionnant bien à la maryse à chaque fois. Ne pas remettre de crème tant que tout le tiers précédent n'a pas été absorbé. Et pour être bien sûr que la ganache soit réussie, la passer au  mixeur plongeur sans incorporer d'air : attention, c'est très important, on ne veut pas de bulles dans la ganache quand elle va se solidifier! On utilise donc un récipient haut et étroit (comme le verre vendu avec le mixeur plongeur par exemple...) et on s'émerveille devant la ganache qui se lisse petit à petit et devient merveilleusement brillante...

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Réserver 200g de cette ganache pour faire la chantilly au café.
Ce qui n'a pas été réservé doit être quasiment à température ambiante, on verse donc notre ganache directement dans le cadre sur le biscuit imbibé pendant qu'elle est encore coulante!
Placer la petite moitié de biscuit par dessus de la façon la plus horizontale possible et appuyer un peu pour chasser les éventuelles bulles d'air et faire plaisir à Valérie Damidot qui aime tant maroufler! lol!
Imbiber à son tour le 2eme biscuit avec le sirop au café.

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Réserver au frais, voire carrément au congélateur.

Préparer la chantilly chocolat et café :

Vite avant que la ganache ne soit trop figée, fondre le café dans la crème froide

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puis ajouter la crème ainsi parfumée dans les 200g de ganache réservés. Mélanger pour incorporer sans chercher plus loin.
Réserver au frigo au moins 2 heures, voire 3h par les chaleurs que nous avons en ce moment.
Personnellement, je prépare toute cette première partie la veille, je mets le gâteau au congélateur et la ganache chocolat café au frigo pour la nuit. Je reprends la suite le lendemain tranquillement.

2ème partie :

Chantilly et montage final :

Sortir la ganache du frigo et la monter au fouet jusqu'à ce que la texture soit mousseuse et brillante.
Etaler délicatement sur le gâteau (qui peut parfaitement être sorti du congélateur juste le temps de le "tartiner" de chantilly), bien lisser et remettre au frigo (ou au congélateur selon votre choix).

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Si vous avez choisi de congeler le gâteau, il faudra veiller à le sortir et le mettre au frigo environ 24 heures avant la dégustation.

Frédéric Bau précise que "ce gâteau se consomme assez froid, contrairement à l'accoutumée" (je cite).

Et voilà!
C'est du boulot, mais franchement le résultat est largement à la hauteur de l'effort!
Il est très fort en café, et je pense que quand je le referai j'imbiberai un peu moins mes biscuits. La petite touche de pastis est très légère, indéfinissable, c'est intéressant! On ne devine pas ce que c'est mais on sent quelque chose de très particulier, très agréable. Cela dit, si vous souhaitez ne pas mettre d'alcool, cela ne fera pas une grande différence.

A bientôt pour une bonne glace bien rafraîchissante... En ce moment même où je termine la rédaction de ce billet, il est 20h passé et il fait 30.6°C à l'ombre... Glups...

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PS : J'avais déjà fait un opéra légèrement différent, la crème au café est une crème au beurre aromatisée et le biscuit est un biscuit joconde (cliquer ici pour voir l'autre recette). La version de Frédéric Bau est différente, ce n'est pas à proprement parler un opéra tel qu'il a été créé, conçu. Par ailleurs, il est beaucoup plus léger, chaque couche est appréciable indépendamment des autres, il a donc lui aussi beaucoup de raisons d'être consommé avec délectation!

6 juillet 2010

mousse de fromage blanc, fraises et coulis

Hier, j'ai eu la chance de déjeuner chez CathWoman en très bonne compagnie puisque Dominique, Vanille et Fred étaient présentes. Bien sûr, il manquait quelques Grenobloises et quelques Lyonnaises, et nous avons bien pensé à elles en sirotant le vin d'orange de Fred, en dégustant le repas breton concocté par CathWoman. Vanille, Dominique et moi-même nous étions attelées aux desserts : Un entremets framboise pistache sur sablé verveine pour Vanille, un entremets spéculoos mousse passion pour Dominique, et, histoire de refaire les moyennes en cholestérol après toutes ces merveilles, j'avais décidé de tester pour cette occasion une

Mousse de fromage blanc, fraises et coulis

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Crédits photo : Vanille

Adapté d'une recette du magazine Good Food, "fromage frais mousse with strawberry sauce"

Prep 20 minutes
Cuisson 5 minutes
Réfrigération : 2 heures minimum.

