Le Chocorange de Cuisineplurielle : retour à la série "ki-en-jette-kon-dirait-fait-par-un-pro"
Dans la série "ze-gâteau-ki-en-jette-kon-dirait-fait-par-un-pro", voici ma dernière participation, trouvée sur un de mes blogs préférés, Cuisineplurielle, le blog de Dominique : le Chocorange... Je l'ai vu, ce chocorange, et je suis tombée amoureuse de cette vision de Paradis que Dominique offrait à mes yeux ébahis et à mes papilles en pleine révolution salivaire! Je savais que j'allais le faire, ce gâteau, je le savais...
J'avais d'abord prévu un autre gâteau à tester, toujours dans la série "ki-en-jette-kon-dirait-fait-par-un-pro". Il s'agit du Trianon, trouvé sur le blog de mon amie Catoche. Mais quand Fifille n°1 nous annonça le vendredi soir tard sa venue pour le lendemain et qu'il était hors de question d'aller à Auchan un samedi matin acheter de la pralinoise et 9 paquets de gavottes (oui oui, 9 paquets, vous avez bien vu!) parmi la foule épaisse qui attaque les courses de Noël, il a bien fallu que j'abandonne le Trianon de Catoche et que je me rabatte sur un gâteau au chocolat pour lequel les ingrédients étaient tous déjà dans mes placards. Le chocorange a remporté une victoire, mais pas la guerre! Le Trianon reviendra plus tard à la charge! lol!
Grâce à Dominique et à son chocorange, j'ai appris 3 nouvelles prouesses techniques :
- les tranches d'orange confites
- la ganache fouettée au chocolat au lait
- le ruban de chocolat noir décoratif qui entoure le gâteau
Bon, je sais, Dominique, avec sa modestie naturelle, si elle lit cela, contestera sûrement le mot "prouesse". Mais pour moi qui n'ai jamais fait tout cela parce que ça paraît tellement réservé aux professionnels qui ont le talent, la technique et le matériel adéquat, ce sont de véritables prouesses!
Et maintenant que j'ai appris à faire tout ça, je vais pouvoir m'en donner à coeur joie et jouer à fond dans le style "épatez vos amis"! lol!
Mais restons concentrés sur le présent et sur
le Chocorange de Cuisineplurielle
recette prise sur le blog de Dominique, Cuisineplurielle : le chocorange
Dominique a fait dans son billet un magnifique reportage photo sur la réalisation de son gâteau que je vous encourage à aller voir. Vous y trouverez au passage la recette, ce qui ne peut qu'être utile! ;o) Je me contenterai donc seulement de faire un petit reportage photo ainsi que je le fais toujours quand je reprends une recette d'un autre blog.
J'ai commencé par faire le sirop pour y confire de fines tranches d'orange :
Cette étape de cuisson a duré environ 40 à 45 minutes. Puis j'ai séché les tranches au four car avec fifille n°1 qui allait arriver, je n'avais pas plusieurs jours devant moi pour les laisser sécher de façon naturelle. Le séchage a permis de transformer ces tranches molles et collantes de sucre en tranches plus rigides collant nettement moins! Les voici se dorant la pillule tranquillou au chaud au fond du four :
Entre temps, car en 45 minutes on peut en faire, des choses, même sans avoir l'esprit mal tourné, je vous vois venir, hein! Entre temps, disais-je donc, j'ai fait le biscuit.
D'abord le mélange des jaunes et du sucre, puis l'ajout de la farine et de la poudre d'amande qui donne une pâte extrêmement épaisse :
Une fois qu'on lui aura ajouté les blancs, on aura une très jolie pâte bien mousseuse :
Cette pâte nous donnera après cuisson un biscuit très moelleux :
Et c'est dans le four encore chaud à la température règlée sur 120°C à peine libéré de ce biscuit que j'ai mis mes tranches d'orange confites à sécher.
Toujours en même temps (et oui, la Cath est parfois multi tâche, mais seulement quand les conditions l'exigent! Une réalisation chocolatée décuple les capacités d'une telle gourmande! lol!) j'ai fait la compotée à l'orange :
Ensuite vient la ganache au chocolat que, fidèle à mes habitdes, je ne laisse pas assez refroidir avant de la couler (et oui, couler est bien le mot...) sur le biscuit au préalable imbibé de sirop aromatisé au Grand-Marnier et placé sur le plat de service dans un cercle tapissé de rhodoïd... Et me voilà courant placer mon gâteau au congélateur 30 minutes histoire de bloquer le débordement incontrôlable par dessous le cercle... Arf... Et 30 minutes plus tard, je peux déposer sur la ganache au chocolat noir enfin figée ma compotée d'orange refroidie sans aller jusqu'au bord extérieur :
Pendant ce temps, la ganache au chocolat au lait a suffisamment refroidi pour que je lui incorpore la crème fouettée et je verse la mousse légère obtenue par dessus le tout, et zou, tout le monde au congélo! 45 minutes plus tard, je ressors le gâteau pour lui apporter la touche finale, le ruban de chocolat noir qui va cacher les imperfections du pourtour et donner un aspect professionnel à ce gâteau. Fifille n°1 ne va pas tarder, je me dépêche... Mais 45 minutes de congélation n'ont pas suffit, la ganache au lait est encore trop molle... Pauvre fifille n°1... Elle va arriver, son gâteau n'est pas fini, et moi je sors ce soir, je ne pourrai plus le terminer... Je le remets la queue enre les jambes mort dans l'âme dans le frigo cette fois, il aura toute la nuit pour finir de prendre, je le finirai dimanche matin...
Dimanche matin, l'Emp'reur, sa femme et le p'tit Prince je ressors un gâteau parfaitement pris.
La technique de Dominique pour réaliser le ruban de chocolat noir est parfaite. Du 1er coup, j'obtiens ça :
Avec ce qui a débordé de mon ruban de rhodoïd, je réalise des tortillons grossiers que j'ajoute en déco aux tranches d'orange confites :
De plus près :
Une petite tranche, peut-être?
Il faut peu de mots pour décrire ce gâteau : parfait! Si si, parfait! Contrastes parfaits, biscuit parfaitement moelleux, orange parfaitement orangée, chocolat noir puissant et profond, souple et épais, chocolat au lait délicatement mousseux, léger, aérien, bref, parfaitement décadent...
Une tuerie, ce gâteau, comme disent les djeuns et Mamina!
Merci Dominique pour cette splendeur pour les yeux comme les papilles...