Pour 6

2 blancs d'oeuf
50g sucre glace
Zeste de 1 citron jaune
jus de 1 citron vert (1/2 citron jaune dans la recette d'origine)
500g fromage blanc
500g fraises
1 csoupe sucre glace (à ajuster en fonction de l'acidité des fraises)

Préparer les blancs d'oeufs et le batteur électrique à main (ou le fouet pour les plus braves...) dans un cul de poule (ou un saladier) et une casserole adaptée au cul de poule : on va faire un bain-marie.
Mettre de l'eau à bouillir dans la casserole, puis quand ça bout mettre le feu tout doux dessous et installer le cul de poule sur la casserole. L'eau ne doit pas toucher le fond du cul de poule.
Fouetter au bain-marie les blancs et les 50g de sucre glace entre 2 et 5 minutes : une meringue ferme va se former, très collante, qui va former des pics collés aux parois du cul de poule, des pics de plus en plus "secs", quelques projections de meringue peuvent se produire. Quand on atteint ce stade, c'est prêt.
Ôter le cul de poule du bain-marie.
Ajouter le zeste de citron et fouetter encore 2 minutes pour refroidir.
Si vous utilisez un fromage frais un peu grumeleux, utilisez le même fouet électrique à main pour le lisser.
Incorporer délicatement à la spatule la meringue dans le fromage, répartir dans de jolies coupes ou verrines.
Mettre au frais (je manquais de temps, j'ai mis 20 minutes au congélateur puis 1 heure au frigo)

Rincer puis égoutter et équeuter les fraises.
Mixer la moitié des fraises avec le jus de citron vert (jus de 1/2 citron jaune dans la recette d'origine) et sucrer avec 1 csoupe de sucre glace. Goûter, ajouter du sucre glace si nécessaire (la recette d'origine prévoit 2 csoupe de sucre glace).
Passer le coulis au tamis pour enlever les graines, réserver au frigo.
Couper en petits morceaux les fraises restantes, réserver au frigo.

Et c'est ainsi que je suis partie chez CathWoman, ma fidèle Agripine renfermant dans son coffre ma glacière remplie de pains de glace par dessus lesquels j'avais disposés tant bien que mal mes verrines, le tupp de fraises et le tupp de coulis.

Le chemin que je comptais prendre était barré pour cause de travaux, j'ai dû faire un détour par un itinéraire digne de la haute montagne, descente à pic, remontée en épingle à cheveux, et j'entendais des bruits de verres qui s'entrechoquaient dans mon coffre... A se demander si des petits démons n'étaient pas entrain de trinquer derrière moi, brisant toutes leurs flûtes de champagne... 2 fois je me suis arrêtée en route, 2 fois j'ai redressé mes coupelles qui avaient commencé à déverser leur contenu dans la glacière... Heureusement, Fred que je suis passée prendre chez elle m'a prêté un silpat, ouf mes verrines se sont calmées après cela, et pourtant c'est encore une sacrée côte qu'il faut grimper pour arriver chez CathWoman!

Au moment de servir, il a suffit de disposer quelques morceaux de fraise sur les mousses et d'arroser d'un peu de coulis.

CathWoman avait de la belle menthe parfumée sur sa fenêtre, et hop, un petit contraste de couleur imprévu et bienvenu!

Et voilà!

Je pense quand même qu'il ne faut pas trop laisser ce dessert attendre longtemps au frigo : j'aurais peur que la meringue ne fonde de trop et se transforme en une disgracieuse couche aqueuse au fond des verrines...

Facile, rapide, léger, joli, bien mousseux malgré les aventures du trajet, que demander de plus ?

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26 juin 2010

sauté de veau de Lisbonne... ou de porc!

Et oui, voilà à quoi nous en étions réduits la semaine dernière, alors que la température de ce beau mois de novembre juin culminait aux alentours des 14° au plus chaud milieu de la journée et que nous nous étions résolus à faire du feu dans la cheminée (ce qui entre nous soit dit ne résoud pas le problème de la salle de bain, trop éloignée de la cheminée... Mais bon... Passons...) : à cuisiner de bons ragoûts "comfort food", chaleureux, conviviaux, ces bons plats mijotés en cocotte au four (qui fait donc concurrence à la cheminée pour réchauffer la maison) qui vous réjouissent l'âme autant que les papilles et sont encore meilleurs réchauffés le lendemain...

Cette recette, je crois que cela faisait 4 ans minimum que je la voyais passer sur le net, circuler de blog en blog, site ou forum... 4 ans que je voulais la faire... Voilà qui est fait, avec du porc puisque je n'avais pas de veau la première fois, refaite ensuite avec du veau... J'ai utilisé de l'échine de porc dans un cas et du sauté de veau tout prêt dans l'autre cas.

Je ne ferai pas l'insulte à mon merveilleux Marmiton de plagier sa recette, je vous envoie au contraire directement à la source, là où l'eau est plus fraîche (pas très judicieux comme comparaison quand je pense au temps qu'il faisait ce jour-là...) et la sauce plus parfumée... ;-)

Je mets juste mes petites photos perso, comme d'habitude!

Sauté de veau (ou de porc) de Lisbonne

saut__de_veau_de_lisbonne_05

Une recette Marmiton (clic)

J'ajoute rapidement quelques remarques :
Ainsi que je le disais, je l'ai faite avec du veau et avec du porc. Si la version au veau est plus fine, celle au porc est plus goûteuse.
J'ai utilisé du porto rouge
J'ai mélangé olives vertes et noires
Au lieu d'utiliser du concentré de tomates et un verre d'eau, j'ai pris une boîte de dés de tomate. Donc pas de verre d'eau ni de concentré. Mais vous aviez compris.
Et enfin j'ai fait mijoter tout ça 1 heure dans mon four en mode tradition à 190°C... Quand j'ai ouvert ma cocotte, j'ai découvert ceci :

saut__de_veau_de_lisbonne_01

Et un fumet inimaginablement parfumé s'est dégagé dans toute la maison...

Un régal!

saut__de_veau_de_lisbonne_02

Il aura fallu 4 ans... Ne faites pas comme moi... N'attendez pas si longtemps... Pourquoi pas au 15 Août, en général on se croirait en novembre à cette date-là! ;-)

24 juin 2010

farfalle aux asperges, petits pois et halloumi grillé

Sans la moindre honte je vous présente aujourd'hui une recette que j'avais déjà donnée il y a 3 ans... Ici (clic)

C'est une recette que je fais régulièrement (en fait à chaque fois que je trouve conjointement du halloumi et des asperges vertes) et que j'adore. Que nous adorons! Nous la dégustons à température ambiante et à chaque fois c'est le même succès.

Si aujourd'hui je vous reparle de cette recette, c'est parce que j'y ai apporté quelques modifications qui m'ont paru intéressantes : l'ajout de petits pois surgelés et le mode de cuisson des asperges qui permet d'ajouter les petits pois sans faire ni plus de vaisselle ni plus de temps au fourneau... Voyez plutôt :

Farfalle aux asperges, petits pois et halloumi grillé

farfalle_asperge_haloumi_07

Version revisitée de cette recette (clic)

Pour 4
Prep 10 minutes
cuisson 20 minutes

500g farfalle (nouilles papillon)
500g asperges parées et coupées grossièrement 
2 grosses poignées de petits pois surgelés
500g halloumi (soit 2 paquets, chaque bloc coupé en 4)
2 csoupe de ciboulette hachée grossièrement (j'adore les boutons de ciboulette...)
1 csoupe de zeste de citron finement râpé = zeste de 1 citron
60ml jus de citron (et plus si nécessaire, au goût)
80ml huile olive + un peu pour griller le halloumi et pour cuire les apserges

farfalle_asperge_haloumi_05

Faire cuire les pâtes al dente dans un grand volume d'eau salée selon les indications sur le paquet. Egoutter soigneusement, réserver dans un grand saladier après avoir arrosé d'un peu d'huile d'olive si le reste des ingrédients n'est pas quasi prêt, voire prêt.

Pendant ce temps, chauffer un peu d'huile d'olive à feu moyen dans une sauteuse et y faire suer doucement les morceaux de queues d'asperge, pas les têtes. Quand les morceaux d'asperge sont devenus vert foncé, soit environ 3 ou 4 minutes, ajouter 1 verre d'eau, couvrir et baisser le gaz. Au bout de 5 minutes de braisage, ajouter les petits pois et les têtes d'asperge, saler, mélanger, remettre un tout petit peu d'eau si nécessaire, reprendre l'ébullition, couvrir et baisser le gaz pour finir la cuisson. Tester régulièrement la cuisson des asperges qui doivent être cuites mais ne pas tomber en purée ni colorer.

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Toujours en même temps, faire revenir le fromage dans une poêle-grill avec un peu d'huile d'olive jusqu'à ce qu'il soit très doré. Egoutter sur du papier absorbant.

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Rassembler au fur et à mesure de leur aprêt dans un grand saladier les pâtes, les arroser de l'huile d'olive et du jus de citron, les asperges et les petits pois, le zeste de citron, la ciboulette (garder quelques brins pour la déco), mélanger, goûter, rectifier.

Répartir dans les assiettes, déposer 2 pavés de halloumi grillé dessus, terminer avec un peu de ciboulette pour la déco.

Gros plan sur le halloumi :

farfalle_asperge_haloumi_09

Cette salade est chez nous consommée en plat unique, et à température ambiante : le temps de finaliser l'assaisonnement, de décorer les assiettes, et voilà.

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J'ai préféré cette version à sa précédente. En effet, je surveille nettement mieux la cuisson des asperges de cette façon, et l'ajout des petits pois est très facile. De même, un gros pavé de halloumi bien grillé ressemble plus à un bon steak (enfin toutes proportions gardées bien sûr!) que des petits cubes, et quand on a un Nomassoi qui a un bon coup de fourchette d'une part, et qui a de la peine à se passer de viande d'autre part, eh bien en gros pavé comme ça, ça fait plus d'effet, c'est comme si ça rassasiait mieux! Si si, c'est tout dans la tête, la bouffe, si si! lol!

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22 juin 2010

poulet laqué orange soja

Je reste dans les épices et l'orient encore aujourd'hui avec cette recette simple et rapide à réaliser. Ses parfums vous régaleront les papilles... A condition d'aimer le sucré-salé bien sûr!

Poulet laqué orange soja

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Adapté d'une recette du magazine Fine Cooking, "orange and soy glazed chicken thighs"

pour 4 personnes

4 cuisses de poulet avec la peau (ou hauts de cuisse si vous n'avez pas un gros appétit)
8 champignons de Paris (adapter selon leur taille. La recette d'origine indique d'utiliser des shiitake -lentins des chênes- mais je n'en avais pas.)
8 beaux oignons nouveaux au vert bien dodu, c'est le vert qui importe dans cette recette, pas le bulbe. Là aussi, adapter leur nombre à leur épaisseur.
1 gros poivron jaune pas du tout prévu dans la recette d'origine, mais il appelait très fort depuis le fond du frigo, alors j'ai eu pitié...)
1/2 tasse = 125ml sauce soja. Ma recommandation personnelle : utiliser de préférence une sauce soja allégée en sel, la kikkoman verte par exemple.
1/3 tasse = 80ml sucre en poudre
2 csoupe mirin (peut être remplacé par du sherry fino, un sherry très sucré et peu alcoolisé -et délicieux... hips! A consommer avec modération bien sûr!)
zeste d'1/2 orange (si possible bio, sinon au moins non traitée après récolte.)
2 csoupe jus d'orange fraîchement pressé
1/4 ccafé de couteau de purée de piment (sambal oelek. Pas prévu non plus dans la recette initiale! Mais une sauce comme ça, sans piment, impossible pour une Cath qui se respecte!)
1 1/4 ccafé fécule de maïs (maïzéna)
2 csoupe (et non ccafé comme dans la recette!) graines de sésame
QS huile végétale neutre supportant les hautes température, sel, poivre
Et cuire du riz thaï à la vapeur pour servir.

Préparer les champignons de Paris (rincer rapidement sous l'eau, peler, couper le bas du pied) ou les shiitake (on ne mange pas le pied. Non pas qu'il soit toxique, non, il est simplement très dur sous la dent, pas agréable à manger, donc on ne mange que le chapeau.)
Préparer les oignons nouveaux : laver, couper les racines, ôter la 1ère "peau", couper le haut du vert s'il est abimé, et ôter le bulbe renflé et le garder pour un autre usage.
Laver le poivron, jeter le trognon, l'ouvrir, éliminer les graines et les lamelles blanchâtres.

Préchauffer le grill du four à 230°C (pour mon four, mode rotissoire 230°C)
Huiler légèrement une plaque anti adhésive ou protéger la lèche-frite de votre four d'une feuille de papier cuisson huilée.
Sur la plaque, disposer 4 lignes (une par cuisse de poulet) de lamelles de poivrons et de morceaux de champignons. Saler très légèrement.
Recouvrir des verts d'oignon.
Si vous utilisez des shiitake, le magazine Fine Cooking recommande de placer leurs chapeaux lamelles dessus.

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Saler et poivrer très légèrement les cuisses de poulet les placer par dessus les légumes, côté peau dessus.

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Appuyer pour bien tasser et stabiliser chaque ensemble. Enfourner sous le grill environ 20 minutes. Au bout de 20 minutes, augmenter encore la température 5 ou 6 minutes pour bien caraméliser la peau qui doit être très dorée, super croustillante. Surveiller pour que ça ne brûle pas et retourner la plaque de cuisson si ça dore plus d'un côté que de l'autre.

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Pendant ce temps, torréfier tout doucement les graines de sésame à la poêle à sec.

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et préparer la sauce :
Mélanger dans une petite casserole la sauce soja, le mirin, le sucre, le zeste d'orange et chauffer sur feu doux pour dissoudre le sucre.

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Dans un petit bol, dissoudre le sambal oelek dans le jus d'orange puis y ajouter la maÏzéna, bien mélanger

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Ajouter le jus d'orange ainsi "arrangé" dans la petite casserole, continuer à mijoter en mélangeant constamment jusqu'à épaississement, environ 1 minute. La sauce devient onctueuse et brillante.

Préparer dans chaque assiette un lit de riz thaï cuit à la vapeur.
Transférer à l'aide d'une large spatule l'ensemble légumes/poulet sur le riz
Verser la sauce, saupoudrer des graines de sésame et s'il vous en reste un peu, de quelques rondelles d'oignon vert finement ciselé.

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Nous avons adoré ce plat. Il est très rapide et simple à faire, et le résultat ne laisse pas indifférent!
C'est la sauce qui fait tout, dans ce plat! Douce, onctueuse, pimentée juste ce qu'il faut, salée (peut-être un peu trop salée d'ailleurs, d'où ma recommandation personnelle de choisir une sauce soja allégée en sel. Si vous n'en avez pas, ne salez pas le riz et tout ira bien.) et délicatement parfumée à l'orange, cette sauce donne tout son caractère à ce plat. Il est indiqué dans le magazine que la sauce se garde jusqu'à 3 semaines au frigo et qu'elle est également délicieuse avec du saumon ou un steak... J'avoue qu'un petit pavé de saumon mariné dans cette sauce puis grillé dans une poêle-grill, régulièrement tartiné de sauce tout au long de sa cuisson, mmmmmmmm, rien que d'y penser je salive...

Un grand merci à Lolo qui nous a apporté ce magazine en direct des USA lors de son dernier passage à Lyon.
Les opossums te saluent! ;-)

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20 juin 2010

canard shichimi et nouilles ramen du Wagamama

L'an dernier, alors que Fifille n°1 était en cours à Londres, j'avais eu la chance d'aller la retrouver par 2 fois dans cette ville que j'adore. A cette occasion, elle m'avait fait découvrir ses restaurants préférés. Par ailleurs, lorsqu'elle était en cours, il fallait bien que je survive toute seule... et que je me nourrisse! C'est ainsi qu'un jour je me suis retrouvée par hasard devant le restaurant "Wagamama" où un plat végétarien de courge au curry m'a tout de suite attirée : il faisait un froid de canard ce jour-là, c'était début décembre, beaucoup d'humidité dans les rues étroites et tortueuses de la partie de Londres où je me promenais, bref je n'ai pas hésité longtemps et j'ai cédé à la tentation que m'offrait ce lieu à la mode...

Après avoir très bien mangé avec ce curry de courge très simple mais qui m'a réchauffée avec bonheur, je suis repartie en compagnie d'un des 2 livres de cuisine proposés dans l'entrée du restaurant...

clic pour le site du Wagamama

Un livre superbe, des photos magnifiques, et des recettes toutes plus tentantes les unes que les autres. Bien sûr, il y a quelques ingrédients introuvables (Chikuwa, Konnyaku, etc...) mais lorsque c'est possible des ingrédients de substitution sont proposés. Et sinon, ma foi, il est indiqué que ces produits sont disponibles dans les épiceries japonaises, bon, j'en connais une à Lyon, cours Gambetta, mais elle est toujours fermée quand je passe devant (fermée le mercredi!) et ça ne me facilite pas les choses... Reste internet...

Ou la foire de Lyon, qui avait justement pour thème cette année le Japon!

Et savez-vous ce que j'ai trouvé au pavillon japonais ?

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le "7-épices du Japon", également appelé "Shichimi" : un mélange de piment, poivre noir, zeste d'orange séché, graines de sésame, graines de pavot, algue nori et graine de chanvre (entre le pavot et le chanvre, franchement, on en mangerait! lol!)

Du coup, quand par un frisquet soir de novembre juin (pfffffff... Quel sale temps en ce moment!) j'ai annoncé à Fifille n°1, Copain n°1, Fifille n°2 et Copain n°2, tous en vadrouille quelque part, par sms que ce soir-là il y aurait à dîner un "shichimi spiced duck ramen", c'est à dire un "canard shichimi et nouilles ramen" du Wagamama, curieusement ils ont tous répondu présent à mon sms à une vitesse que je ne pensais pas possible et qui m'a permis de réaliser que les services Orange Mobile n'étaient pas forcément aussi lents que ce que mes enfants avaient pu me faire croire jusque là d'une part, et d'autre part que peut-être il m'était possible de m'interroger sur la toute relativité de l'intérêt que peuvent trouver les susnommés enfants à la présence de leur mère... lol!

Bon, passionnant tout ce que je vous raconte, mais ce n'est pas ça qui vous intéresse, ce que vous attendez, c'est un bon plat, et en cela je vous trouve très proche, chère lectrice, cher lecteur, de mes enfants, un bon plat disais-je donc, de

Canard shichimi et nouilles ramen du Wagamama

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Recette traduite et adaptée du Wagamama Cookbook, "Shichimi spiced duck ramen"

Pour 6 personnes
1 heure min de repos, l'idéal étant 1 nuit.
5 minutes prep
15 min cuisson

4 à 6 magrets ou filets de canard avec la peau, selon leur taille.
6 csoupe (rases bien sûr!) de 7-épices japonais (j'y ai quasiment passé tout mon petit sachet d'épices... snifff...)
1 1/2 ccafé sel
1 1/2 ccafé sucre
500g nouilles ramen (nouilles chinoises aux oeufs comme des spaghettis)
environ 1.5 litre de bouillon de légumes
1 cube de miso
3 ou 4 poignées de chou pak choï ou d'épinards, déchirés s'ils sont grands. Penser qu'en cuisant il ne va plus rester grand choses...
6 oignons verts chinois finement ciselés (ou sinon des petits oignons nouveaux au bulbe pas trop gros, des cives, cébettes, au pire de la ciboulette! Mais au pire seulement!)

Voici le chou pak choï que j'ai utilisé, il ne ressemblait pas du tout à des mini bottes de blettes, ce dernier type de pak choï n'était pas en vente à ce moment-là. On aurait plutôt dit des cime di rapa ou de la roquette géante que du chou!

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Préparer les magrets (ou filets) de canard : scarifier la peau. Mélanger shichimi, sel et sucre dans un plat plat assez grand pour contenir toutes les poitrines bien à plat. Y placer les poitrines, côté peau dans les épices. Personnellement je me suis permis de rouler les poitrines dans les épices de façon qu'il y en ait aussi côté chair, mais j'ai bien placé mes poitrines côté peau au fond du plat pour bien imprégner les zones scarifiées.
Placer un papier sulfu ou un film alimentaire dessus puis une planchette ou une assiette par dessus pour les écraser.
Réserver au frigo pour au moins 1 heure, l'idéal étant une nuit.

Pendant ce temps (ou le lendemain), faire bouillir l'eau pour les nouilles ramen (j'ai utilisé des "spaghettis" chinois aux oeufs) et les y cuire selon le mode d'emploi (en général, on les fait bouillir 3 ou 4 minutes) puis, dès qu'elles sont tendres, les égoutter, réserver.

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Après au moins 1 heure de marinade, sortir les poitrines de canard.

Mettre à bouillir le bouillon de légumes additionné du cube de miso. Ca c'est pour lui donner un petit goût asiatique! Bien entendu si vous avez à votre portée un vrai bouillon de légumes japonais, n'hésitez pas! Au fait, je n'ai pas précisé, mais le cube miso, c'est comme un bouillon cube de légume, je trouve le mien au rayon bio de mon Auchan préféré.

En même temps, mettre une grande poêle ou une plaque-grill à chauffer à feu moyen-vif et cuire le canard côté peau environ 5 minutes. Jeter le gras rendu si nécessaire (attention à ne pas faire tomber la viande dans l'évier!). On veut qu'il ne reste plus de gras entre la chair et la peau du canard, mais on ne veut pas carboniser la peau. Voilà, avec ces indications, vous ne pouvez pas rater la cuisson du canard!

Quand le côté peau est bien comme il faut, retourner les poitrines pour dorer rapidement le côté chair, 2 minutes ou même moins, enfin cela dépend de comment vous aimez votre blanquette canard. Pour nous, c'est hyper saignant! Bref, ajustez le temps de cuisson à votre goût.

Quand le canard est à votre goût, il est temps de le découper en fines fines tranches.

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Toujours en même temps, blanchir rapidement le pak choï dans le bouillon de légumes ; dès que les feuilles sont recroquevillées, c'est prêt, rectifier l'assaisonnement rapidement et servir immédiatement.

Répartir les pâtes dans les bols
Verser le bouillon bouillant et la verdure par dessus, cela suffira à réchauffer les nouilles.
Répartir enfin les tranches de canard et saupoudrer d'oignon vert ciselé.

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J'en connais qui n'ont pas regretté de venir dîner chez les parents ce soir-là! ;-)

Ce plat est délicieux, et si le mélange 7-épices paraît très relevé si on le goûte comme ça de la pointe d'un couteau, en fait une fois cuisiné il est parfait! On sent la présence réchauffante du piment sans que cette présence ne déborde les papilles, un vrai régal!

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Les parfums sont sublimes, tout est parfait dans cette recette!
Alors régalez-vous!

Et si vous en avez l'occasion, allez découvrir les restaurants Wagamama, il y en a un peu partout en Angleterre!

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11 juin 2010

Cabillaud poêlé, émulsion gingembre-coco-citronnelle de Chantal (Assiettes Gourmandes)

Aujourd'hui, je vous présente un billet ultra-rapide et ultra-simple à rédiger : 3 photos et un lien vers la recette! Franchement, plus rapide et plus simple, tu meurs!
La recette aussi est ultra-rapide et ultra-simple... Quoi que... La petite brunoise de légumes, c'est assez long à faire, surtout quand on n'a pas Mercotte à ses côtés pour vous proposer de la tailler à votre place, elle qui aime tant couper tailler brunoiser, ça la détend... Quelle chance quand même, moi j'avoue que ça m'énerve un peu, la brunoiserie, peut-être parce que je suis blonde... Mais avec un peu d'expérience dans le maniement du couteau, c'est vrai qu'on peut mettre ce temps à profit pour méditer... Attention quand même à ne couper que les légumes, s'arrêter avant d'entailler les doigts ou toute autre partie anatomique qui dépasse... lol!

Mais revenons plutôt à notre recette du jour.

C'est une recette de Chantal du blog Assiettes Gourmandes, franchement avec une telle source d'inspiration, je ne pouvais pas me planter!

Regardez un peu si c'est pas beau :

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Cabillaud poêlé, émulsion gingembre-coco-citronnelle de Chantal

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adapté des Filets de turbot sauce émulsionnée gingembre citronnelle de Chantal

Merci de vous reporter directement à la recette en cliquant sur le lien ci-dessus...
Je vous avais dit que ça allait être un billet rapide et facile à rédiger... Forcément, Chantal a déjà tout fait, et à la perfection! Elle a même préparé une version imprimable!
Elle est pas belle, la vie cette recette ?
Non, franchement, ne passez pas à côté de cette recette sans la goûter. Ca serait un crime que de ne pas se laisser tenter!

Je n'ai pas changé grand chose à la version de Chantal. C'est juste que je n'avais pas de turbot, donc j'ai remplacé par du cabillaud que j'ai juste poêlé soigneusement pour ne pas risquer de trop cuire sa chair parfaitement blanche, ferme et tendre. Rien de pire je crois qu'un poisson trop cuit, sec, jaunasse et caoutchouteux!

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Ce plat, c'est un assemblage de saveurs délicates restitué sur une consistance non seulement délicate mais aussi éphémère : l'émulsion... Je testais pour la 1ère fois mon bamix tout beau tout neuf, et après quelques secondes où j'ai, avouons-le, eu très peur tout d'abord que ça ne s'émulsionne pas, puis que ça ne s'émulsionne pas mieux qu'avec mon vieux mixeur plongeur à 10 balles, j'ai enfin découvert que non, on ne m'avait pas menti : le bamix, pas de doute, il est top pour les emulsions. Sauf la mayo. Faut encore que je m'entraîne pour la mayo. Je ne sais pas ce que je fais mal mais je rate toutes mes mayos au bamix, je ressors chaque fois mon vieux moulinex qui me fait des mayos d'enfer... Mais j'y arriverai, je le sais, j'y arriverai, dussé-je soudoyer Vanille pour qu'elle me montre comment on fait! ;-)

Et pour la version imprimable, vous la trouverez sur le blog de Chantal, à la fin de la recette!

Bon app tout le monde, ici ce soir c'est restau Tex-Mex, Fifille n°1 et Copain n°1 nous invitent! Yesssss!

3 juin 2010

le sauté de veau façon blanquette au safran et au citron confit d'après Carpe Diem

Il y a quelques jours je vous transmettais la recette des citrons confits à l'huile de Carpe Diem. Aujourd'hui, je vous propose une autre recette de notre regrettée Carpe, sa blanquette de veau au safran (clic).

Je m'étais déjà inspirée une première fois de sa recette pour réaliser une version tout à fait remarquable bien que n'ayant plus grand chose à voir avec sa version d'origine sinon la liste des ingrédients... Une version de laquelle j'avais eu besoin de discuter avec Carpe pour comprendre pourquoi une telle différence de goût, au point de justifier l'ajout chez moi d'un jus de citron. C'est à cette occasion que Carpe m'avait expliqué qu'elle faisait ses citrons elle-même et qu'elle m'avait donné sa recette... Ayant utilisé des citrons confits en saumure du commerce, je ne pouvais pas obtenir un goût aussi riche qu'attendu, d'où l'ajout de jus de citron pour compenser...

Alors, une fois mes propres citrons confits à l'huile (méthode Carpe Diem) en main au frigo, il fallait que je réessaie cette recette en respectant mieux cette fois les consignes de sa créatrice. Mieux, mais pas totalement à l'identique, que voulez-vous, on ne se refait pas... ;-) Cela dit, mes modifications sont minimes, comme vous le verrez plus loin. Et inutile de préciser que je n'ai pas eu besoin d'ajouter la moindre goutte de jus de citron, n'est-ce pas ?

Sauté de veau façon blanquette au safran et au citron confit d'après Carpe Diem

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d'après une recette de Carpe Diem, blanquette de veau au safran (clic)

Pour 4 personnes

1 kg blanquette de veau
2 belles carottes
1 gros oignon
1 branche de céleri
1 blanc de poireau
1 bouquet garni (1 feuille de laurier, quelques tiges de persil, quelques brindilles de thym)
1 citron confit à l'huile (mes citrons sont absolument énormes, donc 1/2 citron confit suffit largement!)
1 verre de vin blanc
1 jaune d'oeuf
15 cl crème liquide (environ)
1 csoupe de farine
1 bonne pincée de pistils de safran
huile d'olive prélevée dans le bocal de citrons confits, sel, poivre au goût

Faire infuser les pistils de safran dans la crème. Réserver au réfrigérateur.
Préchauffer le four à 190°C (sans chaleur tournante pour moi)

Dans une cocotte allant au four et possédant un couvercle, faire revenir la viande avec 2 csoupe d'huile du bocal de citrons confits. Saler, poivrer. Quand la viande est presque roussie, la retirer, réserver.

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Pendant que la viande dore, préparer les légumes et le bouquet garni : oignon en gros dés, céleri branche en dés de taille identique à celle des oignons, poireaux en fines rondelles, carottes coupées en grosses rondelles biseautées.
Et prélever l'écorce du citron confit (jeter la chair), puis la couper en tout petits dés.

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Une fois la viande ôtée de la casserole, faire fondre les légumes préparés (oignon, poireau, céleri, carotte) sans coloration. Ajouter un peu d'huile du bocal si nécessaire. Quand les oignons, poireau et céleri sont tendres, remettre la viande dans la casserole, mélanger.

Mettre environ 75cl d'eau à bouillir (ça c'est une mission pour Super Bouilloire!)

Saupoudrer la viande de farine, mélanger 2 minutes environ pour assurer une bonne répartition de la farine et un début de caramélisation (qui se traduit par "ça attache au fond de la casserole")

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Déglacer avec le vin blanc, bien mélanger, ajouter le bouquet garni et la moitié des dés de citron confit.
Couvrir d'eau bouillante à mi-hauteur (entre 50 et 75cl). Mélanger pour laisser épaissir un peu. Couvrir et enfourner pour environ 1h.

Si vous souhaitez interrompre cette recette pour la terminer et en effectuer la dégustation le lendemain, c'est là que vous allez vous arrêter. Le lendemain, soit le jour J, vous remettrez simplement votre cocotte à réchauffer sur la plaque de cuisson avant de poursuivre normalement le déroulement.

Si vous allez manger tout de suite, goûtez la viande et n'hésitez pas à la remettre 1/2h au four si elle n'est pas assez tendre.

On reprend ici le déroulement normal de la recette.

Si vous souhaitez servir la sauce sans les légumes, c'est le moment de sortir les morceaux de veau et de les réserver le temps de filtrer la sauce dans une passoire ou un chinois. Bien presser pour exprimer tous les sucs! Remettre la sauce et la viande ensemble dans la cocotte et remettre à mijoter. Jeter les légumes (à moins que vous pensiez à une autre utilisation ?)

Goûter la sauce. Si elle manque de citron, ajouter un peu des dés de citron confit réservés tout en laissant mijoter tout doucement. Rectifier l'assaisonnement. S'il n'y a pas assez de sauce, c'est le moment de rajouter un peu de bouillon de volaille ou de légumes. Si la sauce, au contraire n'est pas assez épaisse, diluer 1 ccafé de maïzena dans un peu d'eau (2 csoupe maximum) et ajouter petit à petit cette mixture tout en mélangeant continuellement la sauce (qui mijote toujours, tout doucement, je vous le rappelle!) jusqu'à obtenir l'épaississement désiré.

Ôter du feu.
Délayer le jaune d'oeuf dans la crème safranée.
Prélever une louche de sauce bouillante et la verser peu à peu en mélangeant dans le mélange jaune/crème/safran puis verser sur la viande.
Servir avec du riz blanc.

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Si jamais vous avez des restes (et non pas de beaux restes! lol!) , pensez à ne pas faire boullir votre plat lorsque vous le réchaufferez : le jaune d'oeuf risquerait de cuire et de créer une consistance graveleuse.

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Régalez-vous! C'est une pure merveille! Du soleil dans l'assiette!
Carpe, merci!

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1 juin 2010

atelier chocolat à Charly (69)

Aujourd'hui (enfin!) je veux remercier Christine Grosjean des Ateliers Chocolats d'avoir spécialement aménagé son programme pour se conformer aux demandes d'une bande de gourmandes bavardes et indisciplinées... Fredouch_ka (gourmandises cuisine et voyages), Cath.woman (la gazette des fourneaux), Mireille (menus propos), Vanille (la cuisine des 3 soeurs), Dominique (cuisineplurielle), blogueuses, ou Hilda et Marie-Claude, non blogueuses, nous avons toutes travaillé avec acharnement (et fou-rires!) pour réaliser notre rêve : tempérer nous mêmes notre chocolat et l'utiliser à fabriquer des palets d'or, des caramels au beurre salé, des rochers pralinés et à mouler des gros oeufs et de la "petite friture" pour Pâques!

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Plusieurs d'entre nous avaient déjà participé à un atelier, j'avais déjà raconté ici sur ce blog (clic) comment ça se passait, ce que j'avais fait. Cette fois, Christine Grosjean, en parfaite animatrice, nous a concocté un programme adapté à notre souhait très particulier de travailler ensemble plus sur l'apprentissage des techniques que sur la production de gourmandises.

Je n'ai même pas de photos de mon superbe oeuf moulé garni de sa friture, il a été englouti par des monstres gourmands venus d'une autre planète, j'ai cité mon Nomamoi et mes Fifilles, ainsi que leurs copains respectifs!

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Le tempérage du chocolat prenant beaucoup de temps, nous avons bien entendu "produit" moins de bonbons chocolat que lors d'un atelier "normal", mais notre but était vraiment d'apprendre à faire nous-mêmes plus encore que de repartir avec de quoi régaler toute la famille!

J'avais malheureusement oublié mon appareil photo, c'est pourquoi vous ne verrez pas le déroulement de cet atelier passionnant...

Je souhaite par ce billet remercier de tout mon coeur Christine Grosjean qui s'est adaptée à notre groupe et à nos envies avec une gentillesse et un professionalisme épatants : nous avons mis en effet notre formatrice très en retard dans son planning pourtant chargé de la journée, mais son sourire et la qualité de la formation n'en ont pas un instant vacillé!

LES ATELIERS CHOCOLATS
139 chemin du Bois Contal
69390 CHARLY
www.lesatelierschocolats.com
Christine Grosjean, 06-32-95-25-13
contact@lesatelierschocolats.com

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